George Martin - L'Ombre maléfique

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L'Ombre maléfique: краткое содержание, описание и аннотация

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Haï de tous et constamment en butte aux intrigues de sa propre sœur, la reine régente Cersei, Tyrion le Lutin se démène de son mieux pour préserver Port-Réal et rallier à la cause de sa maison de grands seigneurs rétifs. Le nouveau roi du Nord, Robb Stark, menace les domaines Lannister et expédie sa mère auprès de Renly Baratheon, rival direct de son propre frère, Stannis. Obtiendra-t-elle l’union sacrée contre l’adversaire commun ? Que pèse la bonne volonté des hommes face aux rivalités des dieux ou des puissances occultes qui se déchaînent en leur nom ? Comment Winterfell lui-même ne serait-il pas submergé sous les vagues d’adeptes du dieu Noyé ? Que peut la Garde de Nuit face aux sauvageons, complices insidieux des Autres ? A l’évidence, l’hiver vient pour le royaume des Sept Couronnes.
Maléfices, émeutes, guerre, confusion, haine, meurtres et démence, voilà ce que présageait, semble-t-il, sous des noms divers, la comète rouge : l’imminence d’un chaos sanglant. Fétu que l’individu – qu’il s’appelle Arya, Sansa, Bran, Tommen, Myrcella… – dans cette furia de mort. Fétu que l’enfance, et pourtant, quelle vitalité !

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Craster, Craster et son fortin, les frères noirs en avaient rebattu les oreilles de Jon. Il allait désormais le voir de ses propres yeux. Après sept villages déserts, on en était unanimement venu à redouter de trouver la résidence de Craster aussi morte et lugubre qu’eux, mais on n’aurait apparemment pas à subir cette nouvelle épreuve. Peut-être le Vieil Ours y obtiendra-t-il enfin des bribes d’explication ? Au moins serons-nous à l’abri de la pluie…

A en croire Thoren Petibois, sa détestable réputation n’empêchait pas Craster d’être un ami de la Garde. « Qu’il soit à demi dément, je ne le nie pas, avait-il dit à Mormont, mais, si vous passiez toute votre vie dans ces bois maudits, vous le seriez aussi. A cela près, jamais il n’a refusé d’héberger l’un de nos patrouilleurs, et il n’aime pas Mance Rayder. Il nous sera de bon conseil. »

Qu’il nous procure seulement un repas chaud et de quoi nous sécher, je n’en demande pas davantage. Non content, lui, d’accuser Craster de parricide et de fausseté, de viol et de pleutrerie, Dywen le suspectait de traficoter avec marchands d’esclaves et démons. « Et pire…, ne manquait-il pas d’ajouter, ses dents de bois en castagnettes. Y vous répand, brrrr ! comme une odeur froide… »

« Jon ? commanda Mormont, va le long de la colonne annoncer la nouvelle. Et veille que les officiers le rappellent à chacun : je ne veux pas d’ennuis avec les femmes de Craster. Bas les pattes et bouche cousue.

— Bien, messire. » Il rebroussa chemin, tout au plaisir, même précaire, de tourner le dos à la pluie. Tous ceux qu’il croisait semblaient en larmes. La colonne s’échelonnait dans les bois sur un demi-mille.

Au milieu du train des équipages, Samwell Tarly ballottait en selle sous un large chapeau flapi. Il montait un cheval de trait et guidait les autres. La pluie qui tambourinait sur le capuchon de leurs cages énervait les corbeaux qui se démenaient en poussant des couacs. « Tu as mis un renard avec eux ? » blagua Jon.

Le bord du chapeau fit gouttière lorsque Sam releva la tête. « Oh, Jon ! salut. Non, c’est la pluie qu’ils détestent, tout comme nous.

— Comment va, toi ?

— Spongieusement. » Il grimaça un sourire mou. « Rien ne m’a tué jusqu’ici, néanmoins.

— Bon. On arrive au manoir de Craster. Si les dieux se montrent compatissants, nous dormirons au coin du feu. »

Sam prit un air sceptique. « Edd-la-Douleur dépeint Craster comme un cannibale qui épouse ses propres filles et respecte uniquement les lois qu’il fabrique. Et Grenn tient de Dywen qu’il a du sang noir dans les veines. Et comme sa sauvageonne de mère a couché avec un patrouilleur, il n’est qu’un bâ… » Il s’aperçut de sa gaffe et demeura pantois.

« Qu’un bâtard, acheva Jon avec un rire. Tu peux le dire, Sam. Le mot m’est connu. » Il éperonna son bidet. « Me faut partir en chasse de ser Ottyn. Ah…, ne va pas lutiner les femmes de Craster. » Un genre de mise en garde dont n’avait que faire Samwell Tarly. « Pour l’instant, trêve de bavardages. » Ser Ottyn Wythers pataugeait péniblement de conserve avec l’arrière-garde. De la même génération que Mormont, ce petit homme au teint de pruneau semblait toujours fatigué, même à Châteaunoir, et la pluie qui l’avait implacablement rossé lui fit accueillir le message avec un ouf franc et massif. « Lessivé jusqu’à l’os qu’elle m’a, et même mes douleurs de cul se plaignent de douleurs de cul. »

Pour regagner son poste en tête, Jon préféra, comme accoutumé, couper par le profond des bois. Peu à peu s’estompa, dégluti par la végétation détrempée du hallier, le tohu-bohu de bêtes et d’hommes, et seul se perçut bientôt l’opiniâtre clapotis de l’eau sur les buissons, les arbres, la rocaille. Et là-dedans, il faisait aussi sombre, en plein après-midi, qu’à la nuit tombante. La sente que suivait Jon serpenta d’abord entre des mares et des éboulis, puis parmi d’énormes chênes et des vigiers vert-de-gris, des fûts de ferrugiers noirs. Parfois, leurs frondaisons formaient dais et, bref répit, suspendaient le tambourinement de la pluie sur son crâne. Il dépassait un châtaignier terrassé par la foudre et submergé d’églantines blanches quand lui parvint comme un bruissement des taillis. « Fantôme, appela-t-il, ici, Fantôme. »

Or c’est Dywen qui, monté sur un bidet gris et hirsute, émergea finalement de la verdure, ainsi que Grenn, à cheval aussi. Le Vieil Ours avait déployé des éclaireurs de part et d’autre du corps principal, tant afin de couvrir sa marche que pour prévenir toute approche hostile, et, par surcroît de précaution, les détachait toujours par paires.

« Ah, c’est toi, lord Snow ! sourit Dywen du sourire boisé que lui faisait son râtelier postiche et branlant. Cru qu’ moi et l’ gosse’ n’avait affaire à l’un d’ ces Aut’. Perdu ton loup ?

— Filé chasser. » Fantôme n’aimait pas traînasser en compagnie de la colonne, mais il ne s’en éloignait guère et, lorsqu’on dressait le camp, savait parfaitement retrouver la tente du commandant.

« Pêcher, j’ dirais, vu c’ qu’y pleut.

— Ma mère disait toujours : “La pluie fait pousser la récolte”, intervint Grenn dans un sursaut d’espoir.

— Mouais, la récolte des moisissures…, maugréa le vieux. C’ qu’y a d’ mieux, dans un’ pluie com’ ça, c’est qu’on a pas à prend’ un bain. » Ses dents émirent un clic-clac ligneux.

« Buckwell a trouvé Craster, leur annonça Jon.

— L’avait paumé ? » Dywen ricana sous cape. « F’rez ben, ’tits coqs, d’aller pas lui plumer ses poules, hein ? »

Jon sourit. « Les veux toutes pour toi seul, Dywen ? »

Nouveau clic-clac ligneux. « S’ pourrait. L’a dix doigts, Craster, et qu’un’ queue, peut pas compter pus qu’onze. Quèqu’-z-unes en moins, verrait qu’ du feu.

— Sans blague, il en a combien ? demanda Grenn.

— Pus qu’ t’en auras jamais, frangin. Et sans s’ fouler, pisqu’y s’ les fait lui-même… V’là ta bête, tiens, Snow. »

Sa blanche fourrure hérissée dru contre l’averse et la queue dressée, le loup, en effet, trottinait déjà à la hauteur de Jon, si silencieux que celui-ci n’aurait su préciser à quel instant il avait reparu. Son odeur fit broncher la bête de Grenn ; ils avaient beau le côtoyer depuis plus d’un an, sa présence affolait encore les chevaux. « Viens, Fantôme. » Et ils s’élancèrent tous deux vers le fort de Craster.

Si Jon ne s’était jamais attendu à voir le moindre château de pierre au-delà du Mur, il ne s’en était pas moins figuré trouver ce jour-là une espèce d’enclos palissé de pieux, avec motte et braie et donjon de bois. Ce qu’il découvrit à la place comportait un tas de fumier, une porcherie, un parc à moutons – vide – et un édifice aveugle, bas, tout en longueur qui, couvert de tourbe et bricolé de rondins, de claies, de torchis, ne méritait guère le nom d’habitat. Planté sur un ressaut trop modeste pour s’appeler colline, l’ensemble était cerné par un remblai de terre. Des ruisselets brunâtres dévalaient la pente par toutes les brèches ouvertes dans l’enceinte par la voracité de la pluie, et ils allaient grossir la courbe d’un petit torrent que sa crue déjà bourbeuse emportait ensuite, furieux, droit au nord.

Au sud-ouest béait une porte que flanquaient deux grands mâts surmontés de crânes, l’un d’ours, l’autre de bélier. Au premier de ceux-ci, nota Jon tout en rentrant dans les rangs du convoi, adhéraient toujours des lambeaux de barbaque. Au-delà, déjà les gens de Jarman Buckwell et de Thoren Petibois s’affairaient qui à parquer les bêtes côte à côte, qui à tâcher de monter les tentes. Dans leur soue, des portées de gorets fouaillaient trois énormes truies. Non loin, nue sous la pluie dans un potager, une fillette arrachait des carottes, et deux femmes ligotaient pour l’égorger un porc dont les glapissements d’angoisse suraigus avaient quelque chose d’humain. Les copieux jurons dont Chett les abreuvait n’empêchaient nullement ses limiers d’y répliquer par des jappements et des aboiements forcenés, et deux chiens de Craster les leur retournaient à qui mieux mieux, babines retroussées. La vue de Fantôme en fit détaler quelques-uns, pendant que les autres grondaient et clabaudaient éperdument, mais, tout comme son maître, le loup-garou les ignora.

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