• Пожаловаться

Stephen Baxter: Les vaisseaux du temps

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen Baxter: Les vaisseaux du temps» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1998, ISBN: 2-221-08491-8, издательство: Robert Laffont, категория: Альтернативная история / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Stephen Baxter Les vaisseaux du temps

Les vaisseaux du temps: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les vaisseaux du temps»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La machine à explorer le temps Par une chance extraordinaire, la narration de ce second voyage est parvenue à Stephen Baxter, un siècle exactement après la parution, en 1895, de . En voici la fidèle et surprenante transcription. Il n’est pas nécessaire pour le goûter d’avoir lu le récit du premier voyage. Reparti dans un lointain avenir, le Voyageur surpris découvre un monde différent de celui qu’il avait exploré, où les Morlocks disposent d’une civilisation technologique avancée et ne ressemblent plus aux barbares qu’il a connus. Flanqué du Morlock Nebogipfel, il s’aventurera sur les Vaisseaux du temps jusqu’aux confins du temps et de l’espace, des univers parallèles et des possibles. Sans jamais perdre l’espoir de retrouver la délicieuse Weena. Les vaisseaux du temps C’est sans doute l’un des plus grands textes de science-fiction de la décennie. Il a obtenu le British Science-Fiction Award 1996, le John Campbell Memorial Award 1996 et le Philip K. Dick Award 1997, et il a figuré parmi les cinq finalistes du prix Hugo en 1996.

Stephen Baxter: другие книги автора


Кто написал Les vaisseaux du temps? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les vaisseaux du temps — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les vaisseaux du temps», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Au cours de mon exploration du palais, je découvris une nouvelle pièce exposée qui eut l’heur de me plaire. Elle se trouvait non loin de la galerie contenant la maquette de la mine d’étain que j’avais observée la première fois, et c’était apparemment la maquette d’une grande ville. Cette pièce était si minutieusement détaillée et si volumineuse qu’elle remplissait presque une salle à elle seule ; le tout était protégé par une sorte de pyramide en verre, sur laquelle je dus essuyer des siècles de poussière accumulée avant de voir quoi que ce fût. Cette ville miniature avait manifestement été construite dans un futur très lointain par rapport à mon époque, mais la maquette était si ancienne dans cette ère crépusculaire que ses vives couleurs avaient eu le temps de pâlir à la lumière du soleil, même filtrée par la poussière. J’imaginai que cette ville était un avatar de Londres, car je crus reconnaître la morphologie caractéristique de la Tamise représentée par un ruban de verre qui serpentait au cœur de la maquette. Mais c’était un Londres considérablement transformé par rapport à la ville que je connaissais. La capitale était dominée par sept ou huit gigantesques palais de verre – qu’on imagine un Crystal Palace démesuré et plusieurs fois dupliqué, et l’on aura quelque idée de l’effet produit –, eux-mêmes reliés par une sorte de cuirasse en verre qui caparaçonnait intégralement la ville. Il n’y avait là rien de la sombre atmosphère du Dôme de Londres en 1938, car cet immense toit servait, me semblait-il, à capter et à amplifier le rayonnement solaire, et des alignements de réverbères – dont les minuscules ampoules ne fonctionnaient plus sur la maquette – sillonnaient la capitale. Une forêt de gigantesques moulins à vent – dont les ailes ne tournaient pas non plus – se dressait sur ce toit parsemé çà et là de vastes plates-formes au-dessus desquelles planaient des modèles réduits de machines volantes. Ces engins, sortes de libellules géantes, étaient surmontés de plusieurs étages d’ailes immenses, et des rangées de passagers miniatures étaient assis dans leurs nacelles.

Oui, des humains ! des femmes et des hommes, peu différents de moi. Car cette ville datait d’une époque qui n’était pas si démesurément éloignée de la mienne au point que la main grossière de l’évolution eût déjà remodelé l’espèce humaine.

De larges routes se déroulaient au-dessus de la campagne et reliaient ce Londres futur à d’autres métropoles – du moins le supposai-je. Ces routes étaient peuplées de mécanismes démesurés : monocycles portant chacun une vingtaine d’hommes, énormes fourgons de marchandises qui semblaient ne pas avoir de conducteur et devaient donc être mécaniquement guidés, et ainsi de suite. Il n’y avait cependant pas de détails pour représenter le paysage entre les routes, rien qu’une surface grise et uniforme.

L’ensemble était si vaste – on eût dit un édifice unique, énorme – qu’il eût pu loger, j’imagine, vingt ou trente millions d’habitants au lieu des maigres quatre millions du Londres de mon époque. Une grande partie de la maquette avait des murs et des planchers évidés, aussi pouvais-je discerner de minuscules figurines représentant la populace disposées sur les douzaines de niveaux que comportait la capitale. Aux niveaux supérieurs, ces habitants étaient vêtus de costumes variés et multicolores – capes écarlates, couvre-chefs aussi spectaculaires et incommodes qu’une crête de coq, et j’en passe. Ces strates supérieures m’évoquaient un monde d’aisance et de loisirs, formant comme une mosaïque à plusieurs niveaux de boutiques, de parcs, de bibliothèques, de somptueuses demeures, et cetera.

Mais à la base de la ville – au rez-de-chaussée et au sous-sol, pour ainsi dire – il en allait tout autrement. D’énormes machines y étaient tapies, des conduites, des tuyaux et des câbles de dix ou vingt pieds de diamètre (en grandeur réelle) serpentaient sur les plafonds. Des pantins étaient placés là aussi, mais ils étaient uniformément vêtus d’une sorte de toile bleu pâle et les services disponibles se limitaient à de grands réfectoires et dortoirs ; il me sembla que ces travailleurs inférieurs ne devaient en général guère avoir l’occasion de profiter de la lumière dans laquelle baignait l’existence de la haute société.

Ce modèle réduit était ancien et loin de la perfection : ici, dans un angle, la pyramide protectrice s’était effondrée, et la maquette, écrasée, était méconnaissable ; là, les figurines humaines et les machines avaient été renversées ou brisées au fil des années par de menus bouleversements ; ailleurs encore, les pantins en tenue bleue avaient été disposés en cercles et autres motifs comme par les doigts espiègles des Éloï. Malgré tout, la cité miniature ne laisse pas d’être pour moi une source de fascination continuelle, car ses habitants et ses mécanismes me sont assez proches pour susciter ma curiosité sans la frustrer, et j’ai passé de longues heures à découvrir de nouveaux secrets dans sa construction.

Il me semble que cette vision du futur pourrait représenter une sorte de phase intermédiaire dans le développement de la tragique situation où je me suis retrouvé. Il y avait ici un point dans le temps où la scission de l’humanité entre Supérieurs et Inférieurs restait essentiellement un artefact social et n’avait pas encore commencé à influencer l’évolution de l’espèce elle-même. La capitale était une grandiose et magnifique structure, mais – si elle conduisait au monde des Morlocks et des Éloï – c’était un monument à la plus colossale folie que l’Humanité eût à se reprocher !

Le palais de Porcelaine verte est situé sur une haute colline gazonnée entourée de prairies bien irriguées. Je démontai ma Machine transtemporelle, fouillai le palais à la recherche de matériaux à partir desquels je fabriquai de simples houes et râteaux. Je bêchai la terre des prairies environnantes et y plantai des graines de fruits morlock.

Je persuadai un certain nombre d’Éloï de se joindre à moi dans cette entreprise. Au début, croyant à un nouveau jeu, ils se montrèrent d’assez bonne volonté, mais ils perdirent leur enthousiasme quand je les eus maintenus à leur tâche répétitive pendant de longues heures, et j’éprouvai quelque remords en voyant leurs délicates tuniques maculées de terre et leurs jolis minois ovales mouillés de larmes de frustration. Mais je tins bon et, quand le travail devenait trop monotone, je les distrayais avec des jeux et des danses, voire de maladroites interprétations du Land of the Leal et de ce que j’avais retenu de la musique swing de 1944 – qui leur plaît particulièrement –, et ils se sont peu à peu adaptés à mes exigences.

Les cycles végétaux sont difficiles à prévoir en cette ère dépourvue de saisons, et je n’eus guère que quelques mois à attendre avant que les premiers plants portassent fruit. Lorsque je les présentai aux Éloï, ma joie ne suscita que de l’étonnement sur leurs visages menus, vu que ma modeste production initiale ne pouvait rivaliser en saveur et en richesse avec les provisions des Morlocks. Mais j’appréhendais quant à moi la signification de ces aliments au-delà de leur volume et de leur goût. Car avec ces premières récoltes j’avais entamé la lente désolidarisation des Éloï et des Morlocks.

J’ai trouvé suffisamment d’Éloï aptes au travail pour créer un certain nombre de petites fermes dispersées dans la vallée de la Tamise. Aussi, pour la première fois depuis d’innombrables millénaires, y a-t-il des groupes d’Éloï qui peuvent subsister tout à fait indépendamment des Morlocks.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les vaisseaux du temps»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les vaisseaux du temps» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Stephen Baxter: The Time Ships
The Time Ships
Stephen Baxter
Stephen Baxter: Voyage
Voyage
Stephen Baxter
Poul Anderson: Le bouclier du temps
Le bouclier du temps
Poul Anderson
Robert Silverberg: Au temps pour l'espace
Au temps pour l'espace
Robert Silverberg
Francis Carsac: Ceux de nulle part
Ceux de nulle part
Francis Carsac
Отзывы о книге «Les vaisseaux du temps»

Обсуждение, отзывы о книге «Les vaisseaux du temps» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.