George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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C’était aux franges du tokar que se distinguait la position sociale de chacun, tenait-elle du capitaine Groleo. Dans cette pièce vert frais située tout en haut de la pyramide, il y avait deux négriers frangés d’argent, cinq d’or, et un seul, le Grazdan doyen, frangé de grosses perles blanches qui tintaient doucement dès qu’il s’agitait sur son siège ou bougeait un bras.

« On peut pas vendre du demi-entraîné, disait aux autres un des Grazdan frangés d’argent.

— On peut bien, si son or est bon, répliqua un plus gras frangé d’or.

— C’est pas de l’Immaculé. Ça n’a pas tué ses têtards. Si ça lâche pied durant la bataille, c’est nous qu’on aura la honte. Et même si on coupe cinq mille gamins crus demain, ça serait pas vendable avant dix ans. On lui dirait quoi, au prochain client qui demanderait de l’Immaculé ?

— On lui dira d’attendre, fit le gros lard. Tant vaut or en poche qu’or à venir. »

Elle les laissait débattre et, tout en feignant avec soin l’ignare impassible, sirotait son vin de persiâcre. Je les aurai tous, à n’importe quel prix, se dit-elle. La ville comptait une centaine de marchands d’esclaves, mais les huit plus gros se trouvaient sous ses yeux. Quand il s’agissait de vendre du concubin, du scribe ou de l’agricole, du précepteur ou de l’artisan, ces huit-là étaient rivaux, mais l’alliance scellée par leurs ancêtres les faisait un pour ce qui était de fabriquer puis vendre de l’Immaculé. La brique et le sang bâtirent Astapor, et la brique et le sang sa population.

Finalement, Kraznys annonça la décision prise. « Dis-y qu’elle aura les huit mille, si son or est à suffisance. Et les six cents, si c’est ce qu’elle veut. Dis-y de revenir dans un an, et on y vendra un autre deux mille.

— Dans un an, je serai à Westeros, répondit-elle après traduction. C’est maintenant qu’il me les faut. Si parfaitement entraînés que soient les Immaculés, beaucoup succomberont sur le champ de bataille. J’aurai besoin des novices pour prendre leur place et ramasser l’épée qu’ils laisseront tomber. » Elle reposa son vin, s’inclina vers la petite esclave. « Informe Leurs Bontés que je veux même les bambins qui ont encore leurs chiots. Informe-les que je paierai autant pour le châtré d’hier que pour l’Immaculé coiffé d’un casque à pointe. »

La fillette transmit. La réponse fut encore non.

Daenerys fronça des sourcils contrariés. « Fort bien. Dis-leur que je paierai double, à condition d’avoir le tout.

— Double ? » Le gros lard frangé d’or en demeura baveux.

« Cette petite pute est vraiment trop conne, fit Kraznys mo Nakloz. Demandons-y le triple, je dis, moi. Elle est assez désespérée pour banquer. Demandons-y dix fois le prix de chaque esclave, allez. »

A la différence de l’interprète, le grand Grazdan à barbe en pointe baragouinait plus qu’il ne parlait la langue des Sept Couronnes. « Votre Grâce, grogna-t-il, Westeros riche, oui, mais vous pas reine maintenant. Peut-être pas reine jamais. Même Immaculés peuvent perdre batailles face à sauvages chevaliers d’acier. Je rappelle, Leurs Bontés d’Astapor vendent pas viande pour vent promesse. Avez-vous or et marchandises assez pour payer tout que vous voulez ?

— Votre Bonté connaît la réponse aussi bien que moi, rétorqua-t-elle. Vos gens ont visité de fond en comble mes bateaux et inscrit sur leurs registres chaque perle d’ambre et chaque sachet de safran. A combien se montent mes possessions ?

— A de quoi s’acheter un mille, fit-il avec un sourire méprisant. Mais vous payez double, vous dites. Alors cinq cents, voilà tout ce que vous achetez.

— Votre jolie couronne pourrait payer un cent de plus, lâcha le gros lard en valyrien bâtard. Votre couronne aux trois dragons. »

Elle attendit que l’offre lui soit traduite. « Ma couronne n’est pas à vendre. » Après avoir vendu celle de leur mère, Viserys avait perdu le peu de joie qui lui restait pour n’être plus que rage. « Et je ne réduirai pas davantage mon peuple en esclavage, pas plus que je ne vendrai ses chevaux et ses biens. Mes bateaux, en revanche, sont à vous si vous les voulez. Le gros cotre Balerion comme les galères Vhagar et Meraxès. » Elle avait prévenu Groleo et les deux autres capitaines qu’on en viendrait peut-être là, malgré leurs protestations furibondes qu’ils n’en voyaient pas la nécessité. « Trois bons bateaux devraient valoir plus qu’une poignée d’eunuques marmiteux. »

Sur un regard du gras Grazdan, les palabres à voix basse reprirent. « Deux mille, finit par dire la barbe en pointe en leur nom à tous. C’est trop, mais Nos Bontés très généreuses, et vous très très besoin. »

Deux mille ne suffiraient jamais à réaliser ce qu’elle projetait. Il me les faut tous. Elle savait à présent ce qu’il lui restait à faire, mais c’était d’un goût si saumâtre que, tout sirupeux qu’il était, le vin de persiâcre échouait à en radoucir la déglutition. Elle avait eu beau tourner, retourner le problème et se débattre et regimber, il n’existait pas d’autre solution. Je n’ai pas le choix. « Accordez-moi le tout, dit-elle, et je vous concède un dragon. »

Elle entendit à ses côtés Jhiqui ravaler son souffle. Kraznys glissa un sourire vers ses compères. « Vous l’avais-je pas dit ? N’importe quoi, qu’elle allait nous donner. »

Barbe-Blanche s’écarquillait d’un air aussi incrédule que scandalisé. Sa main tremblait, crispée sur son bâton de ronce. « Non. » Il vint ployer un genou devant Daenerys. « Votre Grâce, je vous en conjure, reconquérez votre trône avec vos dragons, pas avec des esclaves. Gardez-vous de faire…

— Il ne vous appartient pas de me dicter mon devoir. Ser Jorah ? Veuillez m’épargner la présence d’Arstan. »

Mormont empoigna rudement le vieillard par un coude, le remit sur pied et le poussa vers la terrasse.

« Exprime à Leurs Bontés mes regrets pour cette interruption, reprit-elle en se tournant vers la fillette. Informe-les que j’attends leur réponse. »

Leur réponse, elle la connaissait déjà ; malgré tous leurs efforts pour ne pas sourire, leurs yeux pétillaient de satisfaction. Astapor pouvait bien détenir des milliers d’eunuques et davantage encore de mioches prêts à châtrer, toujours n’y avait-il de par le vaste monde et en tout et pour tout que trois dragons vivants. Et les Ghiscaris se damneraient pour des dragons. Cela se concevait, d’ailleurs. A cinq reprises, l’ancienne Ghis n’avait-elle pas, au printemps du monde, dû affronter Valyria et, à cinq reprises, été pis que déconfite ? Et ce, pour la bonne et simple raison que l’Apanage possédait des dragons et l’Empire aucun ?

Le doyen Grazdan se trémoussa sur son siège, faisant doucement tinter chacune de ses perles. « Un dragon selon notre choix, décréta-t-il d’une petite voix dure. Le noir est le plus gros et le plus prospère.

— Il s’appelle Drogon. » Elle hocha du chef.

« La totalité de vos avoirs, exception faite de votre couronne et de votre attirail de reine que nous daignerons vous laisser. Les bateaux, les trois. Et Drogon.

— Marché conclu, dit-elle en ouestrien.

— Conclu », acquiesça-t-il en son valyrien pâteux.

Ses compères firent tour à tour de même. « Conclu, traduisit au fur et à mesure la petite esclave, conclu, conclu, conclu…, huit fois conclu.

— Les Immaculés apprendront tôt ou tard son jargon barbare, fit spécifier Kraznys mo Nakloz, une fois les détails réglés. Mais elle aura d’ici là besoin d’un esclave pour leur parler. Dis-y de te prendre. Dis-y qu’on y en fait cadeau, comme gage que c’est bien topé.

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