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Ursula Guin: Les tombeaux d'Atuan

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Ursula Guin Les tombeaux d'Atuan
  • Название:
    Les tombeaux d'Atuan
  • Автор:
  • Издательство:
    OPTA
  • Жанр:
  • Год:
    1977
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-7201-0082-X
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Les tombeaux d'Atuan: краткое содержание, описание и аннотация

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Arha veille sur les tombeaux. Depuis la naissance de Terremer. A quatorze ans, elle est devenue la Grande Prêtresse du Lieu où dorment les puissances du passé. Son royaume est celui des ténèbres. Elle ne connaît d’autre promenade que celle du labyrinthe qui la conduit d’une ombre à une autre. Elle garde. Son existence se confond avec l’éternité. Jusqu’au jour où apparaît Ged, le Sorcier de Terremer, venu quérir dans les Tombeaux l’anneau d’Erreth-Akbe. Selon la loi très ancienne, parce qu’il a violé le Lieu, il doit mourir dans l’obscurité. Mais Arha a d’autres desseins : Ged l’Epervier doit lui appartenir. Il doit devenir son captif, afin que, nuit après nuit, elle puisse l’épier, le posséder.Mais l’horreur qui protège Erreth-Akbe œuvre pour rapprocher le magicien prisonnier de la jeune Prêtresse des Tombeaux.

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Dans l’enceinte du Lieu – c’était le seul nom qu’il possédait, car c’était le plus ancien et le plus sacré de tous les lieux des Quatre Contrées de l’Empire Kargade – vivaient environ deux cents personnes, et il s’y trouvait de nombreux bâtiments : trois temples, la Grande et la Petite Maison, le quartier des gardes eunuques ; et, tout près de l’extérieur des murs, la caserne, ainsi qu’un grand nombre de cabanes où logeaient les esclaves, les entrepôts, la bergerie avec les moutons et les chèvres, et les bâtiments de la ferme. De loin, du haut des sèches collines de l’ouest où rien ne poussait que la sauge, l’herbe à fourrage en bouquets épars, et les plantes du désert, cela ressemblait à une petite ville. Même de très loin, sur les plaines orientales, on pouvait voir en levant les yeux le toit d’or du Temple des Dieux Jumeaux clignoter et scintiller au pied des montagnes comme un grain de mica dans une corniche rocheuse.

Le temple lui-même était un cube de pierre couverte d’un enduit blanc, sans fenêtres, avec un portail bas. Plus prétentieux, et plus neuf de quelques siècles, était le Temple du Dieu-Roi, un peu plus bas, avec un haut portique et une rangée d’épaisses colonnes blanches aux chapiteaux peints, chaque colonne faite d’un solide tronc de cèdre, arbres apportés par bateau de Hur-en-Hur, le pays des forêts, et traînés par les efforts de vingt esclaves, à travers les plaines dénudées, jusqu’au Lieu. Ce n’était qu’après avoir vu le toit d’or et les colonnes claires que le voyageur arrivant de l’est découvrait, plus haut sur la Colline du Lieu, dominant tous les autres, fauve et désolé comme le désert, le plus ancien des temples de sa race : l’immense et basse Salle du Trône, aux murs rapetassés, au dôme aplati et croulant.

Derrière la Salle, tout autour de la crête de la colline, courait une muraille de roche massive, construite sans mortier, à moitié écroulée par endroits. À l’intérieur de la boucle décrite par cette muraille, plusieurs pierres noires hautes de cinq à six mètres jaillissaient de terre comme autant de doigts gigantesques. Quand le regard les avait rencontrées, il y revenait sans cesse. Elles se dressaient là, riches de signification ; et pourtant on ne pouvait dire ce qu’elles signifiaient ! Il y en avait neuf. L’une était droite, les autres plus ou moins inclinées, deux gisaient à terre. Elles étaient incrustées de lichen gris et orangé comme des éclaboussures de peinture, à l’exception d’une seule, nue et noire, avec un éclat sourd. Elle était lisse au toucher, mais sur les autres, sous la croûte de lichen, on voyait ou plutôt l’on sentait avec les doigts de vagues gravures, formes, signes. Ces neuf pierres étaient les Tombeaux d’Atuan. Elles se dressaient là, disait-on, depuis le temps des premiers hommes, depuis la création de Terremer.

Elles avaient été plantées dans l’obscurité, alors que les terres s’élevaient des profondeurs de l’océan. Elles étaient beaucoup plus anciennes que les Dieux-Rois de Kargad, plus anciennes que les Dieux Jumeaux, plus anciennes que la lumière. C’étaient les tombeaux de ceux qui régnaient avant que naisse le monde des hommes, ceux qu’on ne nommait pas, et celle qui les servait n’avait pas de nom.

Elle ne s’y rendait pas souvent, et jamais nul autre ne posait le pied sur ce terrain, en haut de la colline, à l’intérieur de la muraille de roche qui s’élevait derrière la Salle du Trône. Deux fois par an, à la pleine lune la plus proche de l’équinoxe de printemps et d’automne, avait lieu un sacrifice devant le Trône et elle sortait par la porte basse de derrière la Salle, portant un grand bassin de cuivre rempli de sang de bouc fumant ; ce sang, elle devait le verser, moitié au pied de la pierre noire debout, moitié sur l’une des pierres renversées enfoncées dans la terre rocailleuse, tachée par les offrandes sanglantes des siècles précédents.

Parfois Arha allait seule à l’aurore errer parmi les Pierres, essayant de déchiffrer les bosses et les traits confus des gravures, qui ressortaient mieux dans la lumière du soleil matinal ; ou bien elle s’asseyait là et contemplait les monts à l’ouest, puis les toits et les murs du Lieu qui s’étalaient en dessous d’elle, et observait les premiers signes d’activité autour de la Grande Maison et des quartiers des gardes, et les troupeaux de chèvres et de moutons partant pour leurs maigres pâturages près de la rivière. Il n’y avait jamais rien à faire parmi les Pierres. Elle y allait seulement parce qu’elle en avait le droit, parce qu’elle y était seule. C’était un endroit lugubre. Même dans la chaleur de midi, dans l’été du désert, il semblait y faire froid. Parfois le vent sifflait un peu entre les deux pierres les plus rapprochées, penchées l’une vers l’autre comme pour se dire des secrets. Mais nul d’entre eux n’était révélé.

Du Mur des Tombeaux partait un autre mur de roche, plus bas, décrivant un long demi-cercle irrégulier autour de la Colline du Lieu puis se perdant en direction de la rivière. Il n’était pas tant destiné à protéger le Lieu qu’à le couper en deux : d’un côté les temples et les maisons des prêtresses et des gardes, de l’autre les quartiers des soldats et des esclaves qui cultivaient la terre, soignaient le bétail, récoltaient le fourrage pour le Lieu. Aucun d’eux ne franchissait jamais le mur, sauf les soldats de la garde, à l’occasion de certaines fêtes très sacrées, et les joueurs de trompe et de tambour qui suivaient la procession des prêtresses ; mais ils ne franchissaient pas le portail des temples. Nul autre homme ne posait le pied dans l’enceinte du Lieu. Jadis il y avait eu des pèlerinages, des rois et des chefs venant des Quatre Contrées pour honorer ici leur culte ; le premier Dieu-Roi, un siècle et demi auparavant, était venu célébrer les rites du temple à lui dédier. Pourtant même lui ne pouvait approcher les Pierres Tombales, même lui devait manger et dormir à l’extérieur du mur ceinturant du Lieu.

Il était assez facile d’escalader ce mur en utilisant les fissures pour y poser les pieds. La Dévorée et une fillette appelée Penthe étaient assises au faîte de ce mur, un après-midi de fin de printemps. Elles avaient toutes les deux douze ans. Elles auraient dû être dans la salle de tissage de la Grande Maison, dans un immense attique de pierre ; on les croyait devant les grands métiers toujours tendus de laine noire, tissant l’étoffe noire des robes. Elles s’étaient faufilées au-dehors pour boire au puits dans la cour, et à ce moment Arha avait dit : « Viens ! » et avait conduit la fillette en bas de la colline, qu’elles avaient contournée pour qu’on ne puisse les apercevoir de la Grande Maison, courant jusqu’au mur. Maintenant, elles étaient assises sur son faîte, à trois mètres de haut leurs jambes nues pendant à l’extérieur, scrutant les plaines unies qui s’étendaient à l’infini vers l’est et le nord.

« J’aimerais voir la mer », dit Penthe.

— « Pour quoi faire ? » dit Arha, mâchant la tige amère d’une plante cueillie sur le mur. La terre aride avait fini de fleurir. Toutes les petites fleurs du désert, jaunes, roses et blanches, croissant bas et s’épanouissant vite, étaient sur le point de porter semence, éparpillant au vent de minuscules panaches et des ombrelles de cendre blanche, répandant leurs ingénieuses capsules à crochets. Le sol sous les pommiers du berger était un amoncellement de blanc et de rose meurtris. Les branches étaient vertes, les seuls arbres verts à des kilomètres autour du Lieu. Tout le reste, d’un horizon à l’autre, était d’une triste couleur fauve de désert, si ce n’était que les montagnes arboraient une nuance bleu argent à cause des premiers boutons de sauge.

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