Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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— C’est bientôt l’heure ? demanda impatiemment Tass.

Tanis tendit la main et tapota affectueusement la queue-de-cheval du kender. Dans un monde changeant, les kenders restaient égaux à eux-mêmes.

— Oui, c’est l’heure, répondit Tanis. Pour certains d’entre nous, ajouta-t-il en se tournant vers Rivebise.

Le barbare contemplait sa femme, abîmée dans ses rêveries, un sourire aux lèvres. Tanis se demanda si elle imaginait l’enfant à venir, jouant dans le soleil… Rivebise menait un conflit intérieur. Tanis savait qu’il ferait tout pour l’accompagner, même si cela l’obligeait à abandonner Lunedor.

Le demi-elfe s’avança et le prit par le bras.

— Tu en as déjà tant fait, mon ami, dit-il en le regardant droit dans les yeux. Tu as cheminé si longtemps sur des routes arides. C’est ici que nos chemins se séparent. Nos pas nous conduiront sur des voies hasardeuses. Les vôtres vous mèneront vers des horizons plus sereins ; vous mettrez votre enfant au monde…

Tanis prit Lunedor par le bras et l’attira vers eux. Il savait qu’elle allait protester.

— L’enfant naîtra en automne, dit doucement Tanis, à la saison où les arbres s’empourprent. Ne pleure pas, chère Lunedor. Les forêts repousseront. Un jour tu conduiras à Solace l’enfant qui va naître, et tu lui raconteras l’histoire de deux êtres qui s’aimaient tellement qu’ils ont ramené l’espoir dans un monde envahi par les dragons.

Il effleura des lèvres sa chevelure d’or et d’argent. À son tour, Tika vint dire adieu à Lunedor. Rivebise avait quitté son masque impénétrable. Voyant son chagrin, Tanis eut quelque mal à retenir ses larmes.

— Gilthanas aura besoin de toi pour défendre la cité. J’espère que les dieux sauront abréger ce terrible hiver… mais je crains qu’il dure encore un peu.

— Les dieux sont avec nous, mon ami, mon frère, répondit Rivebise en prenant Tanis dans ses bras. Puissent-ils être avec vous aussi. Nous attendrons ton retour.

Solinari disparut derrière les montagnes. Seules les étoiles et les lumières de la citadelle volante trouaient la nuit. Les compagnons firent leurs adieux aux barbares, puis ils descendirent l’escalier jusqu’au pied des remparts. La plaine s’étendait devant eux.

Berem tremblait de peur. Depuis que Tanis avait décidé qu’ils iraient à Neraka, il avait le regard égaré d’une bête traquée. Pris de pitié pour lui, le demi-elfe décida de ne pas céder à ce sentiment. L’enjeu était trop important. Berem était la clé de voûte de l’histoire ; il trouverait la solution avec lui, à Neraka.

Le son des cors retentit dans le lointain. Un éclair orange zébra le ciel. Les draconiens brûlaient un village. Tanis s’enveloppa dans sa cape. Bien que l’Aube du Printemps soit passée, les morsures de l’hiver se faisaient encore sentir.

— Allons-y, dit-il.

L’un après l’autre, ils traversèrent le terrain qui les séparait du bouquet d’arbres, où les attendaient les petits dragons de bronze. C’était le moyen le plus rapide pour gagner les montagnes.

Pris d’inquiétude, Tanis réalisa que leur équipée risquait de prendre fin brutalement. Si le guet de la citadelle volante les repérait, ils étaient perdus. Berem tomberait aux mains de la Reine des Ténèbres, et c’en serait fini.

Tass fila comme une souris dans les hautes herbes, suivi de Tika. Flint, hors d’haleine, avait du mal à couvrir la distance. Il semblait avoir pris un coup de vieux, mais Tanis savait qu’il n’admettrait pas de régime de faveur. Caramon fermait la marche, traînant Berem avec lui.

Le tour de Tanis était venu. Il leva les yeux vers les remparts. Rivebise et Lunedor étaient là, qui les suivaient des yeux.

Lunedor alluma une bougie. La flamme illumina leurs visages. Tanis les vit lever la main en signe d’adieu.

Il se retourna, et se mit à courir vers le bouquet d’arbres.

Si les ténèbres les engloutissaient, elles ne parviendraient pas à éteindre l’espoir. Il y aurait toujours une petite flamme pour luire quelque part. Et si elle s’éteignait, elle renaîtrait ailleurs.

N’y a-t-il pas toujours une lumière qui brille dans le noir, jusqu’à ce que l’aube se lève ?

LIVRE III

1

Le vieillard et le dragon doré

C’était un vieux dragon doré, le plus vieux qui soit. En son temps, il avait été un guerrier intrépide, et sa vieille peau ridée portait encore les cicatrices de ses victoires. Il avait oublié jusqu’à son nom, autrefois synonyme de gloire. Les jeunes dragons dorés, peu révérencieux, le surnommaient affectueusement Pyrite le Gâteux, parce qu’il avait la fâcheuse habitude de mélanger le passé avec le présent.

Après avoir perdu ses dernières dents en mastiquant du gobelin, il était condamné à la bouillie.

Quand Pyrite vivait au présent, il était de bonne compagnie, bien qu’irascible. Certes, il refusait d’admettre qu’il était myope comme une taupe et sourd comme un pot. Mais il avait l’esprit vif et acéré. Simplement, il était rare qu’il parle de la même chose que son interlocuteur.

Quand il vivait au passé, les autres dragons couraient se mettre à l’abri dans leurs tanières. Pyrite était capable de jeter des sorts étonnants, et son souffle restait une arme redoutable.

Ce jour-là, le dragon doré n’était ni dans le passé, ni dans le présent. Couché sous le soleil de la steppe d’Estaride, il faisait un petit somme. Le chapeau rabattu sur les yeux, un vieil homme à barbe blanche dormait calé contre son flanc.

Tous deux ronflaient à qui mieux mieux. On pouvait se demander ce que faisaient ces deux vieillards dans la steppe par un jour de printemps. Peut-être attendaient-ils quelqu’un. Pourtant, la région était dangereuse, car infestée de gobelins et de draconiens en armes. Mais les dormeurs ne semblaient pas sur le qui-vive.

Un ronflement particulièrement tonitruant réveilla le vieillard. Il allait houspiller son compagnon quand une ombre passa au-dessus d’eux.

— Ha ha ! Des dragons ! s’exclama-t-il. Il y en a toute une bande ! Eh bien ! cela ne laisse rien présager de bon ! fit-il en fronçant les sourcils au point de loucher. Quel culot ! Me cacher mon soleil ! Réveille-toi ! cria-t-il en flanquant de grands coups de bâton au dragon.

Pyrite ouvrit un œil et, ne voyant qu’une masse informe, le referma aussitôt.

Les ombres qui les survolaient étaient quatre dragons montés par des cavaliers.

— Réveille-toi, je te dis ! Vieux feignant !

Devant l’absence de réaction de Pyrite, le vieillard eut une subite inspiration.

— C’est la guerre ! brailla-t-il de toutes ses forces à son oreille. Nous sommes cernés ! Rassemblement ! À l’attaque !

Le vieillard fut à moitié étouffé par le nuage de poussière que souleva le dragon en se levant, prêt à prendre son envol.

— Mais attends-moi ! hurla-t-il.

— Qui es-tu pour me dire d’attendre ? répondit le dragon avec hauteur. Ah ! serais-tu mon magicien ?

— C’est ça, c’est ça, je suis… heu, ton magicien. Baisse un peu les ailes, pour que je puisse monter. Bien, nous sommes une brave bête… Maintenant je… Oh ! la la ! Même pas le temps de s’harnacher ! Mais enfin, je ne t’ai pas dit de décoller !

— Pas un instant à perdre, cria Pyrite, je ne vais pas laisser Huma se battre tout seul !

— Pour Huma, ce sera un peu tard. De quelques centaines d’années environ. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse. Je veux la peau des quatre dragons qui filent vers l’est ! Il faut les arrêter…

— Des dragons ? Ah oui, je les vois ! rugit Pyrite en piquant sur deux aigles, qui s’enfuirent à tire-d’ailes, offusqués.

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