Orson Card - L'apprenti

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Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l’homme rouge, un enfant va naître en des circonstances tragiques. Un enfant au destin exceptionnel. Septième fils d’un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d’un « Faiseur ! ». Si les forces du mal ne parviennent à le détruire. Car il existe un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l’empêcher de vivre et de grandir.
Nous sommes dans les années 1800, sur la terre de pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des « talents » à la dimension de pouvoirs et, les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rôdent dans la nature. Un récit magique et flamboyant où l’enjeu n’est rien moins que le destin du monde.

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Alvin ne s’était jamais avisé que Cal effectuait peut-être des guérisons, lui aussi. Mais c’était logique. Après le départ d’Alvin, Cal lui avait plus ou moins succédé à Vigor Church, avait repris les mêmes tâches. Comme leurs talents se ressemblaient beaucoup, il était presque parvenu à prendre la place de son frère. Et puis il avait fait des choses dont Alvin ne s’était jamais occupé étant petit, comme passer chez les gens et les soigner du mieux qu’il pouvait. Maintenant, Alvin était revenu, et non seulement il reprenait son ancienne place, mais il surclassait Cal dans ce que personne d’autre n’avait fait avant lui. Il allait devenir quoi, Cal, dans l’histoire ?

« Je m’excuse, dit Al. Mais j’peux t’apprendre. C’est ce que j’me mettais à faire.

— J’ai jamais vu ces p’tits éléments et l’restant dont tu m’causes, fit Cal. J’ai rien compris dans c’que tu m’as dit. P’t-être que j’ai pas un talent aussi bon qu’le tien, ou p’t-être que j’suis trop bête, tu crois pas ? J’peux pas faire mieux avec les moyens que j’ai. Et pas besoin de m’prouver que j’pourrai jamais t’égaler. Martin Hill t’a demandé pour cet ouvrage-là, par rapport qu’il connaît que tu feras une meilleure barrière. Et toi, t’arrives et tu t’sers même pas de ton talent pour fendre le bois, alors que tu pourrais, tout ça pour me montrer que même sans lui t’es capable de m’battre.

— C’est pas c’que j’voulais, dit Alvin. Seulement j’me sers pas d’mon talent pour…

— Pour du monde aussi bête que moi, fit Cal.

— J’me suis mal débrouillé pour t’expliquer, dit Alvin, mais si tu l’permets, Cal, j’peux t’apprendre à changer l’fer en…

— En or, le coupa Cal d’un ton méprisant. Pour qui tu m’prends ? V’là qu’tu cherches à m’avoir avec des histoires d’alchimisse ! Si t’arrivais à faire ça, tu serais pas r’venu pauvre à la maison. Tu connais, t’étais tout pour moi. Je m’disais : quand Al va revenir, ça sera comme avant, on jouera et on travaillera tous les deux, on causera tout l’temps, je l’suivrai partout, on fera tout ensemble. Seulement, j’vois que tu m’traites encore en p’tit garçon, tu trouves rien d’autre à m’dire que : « Tiens, v’là une aut’ traverse » et « Passe-moi les feuves, s’il te plaît. » T’as pris tous les ouvrages qu’on m’donnait d’accoutumé, même les plus faciles comme poser une bonne clôture de traverses.

— L’ouvrage est à toi », dit Alvin en mettant son marteau à l’épaule. Inutile d’essayer d’enseigner quoi que ce soit à Cal ; même s’il en était capable, il refuserait d’apprendre de la bouche d’Alvin. « J’ai d’autre ouvrage à faire et j’veux pas t’retenir plus longtemps.

— T’retenir plus longtemps, répéta Cal. C’te phrase-là, tu l’as apprise dans un livre ou ben avec c’te maîtresse d’école vieille et moche d’Hatrack River que ton affreux p’tit sang-mêlé est tout l’temps après nous causer ? »

D’entendre ainsi dénigrer mademoiselle Lamer et Arthur Stuart, Alvin bouillait intérieurement, surtout qu’il avait effectivement appris l’expression « retenir plus longtemps » auprès de l’institutrice. Mais il ne dit rien qui aurait pu trahir sa colère. Il se contenta de tourner le dos et de repartir le long de la clôture déjà posée. Cal pourrait se servir de son talent et la terminer tout seul ; Alvin se fichait même d’aller toucher le salaire qu’il avait gagné en presque une journée de travail. Il avait la tête ailleurs ; en partie parce qu’il repensait à mademoiselle Lamer, mais surtout parce qu’il supportait mal que son frère ait refusé son enseignement. Voilà l’être au monde le plus à même de tout apprendre aussi facilement qu’un bébé apprend à téter, puisqu’il s’agit de son talent naturel, mais il ne veut rien savoir, rien me devoir. Alvin n’aurait jamais cru ça possible : refuser la chance de s’instruire uniquement parce qu’on n’aime pas le professeur.

Mais à la réflexion, n’avait-il pas lui-même détesté aller à l’école de Thrower parce que le révérend tenait toujours à le faire passer pour méchant, malveillant, bête ou n’importe quoi ? Se pouvait-il que Cal le déteste comme lui avait détesté le révérend Thrower ? Il ne comprenait décidément pas la colère de Cal. Il avait moins de motifs que quiconque d’être jaloux d’Alvin puisqu’il pourrait faire presque aussi bien que lui ; et pourtant il était jaloux, pour cette raison-là justement, au point qu’il n’apprendrait jamais, sinon en découvrant tout par lui-même, pas à pas.

À ce train-là, je ne bâtirai jamais la Cité de Cristal parce que je ne serai jamais capable d’apprendre à devenir Faiseur à qui que ce soit.

Ce fut quelques semaines plus tard qu’Alvin se résolut à tenter une nouvelle fois de parler à quelqu’un, pour voir s’il pouvait réellement enseigner l’art du Faiseur. C’était un dimanche, chez Mesure, où Arthur Stuart et lui avaient été invités à déjeuner. La journée était chaude, aussi Delphi avait-elle préparé un repas froid – pain, fromage, jambon salé et dinde fumée –, puis tout le monde était sorti dehors, à l’ombre de la galerie de la cuisine, orientée au nord, pour prendre l’air de l’après-midi.

« Alvin, si j’vous ai invités, Arthur Stuart et toi, c’est que j’avais une raison, dit Mesure. Delphi et moi, on en a déjà discuté et on en a un peu causé aussi à p’pa et m’man.

— Ça doit être joliment grave, s’il vous a fallu toutes ces discussions-là.

— M’est avis qu’non, dit Mesure. C’est que… ben, Arthur Stuart, là, c’est un vaillant p’tit, il travaille dur, et en plus d’ça on s’ennuie pas avec lui. »

Arthur Stuart sourit. « J’dors bien aussi, dit-il.

— Un grand dormeur, fit Mesure. Mais p’pa et m’man sont plus vraiment tout jeunes. J’crois que m’man a ses p’tites manies dans la cuisine.

— Pour ça, oui, soupira Delphi comme si elle était bien placée pour savoir combien dame Miller tenait à ses habitudes.

— Et p’pa, eh ben, il s’fatigue. Quand il rentre du moulin, il faut qu’il s’allonge, il a b’soin de beaucoup d’calme autour de lui. »

Alvin crut deviner où menait la conversation. Peut-être que sa famille n’avait pas les qualités de la Peg Guester ou de Gertie Smith. Peut-être qu’ils n’acceptaient pas qu’un petit sang-mêlé entre sous leur toit ou dans leur cœur. De telles pensées à propos de ses parents l’attristaient, mais il savait déjà qu’il ne contesterait même pas. Arthur Stuart et lui feraient leurs paquets, voilà tout, et prendraient la route vers… nulle part en particulier. Peut-être le Canada. Quelque part où un petit sang-mêlé recevrait un bon accueil.

« Attention, ils m’ont rien dit de tout ça, à moi, fit Mesure. En fait, ça serait plutôt moi qui leur aurais dit. Tu vois, not’ maison est un peu trop grande pour nous autres et, avec nos trois drôles, Delphi serait contente d’avoir un p’tit gars de l’âge d’Arthur Stuart pour l’aider à la cuisine comme il le fait déjà.

— J’connais comment faire le pain tout seul, dit Arthur Stuart. J’connais la recette de mouman par cœur. Elle est morte.

— Tu vois ? dit Delphi. S’il fait l’pain tout seul de temps en temps, ou même s’il m’aide seulement à l’pétrir, j’me sentirai moins fatiguée à la fin d’la semaine.

— Et il sera pas long à pouvoir m’donner la main à l’ouvrage des champs, fit Mesure.

— Mais on voudrait pas qu’tu t’figures qu’on cherche à l’prendre comme valet, précisa Delphi.

— Non, non ! fit Mesure. Non, ce serait comme un autre fils, mais plus grand qu’mon aîné Jérémie qu’a seulement trois ans et demi, c’qui fait qu’il est pas encore bon à grand-chose ; enfin, lui, du moins, il cherche pas à toujours se jeter dans la rivière pour s’noyer comme sa sœur Shiphrah… ou comme toi quand t’étais p’tit, en fin de compte. »

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