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Orson Card: Le septième fils

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Orson Card Le septième fils
  • Название:
    Le septième fils
  • Автор:
  • Издательство:
    L'Atalante
  • Жанр:
  • Год:
    1991
  • Город:
    Nantes
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-905158-51-4
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Le septième fils: краткое содержание, описание и аннотация

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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Aliénor s’arrêta un instant sur la berge et regarda en arrière, vers son père assis sur le siège du chariot. Elle jeta un coup d’œil en aval, puis reporta le regard sur son père. Alvin comprit la question et fit non de la tête. Fidelity devait encore ignorer le sacrifice de Vigor. Des larmes importunes montèrent aux yeux d’Alvin, mais ceux d’Aliénor restèrent secs. Elle n’avait que quatorze ans, mais quand elle ne voulait pas pleurer, elle ne pleurait pas.

« Hue ! » lança Économe au cheval, et le petit chariot s’ébranla sous la pluie battante ; Fidelity grimaça tandis que les filles lui prodiguaient de petites tapes apaisantes. Elle promenait un regard fixe de son mari à la rivière, un regard éteint et aussi peu expressif que celui d’une vache. En certaines circonstances, une naissance par exemple, se dit Alvin, la femme devient un animal, l’activité cérébrale se ralentit au bénéfice du corps qui prend le relais pour accomplir sa tâche. Sinon, comment pourrait-elle endurer la douleur ? Comme si l’âme de la terre l’habitait ainsi qu’elle habite celle des animaux, pour l’intégrer à l’ensemble du monde vivant en la détachant de sa famille, de son époux, de toutes les brides de la race humaine, et pour la conduire dans la vallée de la maturité, de la cueillette, de la moisson et de la mort cruelle.

« Elle va être en sécurité, asteure, dit le forgeron. Et on a des chevaux pour vous sortir vot’ chariot d’la rivière.

— Ça s’calme, fit Mesure. Il pleut moins et l’courant est plus très fort.

— Dès que vot’ femme a posé l’pied sus la berge, ça s’est ralenti, dit celui qui ressemblait à un fermier. La pluie est après s’arrêter, c’est sûr.

— Vous avez passé l’plus dur quand vous étiez dans l’eau, renchérit le forgeron. Mais vous êtes tirés d’affaire, asteure. Reprenez-vous, mon vieux, y a encore d’l’ouvrage qui nous attend. »

À cet instant seulement, Alvin revint suffisamment à lui pour s’apercevoir qu’il pleurait. Il y a encore de l’ouvrage, c’est vrai, reprends-toi, Alvin Miller. Tu n’es pas une mauviette, et tu brailles comme un bébé. Il y en a d’autres qui ont perdu une dizaine d’enfants et qui continuent malgré tout de vivre leur vie. Toi, t’en as eu douze, et Vigor a vécu jusqu’à l’âge adulte, même s’il ne s’est jamais marié et n’a pas eu de descendance. Peut-être qu’Alvin ne pouvait retenir ses larmes parce que Vigor s’était offert en sacrifice ; peut-être qu’il pleurait parce que tout s’était passé si vite.

David toucha le bras du forgeron. « Laissez-le tranquille un p’tit moment, dit-il doucement. On a perdu not’ frère aîné y a pas dix minutes. Il a été coincé dans un arbre qui descendait l’courant.

— Il a pas été coincé, fit sèchement Alvin. Il a sauté sus l’arbre et sauvé not’ chariot, avec vot’ mère qu’était d’dans ! C’te rivière le lui a fait payer, moi j’vous l’dis, elle l’a puni. »

Placide s’adressa d’une voix neutre aux hommes du pays. « Elle l’a précipite contre l’rocher là-bas. » Ils regardèrent tous le rocher. On n’y voyait pas la moindre trace de sang, il avait l’air parfaitement innocent.

« La Hatrack, elle est sournoise, dit le forgeron, mais je l’avais encore jamais vue aussi mauvaise. J’suis désolé pour vot’ gars. Y a un plan d’eau calme plus loin où il va finir par aboutir. Tout ce qu’emporte la rivière se r’trouve là-bas. Quand la tempête se sera arrêtée, on y descendra pour ramener le… pour le ramener. »

Alvin s’essuya les yeux de sa manche, mais comme elle était trempée, le résultat ne fut guère probant. « Donnez-moi une minute et j’vais pouvoir faire ma part de travail », dit-il.

Ils attelèrent deux chevaux en renfort, et les quatre bêtes n’eurent aucun mal à sortir le chariot du courant, à présent beaucoup moins violent. On avait à peine regagné la route que le soleil perçait même les nuages.

« On peut jamais savoir, dit le forgeron. Par icitte, si l’climat vous plaît pas, vous avez même pas l’temps d’vous asseoir qu’il a déjà changé.

— Là, c’était différent, fit Alvin. C’te tempête-là, elle nous attendait…»

Le forgeron passa le bras autour des épaules d’Alvin et lui parla avec une grande douceur. « C’est pas pour vous offenser, monsieur, mais vous dites des sottises. »

Alvin l’ignora. « C’te tempête et c’te rivière, c’est nous qu’elles voulaient.

— Papa, fit David, t’es fatigué et t’as du chagrin. Tu devrais rester tranquille jusqu’à tant qu’on arrive à l’auberge et qu’on voye comment va maman.

— Ça sera un garçon, dit papa. Vous verrez. Il aurait été le septième fils d’un septième fils. »

Ils dressèrent l’oreille aussitôt, le forgeron comme les autres. Tout le monde savait qu’un septième fils héritait de certains dons, mais le septième fils d’un septième fils, c’était une naissance où se réunissaient le plus grand nombre de pouvoirs.

« Alors là, c’est pas pareil, dit le forgeron. Il aurait fait un fameux sourcier, c’est sûr, et l’eau, elle aime pas ça. » Les autres hochèrent la tête d’un air entendu.

« L’eau a voulu y mettre le holà, dit Alvin. Elle l’a voulu et elle a tout fait pour. Elle aurait tué Fidelity et l’bébé, si elle avait pu. Mais vu qu’elle y est pas arrivée, eh bien, elle a tué mon grand gars, Vigor. Et quand l’bébé naîtra, il sera le sixième fils, parce qu’il m’en reste plus que cinq de vivants.

— Y en a qui disent que ça fait aucune différence que les six premiers soyent ou non vivants », objecta un fermier.

Alvin ne répondit rien, mais il savait que ça en faisait une, de différence. Il avait cru que ce bébé serait un enfant miracle, mais la rivière s’en était mêlée. Si l’eau ne vous arrête pas d’une façon, elle y parvient d’une autre. Il n’aurait pas dû espérer un enfant miracle.

Le prix en était trop élevé. Tout ce qu’il vit, pendant le trajet jusqu’à l’auberge, ce fut Vigor ballotté dans l’étreinte des racines, charrié par le courant comme une feuille prise dans un tourbillon de poussière, et le sang qui s’écoulait de sa bouche pour étancher la soif meurtrière de la Hatrack.

V

La coiffe

La petite Peggy, debout à la fenêtre, regardait au cœur de la tempête. Elle voyait toutes ces flammes de vie, surtout l’une d’entre elles, si ardente qu’elle était pareille au soleil quand elle la fixait. Mais il y avait des ténèbres qui les entouraient. Non, même pas des ténèbres… du néant, on aurait dit une partie de l’univers que Dieu n’aurait pas terminée, et ça tournait autour des flammes de vie comme pour les arracher les unes aux autres, les entraîner, les engloutir. La petite Peggy savait ce qu’était le néant. Toutes les fois où ses yeux voyaient les flammes de vie jaune vif, il y avait aussi trois autres couleurs. L’ocre chaleureux de la terre. Le gris léger de l’air. Et le noir profond, le néant de l’eau. C’était l’eau qui s’en prenait à elles en ce moment. La rivière. Seulement, elle ne l’avait jamais vue si noire, si puissante, si terrifiante. Les flammes de vie lui paraissaient si minuscules dans l’obscurité.

« Qu’esse tu vois, fillette ? demanda grandpapa.

— La rivière va les emporter, répondit la petite Peggy.

— J’espère que non. »

La petite Peggy se mit à pleurer.

« Allons, fillette, dit grandpapa. C’est pas toujours drôle de voir loin comme ça, pas vrai ? »

Elle secoua la tête.

« Mais ça s’passera p’t-être pas si mal que tu l’penses. »

Juste à ce moment, elle vit l’une des flammes se séparer des autres et basculer dans le noir. « Oh ! » s’écria-t-elle, tendant la main comme pour saisir la lumière et la ramener. Mais bien sûr, c’était impossible. Sa vision portait loin tout en restant nette ; sa main, non.

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