Stephen Baxter - Les vaisseaux du temps

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La machine à explorer le temps Par une chance extraordinaire, la narration de ce second voyage est parvenue à Stephen Baxter, un siècle exactement après la parution, en 1895, de
.
En voici la fidèle et surprenante transcription.
Il n’est pas nécessaire pour le goûter d’avoir lu le récit du premier voyage.
Reparti dans un lointain avenir, le Voyageur surpris découvre un monde différent de celui qu’il avait exploré, où les Morlocks disposent d’une civilisation technologique avancée et ne ressemblent plus aux barbares qu’il a connus.
Flanqué du Morlock Nebogipfel, il s’aventurera sur les Vaisseaux du temps jusqu’aux confins du temps et de l’espace, des univers parallèles et des possibles.
Sans jamais perdre l’espoir de retrouver la délicieuse Weena.
Les vaisseaux du temps C’est sans doute l’un des plus grands textes de science-fiction de la décennie. Il a obtenu le British Science-Fiction Award 1996, le John Campbell Memorial Award 1996 et le Philip K. Dick Award 1997, et il a figuré parmi les cinq finalistes du prix Hugo en 1996.

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Je me retournai et continuai d’avancer au milieu d’herbes hautes et raides. La chaleur intense que je sentais dans mon dos finit par diminuer au bout d’environ un mille et l’aveuglante clarté écarlate de l’incendie s’atténua en une simple lueur. Après quoi, je ne vis plus de Morlocks.

Je gravis une colline et, dans la vallée subséquente, j’arrivai dans un lieu que j’avais déjà visité la première fois. Il y avait là des acacias, un certain nombre de dortoirs et une statue incomplète et mutilée qui m’avait rappelé un faune. Nichée au creux de la vallée, je découvris la petite rivière dont j’avais conservé le souvenir. Sa surface turbulente et inégale reflétait la clarté stellaire. Je fis halte sur la berge et déposai délicatement Weena sur le sol. L’eau était froide et coulait rapidement. Je déchirai ma chemise et en plongeai un lambeau dans le courant ; je m’en servis pour baigner le visage de l’infortunée Weena et lui faire boire quelques gouttes d’eau.

Ainsi veillai-je jusqu’à la fin de cette Nuit Obscure, assis au bord de la rivière, la tête de Weena reposant sur mes genoux.

Le lendemain matin, je vis l’ autre émerger en piteux état de la forêt incendiée. Son visage zébré de coupures mal refermées était pâle comme la mort, sa veste était sale et empoussiérée ; il boitait pire qu’un chemineau fatigué, les pieds ensanglantés enveloppés à cru d’herbes roussies. J’eus un pincement au cœur – était-ce de la compassion ou de la gêne ? – en le voyant aussi mal en point. Était-ce vraiment moi ? Avais-je présenté pareil spectacle à mes amis en revenant de cette première expédition ?

Une fois de plus, je fus tenté de lui proposer mon aide ; mais je savais qu’il n’en avait pas besoin. Mon moi antérieur se reposerait de ses fatigues en dormant au grand soleil de la journée puis, à l’approche du soir, il retournerait au Sphinx Blanc pour reprendre sa Machine transtemporelle.

Finalement, après un ultime affrontement avec les Morlocks, il disparaîtrait dans un tourbillon dématérialisant.

Je demeurai donc avec Weena au bord de la rivière, la soignai tandis que le soleil montait dans le ciel et priai qu’elle s’éveillât.

ÉPILOGUE

Les premiers jours furent pour moi les plus difficiles, car j’étais arrivé ici sans le moindre outil.

Au début, je fus forcé de vivre parmi les Éloï, partageant avec eux les fruits que leur apportaient les Morlocks et les ruines complexes qui leur servaient de dortoirs.

Lorsque la lune déclina et que s’annonça la nouvelle séquence de Nuits Obscures, je fus frappé par l’audace avec laquelle les Morlocks remontaient de leurs cavernes pour assaillir leur bétail humain ! Je me postai à l’entrée d’un dortoir, armé de bouts de fer et de fragments de maçonnerie. Ainsi parvins-je à leur résister, mais je ne pouvais pas tous les empêcher d’entrer – les Morlocks grouillaient comme de la vermine au lieu de combattre à la manière organisée des humains – et, de surcroît, je ne pouvais défendre qu’un dortoir parmi les centaines qui parsemaient la vallée de la Tamise.

Rien dans toute mon expérience n’a été aussi morne que ces heures noires, heures d’effroi et d’absolue détresse pour les Éloï sans défense. Et pourtant, avec l’arrivée du jour, cette obscurité était déjà bannie des modestes cerveaux des Éloï, qui étaient alors disposés à jouer et à rire comme si les Morlocks n’existaient pas.

J’étais résolu à modifier cet arrangement, car c’était, après tout – avec le sauvetage de Weena –, mon intention première en retournant ici.

J’ai exploré plus largement la campagne environnante. Je devais faire piètre figure quand j’arpentais les collines avec ma barbe inculte et spectaculaire, mon crâne brûlé par le soleil et ma corpulente anatomie drapée dans l’étoffe criarde des Éloï ! Il n’y a bien sûr ni moyen de transport ni bêtes de somme pour faciliter mes déplacements, et je n’ai que les restes de mes bottes de 1944 pour me protéger les pieds. J’ai tout de même poussé jusqu’à Hounslow et Staines à l’ouest, Barnet au nord, Epsom et Leatherhead au sud ; vers l’est, j’ai suivi le cours de la Tamise jusqu’à Woolwich.

Partout j’ai trouvé la même image : une contrée verdoyante parsemée de ruines, les palais et les demeures des Éloï, et, omniprésente, la sinistre ponctuation des puits morlock. Il se peut qu’en France ou en Écosse la situation soit très différente, mais je ne le crois pas. Toute l’Angleterre, sans parler des régions voisines, est infestée par les Morlocks et minée par leurs souterrains.

J’ai donc été contraint d’abandonner mon dessein initial, qui consistait à emmener un groupe d’Éloï hors de portée des Morlocks : je sais maintenant que les Éloï ne peuvent échapper aux Morlocks, et vice versa, car la dépendance des Morlocks par rapport aux Éloï, que j’aurais tendance à trouver moins répugnante, est tout aussi dégradante pour l’âme de ces sous-hommes nocturnes.

J’ai commencé, discrètement, à chercher d’autres manières de vivre.

Je résolus d’élire domicile dans le palais de Porcelaine verte. C’était l’un de mes projets lors de ma première visite, car, bien que j’y eusse décelé des preuves de l’activité des Morlocks, ce vénérable musée aux vastes salles et de construction robuste m’avait semblé la meilleure forteresse qui se pût défendre contre la ruse et les talents acrobatiques des Morlocks, et je conservais l’espoir que bien des artefacts et des reliques qui y étaient entreposés pussent servir à mes projets futurs. En outre, cette ruine, monument dédié à l’intellect, avec ses fossiles à l’abandon et ses bibliothèques écroulées, avait de quoi solliciter mon imagination ! C’était comme un grandiose vaisseau du passé, la quille brisée sur les récifs du temps ; et j’étais un naufragé de la même époque, un Robinson Crusoé rescapé de l’Antiquité.

Je réitérai et prolongeai mon exploration des salles et autres pièces caverneuses du palais. Je décidai de m’établir dans cette salle de minéralogie découverte lors de ma première visite, remplie d’échantillons bien conservés – mais totalement inutiles – d’une gamme de minéraux que j’eusse été bien en peine de nommer tous. Cette salle est sensiblement plus petite que certaines autres et d’autant plus facile à défendre ; et, quand je l’eus balayée et que j’eus allumé du feu, je finis par la trouver presque accueillante. Depuis lors, en étayant les vantaux brisés des portes et en obturant les brèches des vieux murs, j’ai étendu ma forteresse aux salles contiguës. Visitant la galerie de paléontologie, où trônait un gigantesque et inutile squelette de brontosaure, je découvris par hasard une collection d’ossements répandus sur le sol – manifestement par les espiègles Éloï – qu’il me fut à première vue impossible de reconnaître ; or, quand je reconstituai grossièrement les squelettes, je crus que c’étaient ceux d’un cheval, d’un chien, d’un bœuf et, me sembla-t-il, d’un renard. Bref, c’étaient les ultimes reliques des animaux familiers de mon Angleterre disparue ; mais les os en étaient trop dispersés et fragmentés – et mes notions d’anatomie trop imprécises – pour que j’eusse la certitude de les avoir identifiés.

Je suis également retourné dans la galerie en pente, mal éclairée, qui recèle les vestiges monstrueux de grandioses machines, car elle m’a servi de mine de pièces détachées pour fabriquer toutes sortes d’outils, et non plus seulement des armes. J’ai passé un certain temps à étudier un appareil qui ressemblait à une machine dynamo-électrique ; à première vue, il n’était pas excessivement délabré, et je me pris à imaginer de le mettre en marche et d’allumer ainsi ceux des globes brisés suspendus au plafond qui pourraient lui être reliés. Je supputai que l’éblouissante clarté de l’éclairage électrique et le bruit de la dynamo suffiraient à mettre en fuite les Morlocks ! Mais je ne dispose de rien qui puisse servir de carburant ni de lubrifiant ; de plus, les pièces délicates de ce monstre sont grippées et rouillées et j’ai donc été contraint d’abandonner ce projet.

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