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Ursula Guin: L'ultime rivage

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Ursula Guin L'ultime rivage
  • Название:
    L'ultime rivage
  • Автор:
  • Издательство:
    OPTA
  • Жанр:
  • Год:
    1977
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-7201-0083-8
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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L'ultime rivage: краткое содержание, описание и аннотация

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Des plus lointains horizons de Terremer, la nouvelle venait : la magie allait mourir. De terrifiantes histoires couraient, pareilles à des légendes retrouvées, faisant état de l’échec de la sorcellerie. Il semblait que les sources mêmes des pouvoirs anciens fussent asséchées. Et le prince Arren d’Enlad en vint ainsi à requérir l’assistance de Ged l’Archimage contre ce péril nouveau qui réalisait les très anciennes prophéties de Terremer, qui menaçait de faire basculer les forces de la vie dans le chaos noir de la mort. L’Ultime rivage, Terremer,

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Apparut alors un petit homme sans âge. Jeune, il ne l’était pas, de sorte qu’on devait le dire vieux, mais le mot ne lui seyait point. Son visage était desséché, couleur d’ivoire, et il avait un sourire agréable qui dessinait de longues courbes sur ses joues, « Qu’y a-t-il, Ged ? » fit-il.

Car ils étaient seuls, et il était l’une des sept personnes dans le monde qui connût le nom de l’Archimage. Les autres étaient le Maître Nommeur de Roke ; Ogion le Silencieux, le sorcier de Re Albi, qui jadis sur la montagne de Gont avait donné ce nom à Ged ; et la Dame Blanche de Gont, Tenar-de-l’Anneau, et un sorcier de village à Iffish, appelé Vesce ; et à Iffish encore, la femme d’un charpentier, mère de trois filles, ignorant tout de la magie, mais avisée en d’autres choses, et nommée Achillée ; et enfin, de l’autre côté de Terremer, dans le Lointain Ouest, deux dragons : Orm Embar et Kalessin.

— « Nous nous réunirons cette nuit », dit l’Archimage. « Je vais aller voir le Modeleur. Et je vais envoyer chercher Kurremkarmerruk, afin qu’il laisse ses listes de côté et aussi abandonne ses étudiants pour un soir, et qu’il vienne nous voir, même si ce n’est pas en chair et en os. Veux-tu t’occuper des autres ? »

— « Oui », dit le Portier, souriant, et il disparut ; et l’Archimage disparut également ; et la fontaine se parlait à elle-même, sereine et éternelle, dans la lumière de ce début du printemps.

Quelque part à l’ouest de la Grande Maison de Roke, et aussi quelquefois au sud, on peut apercevoir le Bosquet Immanent. Il ne figure pas sur les cartes, et aucun chemin n’y mène, sauf pour quelques initiés. Mais même les autres, les gens de la ville et les fermiers, peuvent le voir, toujours à une certaine distance : un bois d’arbres élevés dont les feuilles se parent d’une touche d’or rehaussant leur verdeur, même au printemps. Et ils estiment – les novices, les gens de la ville et les fermiers – que le Bosquet se déplace de façon déroutante. Mais en cela ils se trompent, car en réalité il est immobile. Ses racines sont les racines de l’être. C’est tout le reste qui se déplace.

Ged descendit de la Grande Maison à travers champs. Il ôta son manteau blanc, car le soleil était au midi. Un fermier qui labourait un coteau brun leva la main pour le saluer, et Ged répondit de même. Des petits oiseaux s’élevaient dans l’air en chantant. L’étincelet venait à peine de fleurir dans les friches et aux bords des routes. Tout là-haut, un faucon décrivit un ample arc dans le ciel. Ged éleva son regard et leva à nouveau la main. L’oiseau s’abattit comme une flèche, dans un désordre de plumes gonflées par le vent, et se posa juste sur le poignet offert, qu’il agrippa de ses serres jaunes. Ce n’était pas un épervier, mais un grand Endrefaucon de Roke, un faucon pêcheur rayé de blanc et de brun. Il regarda obliquement l’Archimage, puis fit claquer son bec crochu et le fixa en face, de ses deux yeux ronds d’or brillant. « Intrépide », lui dit l’homme dans le langage de la Création, « intrépide ».

Le grand faucon battit des ailes et l’enserra de ses griffes, le dévisageant toujours.

« Va, frère intrépide. »

Le fermier, au loin sur le coteau, sous le ciel lumineux, s’était arrêté pour regarder. Une fois, l’automne dernier, il avait vu l’Archimage prendre un oiseau sauvage sur son poignet, et l’instant d’après ce n’était plus un homme qu’il avait sous les yeux, mais deux faucons chevauchant le vent.

Cette fois, ils se séparèrent, sous le regard du fermier : le faucon prit son vol, l’homme continua sa marche à travers les champs boueux.

Il arriva au sentier qui conduisait au Bosquet Immanent, un sentier toujours rectiligne même lorsque le temps et le monde allaient de guingois autour de lui et, le suivant, il atteignit bientôt l’ombre des arbres.

Les troncs de certains d’entre eux étaient immenses. À les voir, on pouvait enfin croire que le Bosquet demeurait toujours immobile : ils étaient pareils à des tours immémoriales, grises d’ans, et leurs racines étaient pareilles à celles des montagnes. Pourtant ceux-là, les plus anciens, avaient parfois le feuillage rare, et bien des branches mortes. Et ils n’étaient point immortels. Parmi les géants croissaient de jeunes arbres hauts et vigoureux, avec de brillantes couronnes de feuillages, et des sauvageons, sveltes baguettes touffues guère plus grandes qu’une fillette.

Sous les arbres, le sol était tendre, enrichi par les feuilles mortes de toutes les années écoulées. Des fougères et de petites plantes sylvestres y croissaient, mais il n’y avait d’autre espèce d’arbre que celle-là, l’unique, qui n’a pas de nom dans la langue hardique de Terremer. Sous les branches, l’air recelait une fraîche senteur de terre, et dans la bouche se retrouvait un goût d’eau de source.

Dans une clairière, ouverte des années auparavant par la chute d’un arbre énorme, Ged rencontra le Maître Modeleur, qui vivait à l’intérieur du Bosquet, et n’en sortait jamais ou rarement. Ses cheveux étaient jaunes comme le beurre ; ce n’était pas un Archipélien. Depuis la restitution de l’Anneau d’Erreth-Akbe, les barbares de Kargade avaient mis fin à leurs incursions et conclu des traités de commerce et de paix avec les Contrées de l’Intérieur. Ce n’étaient point des gens aimables, et ils gardaient leurs distances. Mais de temps à autre un jeune guerrier ou un fils de marchand partait seul vers l’ouest, attiré par l’amour de l’aventure ou l’ardent désir d’apprendre la magie. Ainsi avait été le Maître Modeleur dix ans auparavant, jeune sauvage ceint d’une épée, empanaché de rouge, arrivant à Roke depuis Karego-At un matin pluvieux, et disant au Portier, dans un hardique impérieux et sommaire : « Je viens pour apprendre ! » Et maintenant, il se tenait dans la lumière d’or vert répandue sous les arbres, grand et bel homme à la longue chevelure blonde et aux étranges yeux verts, Maître Modeleur de Terremer.

Il se pouvait que lui aussi connût le nom de Ged, mais en tout cas il ne le prononçait jamais. Ils se saluèrent en silence.

« Que contemples-tu donc ? » questionna l’Archimage, et l’autre répondit : « Une araignée. »

Entre deux hauts brins d’herbe, dans la clairière, une araignée avait filé une toile, cercle délicatement suspendu. Les fils d’argent accrochaient la lumière du soleil. Au centre, la fileuse attendait, tache noir-gris et guère plus grosse que la pupille d’un œil.

« Elle aussi est une modeleuse », dit Ged, qui examinait la toile ingénieuse.

— « Qu’est-ce que le mal ? » interrogea le plus jeune des deux hommes.

La toile ronde, avec son centre noir, semblait les observer tous deux.

— « Une toile que nous, les hommes, nous tissons », fut la réponse de Ged.

Nul oiseau ne chantait dans ce bois. Il était silencieux et chaud dans la lumière de midi. Autour d’eux, les arbres et les ombres.

« Il y a des nouvelles de Narveduen et d’Enlad : les mêmes. »

— « Le sud et le sud-ouest. Le nord et le nord-ouest », dit le Modeleur, sans quitter des yeux la toile ronde.

— « Nous viendrons ici ce soir : c’est le meilleur endroit pour tenir conseil. »

— « Je n’ai aucun conseil à donner. » Le Modeleur regardait à présent Ged, et le regard de ses yeux verts était froid. « J’ai peur », dit-il. « Il y a de la peur. Il y a de la peur, à la racine. »

— « Oui », dit Ged. « Il faut rechercher les sources profondes, je crois. Nous avons trop longtemps joui de la lumière du soleil, lézardé dans la paix ramenée par l’Anneau ressoudé, en accomplissant de petite choses, en péchant dans les bas-fonds. Ce soir il nous faudra interroger les profondeurs. » Sur ce, il quitta le Modeleur, qui fixait toujours l’araignée dans l’herbe ensoleillée.

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