Robert Silverberg - Chroniques de Majipoor

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Majipoor, planète géante, abrite des dizaines de milliards d’habitants, humains, Hjorts, Métamorphes, Vroons, Skandars et autres étrangers. Parce que les métaux y sont rares, la technologie y est presque absente. Mais on y excelle dans les arts et les aménités de la vie. Jeune saute-ruisseau, Hissune est entré au service du Pontife de Majipoor. Il a accès au Registre des Ames où des millions d’habitants de Majipoor ont déposé au fil de milliers d’années des enregistrements de leurs souvenirs.
II suffit de prendre une capsule, de la glisser dans une fente spéciale et, d’un seul coup, c’est comme si on était devenu la personne qui a fait l’enregistrement.
Hissune en prend une et une autre et une autre encore, et c’est comme s’il voyageait à travers les continents démesurés, les océans interminables de Majipoor, comme s’il explorait les plaines, les déserts, les montagnes, les villes, les palais et les âmes aussi.

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— Pourquoi me touchez-vous la tête ? demanda-t-il.

— C’est ce que nous faisons quand un humain est malade. Pour voir s’il a de la fièvre. Je n’ai pas d’instruments médicaux ici. Savez-vous ce que je veux dire quand je parle de fièvre ?

— Une température au-dessus de la normale. Oui. La mienne est élevée en ce moment.

— Souffrez-vous ?

— Très peu. Mais mes systèmes sont perturbés. Pouvez-vous m’apporter un peu d’eau ?

— Bien sûr. Et avez-vous faim ? Quel genre de choses mangez-vous normalement ?

— De la viande. Cuite. Et des fruits et des légumes. Et beaucoup d’eau.

Elle alla lui chercher à boire. Il se mit sur son séant avec difficulté – il semblait beaucoup plus faible que lorsqu’il avait clopiné dans la jungle ; il souffrait très probablement d’une réaction à retardement à ses blessures – et vida goulûment le bol en trois gorgées. Elle observait avec fascination les mouvements furieux de sa langue fourchue.

— Encore, dit-il.

Elle lui versa un second bol. Sa cruche à eau était presque vide et elle sortit pour la remplir à la source. Elle cueillit aussi quelques baies de thokka et les lui apporta. Il tint à bout de bras l’une des juteuses baies bleu-blanc, comme si c’était la seule manière dont il pouvait accommoder sur elle, et s’essaya à la faire rouler entre deux doigts. Thesme remarqua que ses mains étaient presque humaines, bien qu’il y eût deux doigts de plus et qu’il n’eût pas d’ongles, seulement des bourrelets écailleux courant latéralement le long des deux premières phalanges.

— Comment s’appellent ces fruits ? demanda-t-il.

— Thokkas. Ils poussent sur une plante grimpante partout dans Narabal. Si vous les aimez, je vous en apporterai autant que vous voulez.

Il goûta la baie avec circonspection. Puis sa langue se mit à aller et venir plus rapidement, il engloutit le reste et tendit la main pour en avoir une autre. Thesme se souvint de la réputation d’aphrodisiaque qu’avaient les thokkas, mais elle détourna la tête pour dissimuler son sourire et choisit de ne rien lui dire. Il avait dit qu’il était un mâle, donc les Ghayrogs avaient de toute évidence des sexes, mais avaient-ils des relations sexuelles ?

Elle eut soudain une image extravagante de Ghayrogs mâles répandant leur semence provenant de quelque orifice caché dans des baquets dans lesquels des Ghayrogs femelles grimpaient pour se féconder. Efficace mais pas très romantique, se dit-elle en se demandant si c’était effectivement ce qu’ils faisaient – fécondation à distance, comme les poissons, comme les serpents.

Elle lui prépara un repas de thokkas, de calimbots frits et de petits hiktigans aux nombreuses pattes et à la saveur délicate qu’elle prenait au filet dans le ruisseau. Il ne lui restait plus de vin, mais elle avait fait récemment une sorte de jus fermenté d’un gros fruit rouge dont elle ignorait le nom et elle lui en donna. Il semblait avoir un robuste appétit. Plus tard, elle demanda si elle pouvait examiner sa jambe et il acquiesça.

La fracture était dans la partie supérieure, dans le gras de la cuisse. Aussi épaisse que fût sa peau écailleuse, on distinguait à cet endroit des signes d’enflure. Elle y posa très délicatement le bout de ses doigts et palpa. Il émit un sifflement à peine audible, mais rien d’autre n’indiqua qu’elle accentuait son inconfort. Il sembla à Thesme que quelque chose remuait à l’intérieur de la cuisse. Les fragments brisés de l’os, peut-être. Mais les Ghayrogs avaient-il des os ? Elle en savait si peu, songea-t-elle maussadement – sur les Ghayrogs, sur la thérapeutique, sur tout.

— Si vous étiez humain, dit-elle, nous utiliserions nos machines pour voir la fracture, nous la réduirions et la maintiendrions en place jusqu’à ce que les parties se soudent. Est-ce la même chose pour vous ?

— L’os se soudera de lui-même, répondit-il. Je vais rapprocher les parties de la fracture par des contractions musculaires et les maintenir jusqu’à ce qu’elle guérisse. Mais je dois rester allongé pendant quelques jours pour éviter que le poids de ma jambe ne rouvre la fracture quand je serai debout. Cela vous ennuie-t-il si je reste ici durant ces quelques jours ?

— Restez aussi longtemps que vous voudrez. Aussi longtemps qu’il vous faudra rester.

— Vous êtes très gentille.

— J’irai en ville demain chercher des provisions. Voulez-vous quelque chose de particulier ?

— Avez-vous des cubes de divertissement ? Musique, livres ?

— Je n’en ai que quelques-uns ici. Je pourrai en prendre d’autres demain.

— Je vous remercie. Les nuits seront très longues pour moi quand je resterai allongé sans dormir. Les gens de ma race sont très friands de distractions, vous savez.

— J’apporterai tout ce que je pourrai trouver, promit-elle.

Elle lui donna trois cubes, une pièce, une symphonie et une composition chromatique, et vaqua à son rangement du soir. La nuit était tombée, de bonne heure comme d’habitude, si près de l’équateur. Elle entendit dehors une pluie légère qui recommençait à tomber. À l’ordinaire, elle aurait lu un peu, jusqu’à ce qu’il fasse trop sombre, puis elle se serait allongée pour dormir. Mais ce soir-là, tout était différent. Une mystérieuse créature reptilienne occupait son lit ; elle allait devoir installer par terre une nouvelle couche pour elle-même ; et toute cette conversation, la première qu’elle ait eue depuis tant de semaines, lui avait laissé l’esprit vibrant d’une vivacité inaccoutumée. Vismaan semblait satisfait avec ses cubes. Elle sortit et ramassa des feuilles de bubblebush, une double brassee puis une autre, et les répandit sur le sol près de la porte de sa hutte. Puis, allant voir le Ghayrog, elle lui demanda si elle pouvait faire quelque chose pour lui ; pour toute réponse, il secoua légèrement la tête sans détourner son attention du cube. Elle lui souhaita bonne nuit et s’allongea sur son lit de fortune. Il était assez confortable, plus qu’elle ne l’aurait cru. Mais elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Elle se tournait et se retournait, se sentant à l’étroit et ankylosée, et la présence de l’autre à quelques mètres d’elle semblait être signalée par une pulsation tangible dans son âme. Et il y avait l’odeur du Ghayrog, âcre, à laquelle elle ne pouvait échapper. Elle avait cessé d’y prêter attention pendant le dîner, mais là, allongée dans l’obscurité, ses terminaisons nerveuses au maximum de leur sensibilité, elle la percevait comme elle aurait perçu une sonnerie de trompette répétée à l’infini. De temps à autre, elle se dressait sur son séant et fixait dans l’obscurité Vismaan qui restait allongé, immobile et silencieux. Puis elle finit par succomber au sommeil, car quand les bruits du petit matin lui parvinrent, l’ensemble mélodieux et familier des cris et des pépiements, et que la lumière matutinale commença à pénétrer par l’embrasure de la porte, elle se réveilla désorientée comme on l’est souvent quand on a dormi profondément ailleurs que dans son lit habituel. Il lui fallut quelques instants pour rassembler ses idées, pour se souvenir où elle était et pourquoi.

Il l’observait.

— Vous avez passé une nuit agitée, dit-il. Ma présence vous dérange.

— Je m’y habituerai. Comment vous sentez-vous ?

— Ankylosé. Endolori. Mais je pense que cela commence à s’arranger. Je sens que le processus est en cours.

Elle lui apporta de l’eau et un bol de fruits. Puis elle sortit dans l’aube douce et brumeuse et se plongea rapidement dans la mare pour se baigner. Quand elle revint à la hutte, l’odeur la frappa avec violence. Le contraste entre l’air pur du matin et l’atmosphère de la hutte où flottait l’odeur âcre du Ghayrog était saisissant. Mais, une fois de plus, elle ne tarda pas à l’oublier.

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