Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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— Attends, j’ai la mienne, grommela Caramon en tâtant son ceinturon. Non, ce n’est pas possible ! Elle était là il y a une seconde !

Il scruta la foule et aperçut une petite silhouette qui se faufilait comme une anguille entre les passants.

— Hé ! Toi là-bas ! cria Caramon, bousculant tout sur son passage pour rattraper le voleur.

Sa main l’agrippa par son gilet de fourrure.

— Maintenant, rends ce que tu m’as pris ! cria Caramon en le soulevant de terre. Ça alors ! Tasslehoff !

— Caramon ! s’écria Tass. Tanis !

Le kender se précipita dans les bras de son ami et éclata en sanglots.

Les remparts étaient noirs de monde. Quelques jours auparavant, au même endroit, les habitants de Kalaman acclamaient le défilé des chevaliers et des bons dragons. Aujourd’hui, l’œil rivé sur la plaine, ils attendaient midi dans l’angoisse.

Tanis restait au côté de Flint. Le vieux nain s’était presque évanoui d’émotion en voyant son ami devant lui, sain et sauf. Mais leurs retrouvailles étaient teintées de tristesse. Tass et Flint s’étaient relayés pour raconter ce qu’il leur était arrivé depuis qu’ils s’étaient séparés à Tarsis, quelques mois auparavant.

Les compagnons apprirent coup sur coup la découverte des Lancedragons, la destruction de l’orbe draconien, et la mort de Sturm.

Tanis fut accablé par la nouvelle. Sans son ami, le monde lui semblait inconcevable. Flint essaya de le détourner de son chagrin en insistant sur le combat victorieux qu’avait livré le chevalier, et sur la sérénité qu’il avait retrouvée à ses derniers instants.

— Il est devenu un héros de la Solamnie, dit Flint. Comme Huma, il est entré dans la légende. Son sacrifice a sauvé la chevalerie, du moins c’est ce qu’on dit. C’est surtout ce qu’il voulait…

— Continue, dit Tanis en ravalant ses larmes. Dis-moi ce qu’a fait Laurana en arrivant à Palanthas. Si elle encore là, nous pourrions…

Flint et Tass échangèrent un regard gêné. Le nain baissa les yeux ; le kender renifla bruyamment en cherchant son mouchoir.

— Qu’avez-vous donc ? demanda Tanis d’une voix blanche. Parlez !

Le nain lui raconta tout.

— Je te demande pardon, Tanis, je l’ai abandonnée à son sort…

Flint sanglotait à fendre l’âme. Tanis sentit son cœur se briser. Il prit son vieil ami entre ses bras et le serra contre lui.

— Ce n’est pas ta faute, Flint. Si faute il y a, c’est la mienne. C’est à cause de moi qu’elle risque sa vie, voire pire.

— « Qui distribue les blâmes à tous vents, finit par blâmer les dieux », cita Rivebise. C’est un proverbe de mon pays.

Piètre réconfort, songea Tanis.

— À quelle heure doit arriver… la Dame Noire ? demanda-t-il.

— À midi, répondit Tass.

Il était presque midi. On attendait la Dame Noire à tout instant.

Sur les remparts, la populace gardait le silence. Gilthanas se tenait à l’écart, souhaitant conserver ses distances avec Tanis. Le demi-elfe comprenait son attitude. Gilthanas savait que Kitiara s’était servie de lui pour attirer Laurana dans un piège. Quand il avait demandé à Tanis s’il s’était laissé séduire par Kitiara, il ne l’avait pas nié.

« — Je te tiens pour responsable de ce qui arrivera à Laurana, avait dit Gilthanas, blanc de colère. Je prierai les dieux nuit et jour pour qu’ils t’infligent le centuple des souffrances qu’elle devra endurer ! »

« — J’en supporterais bien plus si cela pouvait nous la rendre ! » s’était écrié Tanis.

Des murmures s’élevèrent. Un point sombre grossissait à l’horizon.

— C’est son dragon, dit Tass avec solennité, je l’ai vu à la Tour du Grand Prêtre.

Le dragon bleu descendit vers la ville pour se poser à une portée de flèche des remparts. Dans un silence glacé, la Dame Noire se dressa sur ses étriers et enleva son heaume.

— Le sort de la femme elfe que vous appelez le Général Doré est entre mes mains ! En voici la preuve, déclara Kitiara en brandissant une mèche de cheveux enroulée autour du casque d’argent de Laurana. Je vous laisserai ces preuves avant de partir, pour que vous n’oubliiez jamais votre « général » !

Un murmure parcourut la foule massée sur les remparts. Kitiara s’était arrêtée. Tanis faillit sauter des remparts pour la défier.

Voyant son expression de fauve aux abois, Lunedor le saisit par le bras pour l’apaiser. Kitiara reprit sa harangue :

— L’elfe Lauralanthalasa a été conduite chez la Reine des Ténèbres à Neraka. Elle y sera retenue en otage tant que les conditions suivantes ne seront pas remplies. Primo, la Reine exige que l’humain dénommé Berem l’Éternel lui soit livré. Secundo, que les bons dragons retournent à Sanxion et se rendent au seigneur Akarias. Tertio, que le seigneur elfe Gilthanas ordonne aux Chevaliers de Solamnie et aux elfes du Silvanesti et du Qualinesti de déposer les armes. Le nain Flint Forgefeu fera de même avec son peuple.

— C’est de la folie ! cria Gilthanas à la Dame Noire. Il nous est impossible de remplir ces conditions ! Nous ne savons pas qui est ce Berem et encore moins où le trouver. Quant aux peuples elfes et aux bons dragons, je ne peux pas me substituer à eux ! Ces exigences ne tiennent pas debout !

— La Reine sait très bien ce qu’elle fait, répondit Kitiara d’un ton égal. Sa Majesté a prévu qu’il vous faudrait un certain temps pour obéir. Elle vous accorde trois semaines. Passé ce délai, si vous n’avez pas trouvé Berem, et si les bons dragons ne se sont pas à Sanxion, je reviendrai. Cette fois, je ne vous apporterai pas une mèche de cheveux, mais la tête entière !

Kitiara jeta le casque d’argent aux pieds de son dragon. Nuage déploya ses ailes et regagna le ciel.

La foule ne dit pas un mot, ne fit pas un geste. Tous les regards étaient braqués sur le casque aux plumes rouges qui flottaient au vent. Soudain quelqu’un poussa un cri de terreur, le bras tendu vers le ciel.

L’apparition qui pointait à l’horizon tenait de l’hallucination. Chaque spectateur se demanda s’il n’était pas devenu fou. Mais l’objet qui approchait à une vitesse terrifiante était bien réel.

Le peuple de Krynn voyait pour la première fois la plus ingénieuse machine de guerre conçue par le seigneur Akarias : une citadelle volante.

Dans les profondeurs du temple de Sanxion, les magiciens des Robes Noires et les prêtres avaient réussi à séparer un château de ses fondations et à le propulser dans les airs. Flottant au-dessus des nuages dans des gerbes d’éclairs, la citadelle, entourée d’une nuée de dragons, étendit son ombre sinistre sur la ville.

Prise de panique, la population quitta les remparts pour se soustraire à la terreur des dragons. La citadelle n’était pourtant pas là pour passer à l’attaque. Les humains s’étaient vus octroyer trois semaines de sursis, pendant lesquelles les draconiens devraient rester vigilants.

Les chevaliers et les bons dragons pouvaient reprendre le combat…

Pratiquement immunisés contre la terreur des dragons, les compagnons étaient restés sur les remparts. Stoïques, ils considéraient la nouvelle arme avec laquelle il faudrait désormais compter.

Pour la première fois depuis qu’ils avaient quittés Flotsam, ils virent Tanis libéré de sa folie autodestructrice. Son visage affichait une sérénité qui rappela à Flint le regard de Sturm moribond.

— Trois semaines, dit Tanis d’une voix qui donnait froid dans le dos, nous avons trois semaines devant nous. Cela devrait suffire. Je vais aller voir la Reine Noire à Neraka. Tu viendras avec moi, dit-il à Berem.

L’Homme à la Gemme Verte, terrifié, recula à grands pas.

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