Orson Card - Le septième fils

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’Homme Rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur  ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature.

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De fait, quelques cancrelats filèrent bientôt sous la porte d’Alvin, suivis par un nombre croissant, et finalement toute la troupe disparut en une seule et massive charge de cavalerie, par-dessous le battant, à travers les murs, leurs carapaces luisantes et rougeoyantes à la lumière de la bougie, guidés par leur éternel et insatiable appétit, sans éprouver de crainte puisque Al leur avait assuré qu’il n’y avait pas de danger.

Il ne se passa pas dix secondes avant qu’il n’entende les premiers cris dans la chambre voisine. Et en l’espace d’une minute il régnait un tel tumulte dans toute la maisonnée qu’on aurait cru à un incendie. Des filles hurlaient, des garçons vociféraient et de grosses bottes martelèrent le plancher quand papa se précipita à l’étage pour piétiner les cancrelats. Al était aussi heureux qu’un cochon dans la gadouille.

Le calme finit par se rétablir peu à peu dans la pièce d’à côté. D’ici une minute, on allait venir voir ce qu’ils faisaient, Calvin et lui, aussi souffla-t-il sa bougie pour s’enfoncer sous les couvertures en chuchotant aux cancrelats de se cacher. Effectivement, les pas de maman s’approchaient dans le couloir. À la dernière seconde, Alvin junior se rappela qu’il ne portait pas sa chemise de nuit. Il glissa la main hors du lit, saisit le vêtement et le ramena sous les draps juste comme la porte s’ouvrait. Puis il s’appliqua à respirer paisiblement et régulièrement.

Maman et papa entrèrent en tenant des bougies. Il les entendit rabattre les couvertures de Calvin, à la recherche de cancrelats, et il craignit qu’ils viennent lui rabattre aussi les siennes. Il aurait tellement honte : dormir comme un animal, sans rien sur soi. Mais les filles, qui savaient qu’il ne pouvait s’être endormi aussi vite après toutes ces piqûres d’épingles, elles avaient peur, bien sûr, de ce qu’il risquait de raconter aux parents, alors elles s’arrangèrent pour les presser à sortir de la chambre sitôt qu’ils eurent passé une lumière sous le nez d’Alvin pour s’assurer de son sommeil. Alvin garda le visage parfaitement immobile, sans même battre des paupières. La bougie s’éloigna, la porte se referma doucement.

Il attendit encore et, comme prévu, la porte se rouvrit. Il entendit des pieds nus avancer à pas feutrés sur le plancher. Puis il sentit sur sa figure le souffle d’Anne qui lui chuchota à l’oreille : « On sait pas comment t’as fait ça, Alvin junior, mais on sait qu’c’est toi qui nous as envoyé les cancrelats. » Alvin fit semblant de ne rien entendre. Même, il se mit à ronfler légèrement.

« Ça prend pas, Alvin junior. Tu frais mieux de pas dormir c’te nuit, par rapport que tu pourrais bien jamais t’réveiller, tu m’entends ? »

À l’extérieur de la chambre, papa demandait : « Ousqu’elle est passée, Anne ? »

Elle est icitte, papa, elle me menace de m’tuer, pensa Alvin. Mais évidemment il ne le dit pas tout haut. De toute manière, elle voulait juste lui faire peur.

« On s’débrouillera pour que ç’ait l’air d’un accident, chuchota-t-elle encore. T’en as toujours, des accidents, personne imaginera qu’c’est un meurtre. »

Alvin commençait à la croire, de plus en plus fort.

« On sortira ton cadavre et on l’fera passer dans l’trou des cabinets, et tout l’monde pensera que t’es allé te soulager et que t’es tombé d’dans. »

Ça marcherait, se dit Alvin. C’était bien d’Anne de combiner un plan aussi diabolique, il n’y en avait pas deux comme elle pour pincer les autres en douce et se trouver à dix pas de là quand ils se mettaient à crier. C’est pour ça qu’elle gardait toujours ses ongles longs et affilés. D’ailleurs, en ce moment même, Alvin en sentait un qui lui raclait la joue.

La porte s’ouvrit plus grande. « Anne, chuchota maman, sors de d’là tout d’suite. »

L’ongle cessa de griffer. « J’voulais juste être sûre que le p’tit Alvin allait bien. » Les pieds nus s’en retournèrent, toujours à pas feutrés, et sortirent de la chambre.

Bientôt toutes les portes furent refermées et il entendit claquer les chaussures de papa et de maman qui descendaient l’escalier. Il savait qu’en toute logique il aurait dû encore être mort de peur à cause des menaces d’Anne, mais ce n’était pas le cas. Il avait gagné la bataille. Il s’imagina les filles grouillantes de cancrelats, et il se mit à rigoler. Non, ça ne se faisait pas. Il fallait se retenir, respirer aussi calmement que possible. Tout son corps était secoué des rires qu’il essayait de contenir.

Il y avait quelqu’un d’autre dans la chambre.

Il n’entendait rien et, quand il ouvrit les yeux, il ne vit pas âme qui vive. Mais il savait qu’il y avait quelqu’un. On n’était pas entré par la porte, on s’était donc introduit par la fenêtre ouverte. C’est complètement idiot, se dit Alvin, y a absolument personne ici. Mais il resta immobile, il n’avait plus envie de rire, parce qu’il le sentait, il n’était pas tout seul. Non, c’est un cauchemar, voilà tout, j’ai encore la trouille à cause de ces histoires de Rouges qui m’épient dehors, ou peut-être à cause des menaces d’Anne, quelque chose comme ça. Si je reste allongé en fermant les yeux, ça va passer.

Les ténèbres sous les paupières d’Al virèrent au rose. Il y avait une lumière dans sa chambre. Une lumière aussi éclatante que celle du jour. Il n’existait pas une bougie au monde, non, même pas une lanterne, capable d’éclairer aussi fort que ça. Al rouvrit les yeux et son appréhension se mua en terreur, car il voyait maintenant que ce qu’il craignait était réel.

Il y avait un homme debout au pied de son lit, un homme lumineux, comme fait de soleil. La lumière dans la chambre venait de sa peau : de sa poitrine que sa chemise déchirée laissait à découvert, de son visage et de ses mains. Et dans une main, un couteau, un couteau d’acier acéré. Je vais mourir, se dit Al. Tout comme Anne me l’a promis. Sauf qu’il était inconcevable que ses sœurs puissent provoquer une apparition aussi effrayante. Cet homme-lumière éblouissant était venu tout seul, pas de doute ; et il projetait de tuer Alvin junior pour ses péchés et non parce que quelqu’un d’autre l’avait envoyé.

Puis ce fut comme si la clarté que dégageait l’homme se frayait un passage à travers la peau d’Alvin pour pénétrer en lui, et la peur le quitta aussitôt. L’homme-lumière tenait peut-être un couteau et il s’était peut-être introduit dans la chambre sans même ouvrir une porte, mais il n’avait pas l’intention de lui faire du mal. Alvin se détendit donc un peu et, en se tortillant, se redressa dans son lit presque jusqu’à la position assise, le dos appuyé au mur, pour observer l’homme-lumière, dans l’attente de ce qu’il allait faire.

L’Homme leva son couteau d’acier luisant, posa la lame contre la paume de son autre main… et coupa. Alvin vit le sang vermeil miroitant couler de la blessure, ruisseler le long de l’avant-bras et, au niveau du coude, s’égoutter sur le plancher. Mais quatre gouttes n’étaient pas tombées qu’une vision lui apparut en esprit. Il voyait la chambre de ses sœurs, il la reconnaissait, pourtant elle était différente. Les lits étaient très hauts et ses sœurs des géantes ; il ne distinguait que d’immenses pieds et jambes. Puis il comprit qu’il voyait la chambre par les yeux d’une minuscule créature. Les yeux d’un cancrelat. Dans sa vision il courait à toute allure, poussé par la faim, sans éprouver la moindre peur, sachant que s’il parvenait à atteindre ces pieds, ces jambes, il trouverait à manger, autant qu’il en voudrait. Alors il se dépêchait, il grimpait, il galopait en tous sens, il cherchait. Mais il n’y avait pas de nourriture, pas une miette, et voilà que des mains monstrueuses fondaient pour le balayer brutalement, puis une ombre immense, gigantesque, s’étendit sur lui, et il connut l’affreuse, l’atroce agonie de la mort par écrasement.

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