Robert Silverberg - Chroniques de Majipoor

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Majipoor, planète géante, abrite des dizaines de milliards d’habitants, humains, Hjorts, Métamorphes, Vroons, Skandars et autres étrangers. Parce que les métaux y sont rares, la technologie y est presque absente. Mais on y excelle dans les arts et les aménités de la vie. Jeune saute-ruisseau, Hissune est entré au service du Pontife de Majipoor. Il a accès au Registre des Ames où des millions d’habitants de Majipoor ont déposé au fil de milliers d’années des enregistrements de leurs souvenirs.
II suffit de prendre une capsule, de la glisser dans une fente spéciale et, d’un seul coup, c’est comme si on était devenu la personne qui a fait l’enregistrement.
Hissune en prend une et une autre et une autre encore, et c’est comme s’il voyageait à travers les continents démesurés, les océans interminables de Majipoor, comme s’il explorait les plaines, les déserts, les montagnes, les villes, les palais et les âmes aussi.

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— En outre, reprit-elle maladroitement, vous faites peur.

— Plus qu’un énorme Skandar velu ? Plus qu’un Su-Suheris à deux têtes ? demanda Vismaan en se tournant vers elle et en fixant sur elle son troublant regard sans paupières. Je pense, Thesme, que vous voulez dire que vous, vous vous sentez mal à l’aise avec les Ghayrogs.

— Non.

— Les préjugés dont vous parlez ne m’ont jamais été apparents pour moi. C’est la première fois que j’en entends parler. Est-ce que je vous dérange, Thesme ? Faut-il que je parte ?

— Non. Non. Ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire. Je veux que vous restiez ici. Je veux vous aider. Je n’éprouve ni crainte ni répulsion, absolument rien de négatif. J’essayais seulement de vous dire… j’essayais de vous expliquer comment sont les gens à Narabal, ce qu’ils ressentent, ou ce que je pense qu’ils ressentent et…

Elle but une grande gorgée de son vin.

— Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés là, reprit-elle. Je suis désolée. J’aimerais parler d’autre chose.

— Bien sûr.

Mais elle soupçonnait qu’elle l’avait blessé, ou au moins suscité une gêne en lui. À sa manière froide et mystérieuse, il semblait avoir une considérable pénétration, et peut-être avait-il raison, peut-être était-ce ses propres préjugés et sa propre gêne qui se faisaient jour. Elle avait mis un terme à toutes ses relations avec les humains ; elle se dit qu’il se pouvait fort bien qu’elle fût incapable de s’entendre avec qui que ce fût, humain ou créature d’une autre planète, et qu’elle eût montré à Vismaan par mille détails inconscients que son hospitalité n’était rien d’autre qu’un acte de volonté, artificiel et fait à moitié à contrecœur, dans le but de dissimuler une horreur fondamentale de sa présence dans la hutte. En était-il bien ainsi ? Il lui semblait, à mesure qu’elle vieillissait, comprendre de moins en moins bien ses propres motivations. Mais où que se trouvât la vérité, elle ne voulait pas qu’il eût la sensation d’être un intrus. Elle prit la décision de trouver dans les jours à venir des moyens de lui montrer que le fait de l’accueillir et de le soigner répondait à une sincérité profonde.

Cette nuit-là, elle dormit plus profondément que la nuit précédente, bien qu’elle ne fût pas encore habituée à dormir par terre sur un tas de feuilles de bubblebush ni à avoir quelqu’un avec elle dans sa hutte, et elle se réveilla toutes les deux ou trois heures. Chaque fois qu’elle se réveillait, elle regardait le Ghayrog et, chaque fois, elle le voyait occupé avec ses cubes. Il ne lui prêtait aucune attention. Elle essaya d’imaginer ce que c’était de prendre tout son sommeil pendant trois mois d’affilée et de passer le reste de son temps constamment éveillé ; elle se dit que c’était ce qu’il y avait de plus étranger dans sa nature. Et rester allongé heure après heure, incapable de se lever, incapable de dormir, incapable de dissimuler la gêne causée par sa blessure, utilisant les distractions qu’il avait sous la main pour passer le temps – rares étaient les tourments qui pouvaient être pires. Et pourtant son humeur ne changeait jamais : serein, calme, placide, impassible. Tous les Ghayrogs étaient-ils ainsi ? Ne se soûlaient-ils jamais, ne se mettaient-ils jamais en colère, ne se bagarraient-ils jamais dans les rues, ne se lamentaient-ils jamais sur leur sort et ne se querellaient-ils jamais avec leurs compagnons ? Si Vismaan était un échantillon représentatif, ils n’avaient aucune faiblesse humaine. Mais elle se rappela qu’ils n’étaient pas humains.

5

Le lendemain matin, elle fit prendre un bain au Ghayrog, l’épongeant jusqu’à ce que ses écaillent luisent, et changea sa literie. Après lui avoir donné à manger, elle sortit pour la journée, selon son habitude ; mais elle se sentit coupable de se promener seule dans la jungle tandis qu’il restait cloîtré dans la hutte et se demanda si elle n’aurait pas dû rester avec lui, pour lui raconter des histoires ou bien lui faire la conversation afin de soulager son ennui. Mais elle était consciente que si elle restait constamment à ses côtés, ils n’auraient bientôt plus rien à se dire et se porteraient très vraisemblablement sur les nerfs ; et, de toute façon, il avait des dizaines de cubes pour l’aider à échapper à l’ennui. Peut-être préférait-il rester seul la majeure partie du temps. En tout cas, elle-même avait besoin de solitude, plus que jamais maintenant qu’elle partageait sa hutte avec lui, et, ce matin-là, elle fit une longue reconnaissance, ramassant un assortiment de baies et de racines pour le dîner. À midi, il plut, et elle trouva refuge sous un vramma dont les larges feuilles la protégeaient parfaitement. Elle resta les yeux dans le vague et fit le vide dans son esprit, sentiments de culpabilité, doutes et craintes, le Ghayrog, sa famille, ses anciens amants, son chagrin et sa solitude. La paix qui s’installa en elle dura bien avant dans l’après-midi.

Elle s’accoutuma à vivre avec Vismaan. Il continuait à être accommodant et facile à contenter, s’amusant avec ses cubes et faisant montre d’une grande patience pour son immobilité. Ce n’est que rarement qu’il lui posait des questions ou amorçait quelque conversation que ce fût, mais il se montrait assez amical quand elle discutait avec lui et lui parlait de sa planète natale – pauvre et affreusement surpeuplée d’après ce qu’il semblait – et de la vie qu’il y menait, du rêve qu’il caressait de s’installer sur Majipoor et de l’excitation qui s’était emparée de lui quand il avait vu pour la première fois la beauté de sa planète adoptive. Thesme essaya de se le représenter manifestant de l’excitation. Ses cheveux serpentins s’agitant dans tous les sens, peut-être, au lieu de simplement se tortiller lentement. À moins qu’il n’exprimât l’émotion par des changements de son odeur corporelle.

Le quatrième jour, il quitta le lit pour la première fois. Avec l’aide de Thesme il se hissa debout, prenant appui sur sa béquille et sur sa jambe valide et posant précautionneusement l’autre par terre. Elle perçut une âcreté soudaine de son odeur – une sorte de grimace olfactive – et en conclut que sa théorie devait être exacte, que c’était bien de cette manière que les Ghayrogs exprimaient leur émotion.

— Comment va la jambe ? demanda-t-elle. Fragile ?

— Elle ne supportera pas mon poids. Mais la guérison est en bonne voie. Encore quelques jours, et je pense que je pourrai me tenir debout. Allez, aidez-moi à marcher un peu. Cette longue inactivité m’a rouillé.

Il s’appuya sur elle et ils sortirent, allant clopin-clopant jusqu’à la mare et en revenant lentement et précautionneusement. Il parut revigoré par la petite promenade. À sa grande surprise Thesme se rendit compte qu’elle était attristée par cette première manifestation d’amélioration, parce que cela signifiait que bientôt – dans une semaine ou deux ? – il serait assez fort pour partir, et elle ne voulait pas qu’il parte. Elle ne voulait pas qu’il parte . C’était une perception si étrange qu’elle en fût sidérée. Il lui tardait de retrouver son ancienne existence recluse, le privilège de dormir dans son propre lit, les promenades et les plaisirs de la forêt, sans avoir à se préoccuper de savoir si son hôte avait de quoi se distraire et tout cela ; par certains côté, elle trouvait de plus en plus irritant d’avoir le Ghayrog chez elle. Et malgré cela, et malgré tout cela, elle se sentait abattue et troublée à l’idée qu’il allait bientôt la quitter. Comme c’est étrange, se dit-elle, comme c’est bizarre, comme cela me ressemble bien.

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