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Robert Silverberg: Les Sorciers de Majipoor

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Robert Silverberg Les Sorciers de Majipoor

Les Sorciers de Majipoor: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Majipoor, planète géante, le pouvoir est partagé entre le Coronal qui représente, le Pontife qui administre, et la Dame des Rêves qui inspire dans leur sommeil les milliards d’humains et de membres d’autre espèces. A la mort d’un Pontife, le Coronal lui succède et nomme un nouveau Coronal. Jamais dans l’histoire multimillénaire de Majipoor, aucun n’a choisi son propre fils. Or, mille ans avant le règne de Lord Valentin, tandis que le Pontife Prankipin agonise, les ambitions attisent les passions. Prestimion est le candidat idéal bien qu’il n’ait pas été encore désigné par le Coronal en titre, Lord Confalume. Mais Confalume a un fils, Korsibar, d’autant de prestance que Prestimion. Et dont la soeur jumelle, la belle Thismet, est ambitieuse pour deux. Sous le règne pacifique et prospère de Prankipin, adepte des sciences occultes, oracles, mages et sorciers ont conquis la faveur des grands, puis de tout le peuple, embrumant les esprits et répandant le désir de connaître et de maîtriser l’avenir. La guerre qui s’annonce, dont personne ne veut, risque d’être aussi celle des ténèbres.

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Partout on portait des amulettes et des talismans, l’odeur de l’encens était omniprésente, le commerce des onguents à appliquer sur les montants et les pas de porte contre les forces du mal était devenu florissant. La mode s’instaura chez certains des nouveaux riches de consulter des devins pour ce qui avait trait à leurs affaires ou à leurs investissements, puis les plus respectables des nouveaux cultes et mystères reçurent la caution des plus cultivés et de la noblesse. Les femmes de l’aristocratie, rapidement imitées par les hommes, commencèrent à engager à leur service des astrologues et des voyants ; lord Prankipin, à son tour, donna sa bénédiction à ces pratiques nouvelles en passant de plus en plus de temps dans la compagnie de mages, de devins, de thaumaturges et autres faiseurs de miracles. Sa cour s’augmenta de sorciers et de magiciens dont la sagesse était régulièrement mise à contribution dans la conduite des affaires du gouvernement.

Quand lord Prankipin s’était retiré dans le Labyrinthe pour assumer les tâches du pontificat et que Confalume lui avait succédé, ces pratiques étaient trop profondément ancrées dans les mœurs pour que quiconque, y compris le nouveau Coronal, s’élève contre elles. Qu’il eût maintenu la suprématie des disciplines occultes par conviction intime ou qu’il eût habilement toléré un état de fait, nul ne l’avait jamais su, même ses plus proches conseillers ; mais, au fil des ans, il était devenu un partisan aussi convaincu des doctrines occultes que Prankipin l’avait jamais été. Avec un Pontife et un Coronal en parfait accord, la sorcellerie était devenue une pratique universelle sur Majipoor.

Ainsi, dans cette période d’indécision, quantité de maîtres des sciences occultes qui eussent autrefois été jugés étranges et bizarres furent en mesure d’offrir d’étranges et bizarres consolations aux millions – aux milliards – de citoyens effrayés dont l’âme s’emplissait d’inquiétude devant les incertitudes de l’avenir.

À Sisivondal, le centre commercial animé que traversaient toutes les caravanes reliant par voie de terre l’ouest d’Alhanroel aux opulentes cités du Mont du Château, le Mystère des Contemplateurs était le nom du rite par lequel les habitants espéraient repousser les démons redoutables qui risquaient d’errer librement à l’heure de la mort du Pontife.

Jamais la beauté ni l’élégance de Sisivondal n’attiraient un visiteur. La cité était posée au milieu d’une plaine dénudée, sans relief. On pouvait, en la quittant, parcourir quinze cents kilomètres dans n’importe quelle direction sans voir autre chose qu’un pays plat, sec et poussiéreux. Une ville morne et plate au cœur d’une morne et plate région, ayant pour seule caractéristique d’être le point de rencontre d’une douzaine de voies importantes.

Comme les rayons d’une roue géante, les larges routes traversant la plaine désolée se croisaient à cet endroit ; l’une arrivait du grand port d’Alaisor, à l’occident, trois venaient du nord, trois du sud et pas moins de cinq reliaient Sisivondal au gigantesque Mont du Château, loin à l’orient. Les boulevards et les avenues de la cité étaient disposés en cercles concentriques permettant une communication facile entre les différentes voies. Les rues courant entre les avenues circulaires étaient bordées d’entrepôts de neuf niveaux au toit plat, construits sur le même modèle, dans lesquels les marchandises destinées à être acheminées vers d’autres régions du continent pouvaient être déposées provisoirement.

C’était une ville sans intérêt mais indispensable, dont l’apparence s’accordait avec la fonction. Située dans une région où il ne pleuvait guère que deux mois dans l’hiver, Sisivondal était privée des luxuriants et magnifiques jardins d’agrément qui étaient la marque de toutes les cités de Majipoor ou presque. La monotonie de ses larges rues, nues et poussiéreuses sous l’œil implacable du soleil vert doré, n’était rompue que de loin en loin par des plantations d’arbres et d’arbustes rustiques et rabougris, le plus souvent disposés en longues rangées régulières le long des trottoirs : camagandas trapus, au tronc épais et aux feuilles tombantes gris-pourpre, sombres buissons de lumma-lumma, qui ressemblaient à des rochers feuillus et dont la croissance était si lente qu’ils auraient pu avoir été taillés dans la pierre, garavedas épineux qui ne fleurissaient qu’une fois tous les cent ans, lançant vers le ciel une unique hampe d’un noir menaçant, haute comme trois fois un homme.

Non, ce n’était pas une jolie ville. Mais c’est là que le culte des Contemplateurs avait vu le jour et les Contemplateurs, lors de la procession de leurs Mystères, apportaient, le temps d’un défilé, une beauté inhabituelle dans les rues mornes de Sisivondal.

Ils avançaient en chantant, en dansant, en psalmodiant le long des hautes façades des entrepôts identiques qui bordaient Grand Alaisor Avenue. En tête du cortège plusieurs dizaines de jeunes femmes en robe d’un blanc immaculé répandaient sur le sol d’éclatants pétales écarlate et or de fleurs d’alabandinas apportées à grands frais du Mont du Château ; des jeunes gens, des miroirs étincelants cousus sur leur pourpoint, les suivaient en dansant et en projetant dans les rues des baumes et des onguents. Ensuite, en rangs serrés, venait le gros des chanteurs, accompagnés des sons aigus des flûtes et des fifres, qui hurlaient à tue-tête : « Place aux objets sacrés ! Place ! Place ! »

Derrière, marchant seule, avançait une géante à l’aspect terrifiant, en hautes bottes rouges, portant un énorme bâton à deux têtes qu’elle tenait à deux mains et levait en cadence au-dessus de sa tête. Sur ses épaules massives était fixée une paire de puissantes ailes noires battant lentement, au rythme du tambour de deux musiciens masqués qui la suivaient à distance respectueuse. Derrière ce groupe venaient les initiés du culte, à six de front, le visage dissimulé par un voile noir flottant, la tête, aussi bien celle des hommes que celle des femmes, rasée de près et enduite de cire, de sorte que le sommet de leur crâne s’élevait au-dessus du voile tournoyant comme un dôme de marbre poli.

Ceux qui ouvraient la marche de ce groupe portaient les sept objets tenus par les Contemplateurs pour leurs possessions les plus sacrées, des objets qu’ils n’exposaient que dans les occasions les plus solennelles. L’un brandissait une lampe de pierre ciselée d’une forme curieuse, d’où une flamme effrayante à la pointe jaune jaillissait vers le ciel ; un autre une palme entrelacée de fils d’or, formant un serpent ondulant, prêt à mordre ; derrière venait l’image géante d’une main humaine, le majeur retourné d’une manière impossible et menaçante ; le quatrième initié tenait une urne d’argent, en forme de sein, d’où il versait dans les rues un flot inépuisable de lait fumant, doré et odorant ; un cinquième balançait d’un côté à l’autre de la rue un énorme éventail en bois, jusqu’au premier rang de la foule, où les spectateurs effrayés bondissaient en arrière. Un sixième portait l’effigie d’une petite divinité replète au teint rose, au visage dépourvu de traits ; un septième enfin avançait en titubant sous le poids d’un monstrueux phallus taillé dans un long bloc incurvé de bois pourpre.

— Contemplez et adorez ! criaient les fidèles.

De la poitrine des spectateurs s’élevait un cri en réponse.

— Nous contemplons ! Nous contemplons !

D’autres danseurs suivaient, aux mouvements frénétiques, saisis d’une fureur extatique, délirante, qui bondissaient d’un côté à l’autre de la rue comme si des langues de feu jaillissaient autour d’eux de la chaussée et poussaient des cris brefs, inarticulés, semblables à des jappements d’animaux affolés. Ils laissèrent la place à une paire d’imposants Skandars à la mine revêche portant entre eux, sur un gros poteau de bois, l’Arche des Mystères, qui passait pour renfermer les plus puissants et les plus sacrés des objets du culte, ceux qui ne devaient être montrés que dans les moments précédant la destruction de la planète.

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