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Ursula Guin: L'ultime rivage

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Ursula Guin L'ultime rivage
  • Название:
    L'ultime rivage
  • Автор:
  • Издательство:
    OPTA
  • Жанр:
  • Год:
    1977
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-7201-0083-8
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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L'ultime rivage: краткое содержание, описание и аннотация

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Des plus lointains horizons de Terremer, la nouvelle venait : la magie allait mourir. De terrifiantes histoires couraient, pareilles à des légendes retrouvées, faisant état de l’échec de la sorcellerie. Il semblait que les sources mêmes des pouvoirs anciens fussent asséchées. Et le prince Arren d’Enlad en vint ainsi à requérir l’assistance de Ged l’Archimage contre ce péril nouveau qui réalisait les très anciennes prophéties de Terremer, qui menaçait de faire basculer les forces de la vie dans le chaos noir de la mort. L’Ultime rivage, Terremer,

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« Mon père croit que cette affaire, ainsi que l’histoire de Narveduen, est signe de l’activité d’une force maligne dans notre contrée. Il désire le conseil des Sages. ».

— « Qu’il t’ait délégué prouve que ce désir est pressant », dit l’Archimage. « Tu es son fils unique, et le voyage d’Enlad jusqu’à Roke n’est pas de courte durée. As-tu autre chose à me dire ? »

— « Seulement des contes de bonnes femmes des collines. »

— « Que disent les bonnes femmes ? »

— « Que les sorcières qui lisent la fortune dans la fumée et les flaques d’eau ne voient que malheurs, et que leurs philtres d’amour sont inopérants. Mais ce sont des gens qui ignorent la véritable magie. »

— « La bonne aventure et les philtres d’amour ne comptent guère, mais les vieilles femmes méritent d’être écoutées. Eh bien, ton message sera effectivement débattu par les Maîtres de Roke. Mais je ne sais, Arren, quel conseil ils pourront donner à ton père. Car Enlad n’est pas la première contrée d’où nous arrivent semblables nouvelles. »

Ce voyage d’Arren depuis le nord jusqu’à Roke, en passant par la grande île d’Havnor et en traversant la Mer du Centre, était son premier voyage. Ce n’était qu’au cours de ces dernières semaines qu’il avait vu des terres qui n’étaient pas sa terre natale, pris conscience de la distance et de la diversité des choses, et reconnu que le monde était grand, au-delà des plaisantes collines d’Enlad, et empli de gens. Il n’était point encore habitué à penser d’une façon universelle, et il fallut un moment avant qu’il comprenne.

— « De quelles autres contrées ? » interrogea-t-il alors, quelque peu consterné. Car il avait espéré ramener à Enlad un remède prompt.

— « Du Lointain Sud, d’abord. Récemment même du sud de l’Archipel, de Wathort. On n’accomplit plus de magie à Wathort, dit-on. Il est difficile d’en être sûr. Cette terre est depuis longtemps rebelle et peuplée de pirates, et écouter un négociant du Sud, c’est écouter un menteur, comme dit le proverbe. Pourtant l’histoire est toujours la même : les sources de la magie se sont taries. »

— « Mais ici, sur Roke… »

— « Sur Roke, nous n’avons rien ressenti de tout cela. Ici, nous sommes à l’abri de la tempête, du changement, et de la mauvaise fortune. Trop à l’abri, peut-être. Prince, que vas-tu faire à présent ? »

— « Je vais rentrer à Enlad dès qu’il me sera possible d’apporter à mon père une réponse claire sur la nature de ce mal, et sur son remède. »

Une fois de plus, l’Archimage le regarda ; et, cette fois, malgré tous ses efforts, Arren détourna les yeux. Il ignorait pourquoi, car rien de malveillant ne se lisait dans le regard de ces yeux sombres. Ils étaient sereins, calmes, compatissants.

Tous à Enlad respectaient son père, et il était le fils de son père. Nul ne le regardait jamais de cette façon : non en tant qu’Arren, Prince d’Enlad, fils du Prince. Régnant, mais en tant qu’Arren seulement. Il n’aimait pas penser qu’il redoutait le regard de l’Archimage, mais il ne pouvait l’affronter. Il semblait encore agrandir le monde autour de lui, et à présent non seulement Enlad sombrait dans l’insignifiance, mais aussi lui-même ; dans les yeux de l’Archimage, il n’était qu’une petite silhouette, toute petite, dans un vaste décor de terres encerclées par la mer, sur lesquelles planaient les ténèbres.

Il continua de cueillir la mousse vivace qui croissait dans les fissures des dalles de marbre, et il entendit en même temps sa voix, qui n’était devenue grave que depuis un an ou deux, dire, grêle et enrouée : « Et je ferai comme vous le commanderez. »

— « Tu dois obéissance à ton père, non à moi », dit l’Archimage.

Son regard était toujours posé sur Arren, mais maintenant le garçon relevait les yeux. En faisant acte de soumission, il s’était oublié lui-même, et il voyait à présent l’Archimage : le plus grand sorcier de Terremer tout entière, l’homme qui avait bouché le Puits Noir de Fundaur, ravi l’Anneau d’Erreth-Akbe aux Tombeaux d’Atuan et construit la muraille marine de Nepp aux fondations profondes ; le navigateur qui connaissait les mers depuis Astowelle jusqu’à Selidor ; le seul Maître de Dragons vivant. Il était là, agenouillé près d’une fontaine ; un homme de petite stature, et point jeune, un homme à la voix calme, aux yeux aussi profonds que le crépuscule.

Arren quitta en hâte sa position assise pour s’agenouiller cérémonieusement. « Mon Seigneur », dit-il en bafouillant, « laissez-moi vous servir ! »

Son assurance l’avait abandonné, son visage était empourpré, sa voix tremblait.

À son côté il portait une épée, dans un fourreau de cuir neuf incrusté de figurines rouge et or ; mais l’épée elle-même était fort simple, avec une garde usée de bronze argenté. Il la tira, en hâte, et en présenta la garde à l’Archimage, comme un lige à son prince.

L’Archimage n’avança pas la main pour toucher la garde de l’épée. Il la regarda, ainsi qu’Arren. « Ceci est à toi, pas à moi », dit-il. « Et tu n’es le serviteur de personne. »

— « Mais mon père a dit que je pouvais rester sur Roke jusqu’à ce que j’aie appris ce qu’était ce mal, et peut-être acquis quelque connaissance – je n’ai point de talent, je ne pense pas posséder de pouvoir, mais il y avait des mages parmi mes ancêtres. Si je pouvais d’une quelconque manière apprendre à vous servir… »

— « Avant d’être mages », dit l’Archimage, « tes ancêtres étaient rois. »

Il se leva, alla d’un pas silencieux et décidé jusqu’à Arren, et, prenant la main du garçon, le fit se relever. « Je te remercie pour cette offre de service, et, bien que je ne l’accepte pas maintenant, je le ferai peut-être, une fois que nous aurons tenu conseil sur ces questions. L’offre d’un cœur généreux n’est pas de celles que l’on refuse à la légère. Non plus qu’on ne doit repousser à la légère l’épée du fils de Morred !… Va, maintenant. Le garçon qui t’a conduit ici veillera à ce que tu manges, te baignes et te reposes. Va », et il fit avancer Arren, d’une douce poussée entre les omoplates, familiarité que nul n’avait jamais prise auparavant, et dont le jeune princes se fût offensé, venant de tout autre ; mais, de la part de l’Archimage, cela ressemblait à une vibration glorieuse. Car il s’était pris d’amour.

Arren était un garçon actif, qui se délectait dans les jeux, tirant orgueil et plaisir des arts de l’esprit et du corps, s’acquittant avec habileté des charges cérémonielles et officielles, qui n’étaient ni légères ni simples. Cependant il ne s’était jamais donné entièrement à quoi que ce fût. Tout lui était venu facilement, et il avait tout fait avec aisance : tout n’avait été qu’un jeu, et il avait joué à aimer. Mais, à présent, il était secoué au tréfonds de lui-même, non par un jeu, ni par un rêve, mais par l’honneur, le danger, la sagesse, par un visage couturé, une voix calme et une main sombre qui tenait, sans souci de son pouvoir, le bâton d’if qui arborait, près de la crosse, en argent serti dans du bois noir, la Rune Perdue des Rois.

Ainsi accomplit-on le premier pas hors de l’enfance, soudain, sans transition, sans regarder devant ni derrière, sans aucune prudence ni réserve.

Oubliant de prendre congé selon les règles de la courtoisie, il se précipita vers la porte, maladroit, radieux, obéissant. Et Ged l’Archimage le regarda partir.

Ged demeura un instant près de la fontaine, sous le frêne, puis leva son visage vers le ciel baigné de soleil. « Aimable messager, pour de mauvaises nouvelles », dit-il à mi-voix, comme s’il eût parlé à la fontaine. Celle-ci n’écouta pas, mais continua à bavarder en son langage argentin, et il lui prêta un moment l’oreille. Puis, se dirigeant vers une autre porte, qu’Arren n’avait pas vue, et qu’à la vérité peu d’yeux, auraient distinguée, d’aussi près qu’ils eussent regardé, il dit : « Maître Portier ! »

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