Neal Stephenson - L'âge de diamant

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Dans une Chine rétro-futuriste partagée entre réseaux neuronaux, rebelles intégristes néo-confucéens et comptoirs occidentaux, l’Itinéraire d’une toute jeune fille guidée par les préceptes de son étonnant mentor électronique… Un roman interactif et frénétique, électronique et victorien, érotique et poétique, où l’on verra intervenir une actrice au grand cœur, un producteur trop curieux, un savant pas si fou que ça, un mandarin, quelques nobles actionnaires, plusieurs petites filles, une armée de rebelles, des hordes de réfugiés et la reine Victoria II…
Entre Jules Verne et William Gibson, voici une épopée délirante qui allie les inventions du cyberpunk et les images des clips vidéo avec la tradition du roman-feuilleton et le charme suranné des poèmes victoriens.
Malmenant les genres, mêlant science-fiction, théâtre, poésie, récit d’aventures et conte pour enfants, dans cet hommage irrévérencieux à Samuel Coleridge, Lewis Carroll et Edgar Poe, voire Michael Moorcock ou Georges Perec, Neal Stephenson s’affirme avec ce roman dense et foisonnant comme l’étoile montante du nouveau fantastique américain.

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Finalement, le messager barbichu émergea, gratifia la princesse Nell d’un ultime sourire condescendant et lui rappela de faire preuve du respect voulu.

« Suivant ! » annonça l’acolyte d’une voix chantante, et la princesse Nell pénétra dans le donjon.

Cinq acolytes se tenaient dans l’antichambre, chacun derrière un bureau encombré de piles de vieux registres poussiéreux et de longs rouleaux de ruban de papier. Nell avait apporté trente livres du Marché aux Chiffreurs et, selon leurs instructions, elle les distribua aux divers acolytes pour qu’ils les déchiffrent. Les acolytes n’étaient ni jeunes ni vieux, mais au mitan de leur vie, et tous vêtus de blouses blanches frappées des armes du roi Coyote brochées de fil d’or. Chacun portait en outre une clef autour du cou. La princesse attendit qu’ils aient déchiffré le contenu des registres qu’elle avait apportés et qu’ils aient inscrit les résultats en perforant les bandes de papier à l’aide de petites machines astucieusement intégrées à leurs tables.

Alors, avec grande cérémonie, les treize bandes de papier furent enroulées et disposées sur un énorme plateau d’argent porté par un jeune enfant de chœur. Deux larges portes s’ouvrirent toutes grandes, et les acolytes, l’enfant de chœur et la princesse Nell formèrent une manière de procession qui s’introduisit à pas lents dans la Chambre du Magicien, une vaste salle voûtée, et en descendit la longue allée centrale.

Tout au bout de la chambre se trouvait… rien. Une sorte de vaste espace vide entouré par tout un attirail complexe de machines et de mouvements d’horlogerie avec devant, un petit autel. Cela évoquait pour la princesse une scène de théâtre, mais sans décor ni rideaux. À proximité de la scène se tenait un grand prêtre, plus âgé que les autres, et vêtu d’une robe blanche encore plus impressionnante.

Quand ils furent parvenus au bout de l’allée, le prêtre accomplit un cérémonial de pure forme, pour louer la beauté du Magicien et requérir sa coopération. Alors qu’il prononçait ces mots, des lumières s’allumèrent et la machinerie se mit à ronronner. La princesse Nell vit que cette cave n’était en définitive que l’antichambre d’un espace bien plus vaste contenu à l’intérieur et que cet espace était rempli de tout un appareillage complexe : d’innombrables tringles fines et brillantes, à peine plus larges que des mines de crayon, disposées en un fin lacis, et qui coulissaient en avant et en arrière, mues par des cames montées sur des arbres de transmission qui traversaient la pièce de part en part. Tout ce dispositif dégageait de la chaleur en fonctionnant, et la température dans la salle était passablement élevée, malgré le vigoureux courant d’air glacé des montagnes chassé par des ventilateurs aussi grands que des moulins à vent.

Le prêtre prit sur le plateau le premier des treize rouleaux de bande perforée et l’introduisit dans une fente au-dessus de l’autel. C’est à cet instant que Magicien 0.2 entra véritablement en action, et la princesse Nell constata que tous les bourdonnements, tous les vrombissements qu’elle avait perçus jusqu’ici n’avaient été qu’un prélude : le bruit de la machine tournant à l’extrême ralenti. Chacune de ses millions de cames était minuscule, mais la force nécessaire pour les mouvoir toutes en même temps était d’une amplitude sismique, et Nell percevait les vibrations formidables des arbres de transmission et des réducteurs à l’œuvre sous le robuste plancher du donjon.

Des lampes s’allumèrent tout autour de la scène, certaines étant incorporées à sa surface même, d’autres dissimulées dans la machinerie alentour. La princesse Nell vit avec surprise une sorte de forme lumineuse tridimensionnelle commencer à se concrétiser au centre de la scène vide. Apparut graduellement une tête qui acquit de nouveaux détails tandis que l’appareillage tonnait et sifflait de plus belle : c’était un vieillard chauve à la longue barbe blanche, le visage profondément ridé par la réflexion. Au bout de quelques instants, la barbe explosa en une nuée d’oiseaux blancs et la tête devint une montagne rocailleuse autour de laquelle tournoyaient les oiseaux, puis la montagne entra en éruption, crachant un fleuve de lave orange qui remplit graduellement le volume entier de la scène, jusqu’à former un cube massif et scintillant de lumière orangée. C’est ainsi que chaque image se fondait en une autre, spectacle fort prodigieux qui se prolongea plusieurs minutes, et, durant tout ce temps, l’appareillage gémissait tout ce qu’il savait, au grand effroi de la princesse Nell qui suspectait que si elle n’avait pas déjà eu l’occasion de voir à l’œuvre d’autres machines moins complexes au Castel Turing, elle aurait sans doute tourné les talons et pris la fuite.

Finalement, malgré tout, les images s’éteignirent, la scène redevint vide et l’autel cracha un ruban de papier perforé, que le prêtre replia soigneusement avant de le confier à l’un de ses acolytes. Après une brève prière d’action de grâces, le prêtre introduisit la deuxième bande dans l’autel, et tout le processus recommença, cette fois avec des images différentes mais tout aussi remarquables.

Et cela continua, bande après bande. Quand la princesse Nell se fut accoutumée au bruit et aux vibrations du Magicien, elle se mit à prendre goût à ces images qui lui semblaient refléter une certaine qualité artistique – plus proche d’une création de l’esprit humain, sans aucun caractère mécanique.

Le Magicien toutefois était indéniablement une machine. Elle n’avait pas encore eu le loisir de l’étudier en détail, mais, après toutes ses expériences dans les autres châteaux du roi Coyote, elle avait l’impression qu’il s’agissait encore une fois d’une machine de Turing.

Son étude approfondie du Marché aux Chiffreurs, et en particulier des livres de règles employés par ces derniers pour répondre aux messages, lui avaient en effet enseigné qu’en dépit de toute sa complexité ce n’était jamais qu’une nouvelle machine de Turing. Elle était montée jusqu’au château du roi Coyote pour vérifier si le Roi répondait à ses messages en se conformant à des règles analogues. Auquel cas, l’ensemble du système – l’ensemble du royaume – ne serait rien d’autre qu’une vaste machine de Turing. Et comme elle l’avait constaté, durant son séjour au cachot, en communiquant avec le duc mystérieux par l’entremise de messages inscrits sur une chaîne, une machine de Turing, si complexe soit-elle, n’avait rien d’humain. Elle n’avait pas d’âme. Elle était incapable de faire ce que faisait un homme.

La treizième bande fut introduite dans l’autel, et la machinerie se mit à gémir, puis à ronfler, puis à gronder. Les images apparaissant au-dessus de la scène se firent encore plus exotiques et délirantes, et, en contemplant les visages du prêtre et des acolytes, la princesse Nell put constater que même eux étaient surpris ; qu’ils n’avaient encore jamais rien vu de semblable. Plus les minutes passaient, et plus les images devenaient fragmentées et bizarres, pures incarnations de concepts mathématiques ; finalement, l’obscurité complète envahit la scène, seulement traversée de rares éclairs colorés aléatoires. Le Magicien s’était mis dans un tel état que tous se sentaient piégés dans les entrailles d’une machine colossale capable à tout moment de les pulvériser. Le jeune enfant de chœur finit par craquer et s’enfuit par l’allée centrale. En moins d’une minute, les acolytes firent de même, l’un après l’autre, reculant pas à pas jusqu’à mi-longueur de l’allée, avant de faire demi-tour pour détaler au pas de course. Finalement, même le grand-prêtre tourna les talons et s’enfuit. Le grondement des machines avait atteint désormais une intensité propre à faire croire à un séisme mémorable, et Nell dut se retenir en posant une main sur l’autel. La chaleur émanant de l’arrière de la machine était comparable à celle d’une forge, et Nell apercevait un faible éclat émanant de ses entrailles, preuve que certaines bielles étaient chauffées au rouge.

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