Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Tanis et Sturm échangèrent un regard ; le nain pouvait se révéler incroyablement têtu.

— Je ne sais que penser…, soupira Caramon. Si Flint reste ici, qui de nous saura parlementer avec cette racaille ?

Tanis, surpris de la subtile démarche de Caramon, entra dans son jeu :

— Sturm, peut-être… ?

— Sturm ! s’écria Flint. Un chevalier incapable de frapper un ennemi dans le dos ? Il vous faut quelqu’un qui connaisse ces perfides créatures…

— Tu as raison, dit gravement Tanis. Il vaut peut être mieux que tu nous accompagnes.

— Cela tombe sous le sens ! dit le nain en empoignant son sac. (Arrivé au milieu du couloir, il se retourna.) Alors, vous venez ?

Réprimant leurs sourires, les compagnons suivirent leur guide dans la crypte des Anciens, jusqu’à un couloir, côté sud. Au bout d’une centaine de pas, le grincement métallique s’arrêta. Ils entendirent des bruits derrière eux.

— Cachez-vous ! ordonna Tanis. Préparez-vous à les stopper. Il ne faut pas qu’ils donnent l’alerte.

Un nouveau groupe de petites silhouettes trapues courut à leur rencontre.

Le chef de la troupe les avait vus. Caramon se campa devant lui, le geste menaçant.

— Halte ! cria-t-il.

Les nains le contournèrent et disparurent à l’angle du couloir. Décontenancé, Caramon se retourna sur eux.

— Halte ! cria-t-il plus fort.

Le nain en chef réapparut, un doigt sur les lèvres.

— Chut… !

La petite silhouette disparut, les grincements reprirent.

— Ils sont tous comme ça ? interrogea Lunedor d’un air effaré. Vous avez vu leurs vêtements en loques et les plaies sur leurs corps ?

— Sans compter qu’ils ont autant de cervelle qu’une mouche, ajouta Flint.

Les compagnons passèrent l’angle du corridor, enfumé par les torches, qui s’ouvrait sur toute sa longueur sur des portes en ogives.

— Des cryptes, murmura Raistlin.

Le couloir se terminait sur une ogive, sous laquelle étaient massés les nains des ravins.

— C’est le moment de savoir ce qu’ils font là, dit résolument Tanis en marchant vers eux.

Raistlin l’arrêta.

— Laisse-moi faire ! lança-t-il en se tournant vers les autres. Surtout, ne me dérangez pas. Restez en arrière !

Raistlin avança au bout du couloir. Les nains le considérèrent avec curiosité, sans se préoccuper de la présence des compagnons. Le mage fouilla dans sa bourse et sortit quelques pièces d’or. Leurs yeux brillèrent. Certains s’approchèrent pour être au premier rang.

Le mage prit une pièce entre les doigts et la leva bien haut pour que tous les nains la voient, puis la jeta en l’air… où elle disparut.

Il y eut de vives exclamations de surprise. Dans un geste théâtral, Raistlin ouvrit les doigts : la pièce avait réapparu. Les nains applaudirent et se pressèrent autour de lui, émerveillés.

Ils appartenaient à la race des Aghars, et subissaient un sort peu enviable. Au bas de l’échelle des castes de nains de Krynn, ils vivaient de manière sordide, dans des endroits délaissés par les hommes et les bêtes. Comme tous les nains, ils se regroupaient en clans, qui vivaient ensemble sous le commandement d’un chef suprême. Trois clans habitaient Xak Tsaroth : les Sluds, les Bulps et les Glups. Les nains qui entouraient Raistlin appartenaient aux trois. Hommes et femmes ne se distinguaient guère. On reconnaissait celles-ci à leurs joues poilues et à leurs jupes rapiécées, mais elles étaient aussi laides que les mâles. Ce petit peuple menait malgré tout une existence pleine d’entrain.

Avec une étonnante dextérité, Raistlin fit aller et venir la pièce autour de son poignet. Après l’avoir escamotée, il vint la cueillir dans l’oreille d’un nain. Ce dernier tour de passe-passe fut interrompu par les amis du bienheureux, qui se précipitèrent sur son oreille pour tenter d’en extraire d’autres pièces. Raistlin mit fin à l’intermède en déroulant un parchemin qu’il commença à lire.

Suh tangu moipar, ast akular kalipar.

Les nains prirent une expression extasiée. Quand Raistlin eut terminé sa lecture, les hiéroglyphes du parchemin s’enflammèrent, puis s’évanouirent en fumée.

— Que veut dire ce cirque ? demanda Sturm, l’air soupçonneux.

— Ils sont sous un charme qui leur inspire une totale amitié envers moi.

Ensorcelés, les nains tendaient leurs mains crasseuses pour toucher le mage en babillant dans leur langage sommaire. Sturm regarda Tanis d’un air consterné. Le demi-elfe devina ce qui troublait le chevalier :

Raistlin pouvait les lier par le même sort quand il voudrait.

Au fond du couloir, dix autres Aghars passèrent devant Rivebise sans lui accorder un regard. Voyant l’attroupement autour de Raistlin, ils s’arrêtèrent.

— Que se passe-t-il ? s’enquit l’un des nouveaux venus en posant son regard sur le mage.

— Ami ! Lui, notre ami ! s’écrièrent-ils dans une forme archaïque de la langue commune.

— Oui, vous êtes tous mes amis, acquiesça Raistlin d’une voix si douce que Tanis en fut déconcerté. Dites-moi, mes amis, où mène ce couloir ? demanda-t-il en montrant l’est.

Une bagarre en règle s’ensuivit. Les nains se bousculaient pour donner la meilleure réponse. Les coups pleuvaient.

— C’est insensé ! Ils vont ameuter tous les draconiens à la ronde. Je ne sais ce qu’a manigancé ce magicien de malheur, mais il faut l’arrêter !

Avant que Tanis puisse faire un geste, une naine se jeta dans la mêlée et agrippa deux combattants. Après avoir violemment cogné leurs têtes l’une contre l’autre, elle les laissa choir sur le sol. Les autres nains se turent immédiatement. La nouvelle venue se tourna vers Raistlin.

Elle portait une robe sale et rapiécée et de grosses galoches sur lesquelles retombaient ses chaussettes. Elle avait un gros nez boursouflé et les cheveux en bataille. Mais elle devait exercer un ascendant sur ses congénères, qui la considéraient avec respect. Elle traînait un sac encombrant, auquel elle semblait tenir énormément. Chaque fois qu’un nain essayait de le toucher, il recevait une gifle retentissante.

— Le couloir conduit chez les patrons, dit-elle en pointant du menton en direction de l’est.

— Merci, ma chère, dit Raistlin en lui tapotant la joue. Tan-tago, musalah.

La naine, fascinée, exhala un grand soupir et leva sur Raistlin un regard d’adoration.

— Dis-moi, petite, combien y a-t-il de patrons ?

La naine des ravins prit un air grave et se concentra.

Elle finit par lever un doigt.

— Un ! Et un, et un et un. Deux ! dit-elle en regardant Raistlin d’un air triomphant.

— Je sens que je vais finir par être d’accord avec Flint, grommela Sturm.

— Chut ! coupa Tanis.

Le grincement s’était arrêté. Les nains tournèrent des regards inquiets vers le fond du couloir. Un claquement sec brisa le silence.

— Quel est ce bruit ? demanda Raistlin à sa nouvelle adoratrice.

— Le fouet, répondit-elle sans s’émouvoir. (Elle agrippa la tunique du mage et le tira de l’autre côté du couloir.) Les patrons sont en colère. Il faut y aller.

— Que faites-vous pour les servir ?

— Viens, tu verras. Nous descendre. Nous monter. En haut, en bas. Viens, descendre. En bas.

Emporté par une marée d’Aghars accrochés à ses basques, Raistlin se retourna pour faire signe à Tanis de le suivre.

Le claquement retentit de nouveau, plus fort. Soudain, le visage de la naine s’éclaira. Les nains s’étaient arrêtés. Certains s’assirent par terre.

— Pourquoi vous arrêtez-vous ? demanda Raistlin.

— Nous attendons, car ce n’est pas notre tour.

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