Poul Anderson - Échec aux Mongols
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- Название:Échec aux Mongols
- Автор:
- Издательство:OPTA
- Жанр:
- Год:1960
- Город:Paris
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— … et obtenir des guides d’étape en étape comme nous l’avons fait jusqu’ici, poursuivit Li. Toute fausse indication que tu pourrais nous donner serait bientôt découverte. Toktai la punirait de la façon la plus farouche. En revanche, des services loyaux seront récompensés. Tu peux espérer obtenir une place élevée à la cour provinciale après la conquête.
Everard restait impassible. Cette vantardise exprimée d’un ton calme faisait dans son esprit l’effet d’une explosion.
Il avait compté que la Patrouille enverrait un autre détachement. Evidemment, quelque chose allait empêcher le retour de Toktai. Mais était-ce si évident ? Pourquoi cette intervention avait-elle été ordonnée, s’il n’y avait pas – de quelque manière paradoxale que sa logique du XX esiècle ne parvenait pas à saisir – une incertitude, une faiblesse dans le continuum en ce point précis ?
Sacrebleu ! Peut-être l’expédition mongole allait-elle réussir ! Peut-être tout cet avenir d’un khanat américain auquel Sandoval n’avait pas tout à fait osé songer… était-il l’avenir réel.
Il existe, dans l’espace-temps, des nœuds et des discontinuités. Les lignes de l’univers peuvent faire des retours sur elles-mêmes et se sectionner comme d’un coup de dents, en sorte que les choses et les événements apparaissent sans cause, comme des trémoussements insignifiants vite perdus et oubliés. Tels que Manse Everard, abandonné dans le passé avec un John Sandoval mort, après être venu d’un avenir inexistant en tant qu’agent d’une Patrouille du Temps pareillement inexistante.
Au coucher du soleil, l’allure inhumaine à laquelle elle progressait avait amené l’expédition dans un pays couvert d’armoises et de cactées. Les collines étaient hautes et brunes ; une poussière fine s’élevait comme de la fumée sous les pas des chevaux ; les buissons d’un vert argenté, de plus en plus rares, embaumaient l’air lorsqu’on les écrasait au passage, mais n’avaient rien d’autre à offrir.
Everard aida à allonger Sandoval à terre. Les yeux du Navajo étaient clos, son visage émacié et brûlant. De temps à autre, il s’agitait et murmurait quelques paroles. Everard passa un chiffon humide sur ses lèvres craquelées, mais ne put rien faire d’autre pour le soulager.
Les Mongols dressèrent leur camp avec plus d’entrain que les autres fois. Ils étaient venus à bout de deux grands sorciers et n’avaient pas subi d’autres attaques. Ils commençaient à mesurer la portée de leur victoire. Ils faisaient leurs corvées en bavardant et, après un repas frugal, ils entamèrent leurs gourdes de cuir pleines de kumiss .
Everard resta auprès de Sandoval, vers le milieu du camp. Deux gardes le surveillaient, assis à quelques mètres, silencieux, leur arc à la main. Parfois, l’un d’eux se levait pour aller activer un petit feu. Bientôt, le silence se fit chez leurs camarades également. Pour résistante que fût cette horde, elle ressentait la fatigue ; les hommes se roulèrent dans leurs couvertures et s’endormirent, les sentinelles poursuivirent leurs rondes les yeux emplis de sommeil, les feux de bivouac commencèrent à décliner tandis que les étoiles brillaient au ciel d’un éclat de plus en plus vif. A des kilomètres de là, un coyote lança son jappement. Everard couvrit Sandoval pour le protéger du froid qui tombait ; les flammes de son petit feu faisaient scintiller le givre sur les feuilles d’armoises. Il se pelotonna dans son manteau en souhaitant qu’on lui rendît au moins sa pipe.
Des pas crissèrent sur le sol dur. Les gardes d’Everard saisirent une flèche pour leur arc. Toktai s’avança dans la lumière, en manteau et nu-tête. Les gardes s’inclinèrent profondément.
Toktai s’immobilisa. Everard leva les yeux sur lui et les rabaissa. Le noyon regarda longuement Sandoval. Finalement, presque avec douceur, il dit :
— Je ne crois pas que ton ami verra le soleil se coucher demain.
Everard répondit par un grognement.
— As-tu des médicaments qui pourraient le soulager ? demanda Toktai. Il y a des choses curieuses dans vos sacoches.
— J’ai un remède contre la contagion et un autre contre la douleur, répondit machinalement Everard. Mais pour une fracture du crâne, il faut qu’il soit confié à d’habiles médecins.
Toktai s’assit et tendit ses mains vers le feu.
— Je regrette que nous n’ayons pas de chirurgien avec nous.
— Tu pourrais nous laisser partir, dit Everard sans espoir. Mon chariot, resté au dernier campement, pourrait le transporter en temps voulu où on lui donnerait des soins.
— Tu sais bien que je ne puis te le permettre, dit Toktai avec un rire étouffé. (Sa pitié pour le moribond était épuisée.) Après tout, Everard, c’est toi qui es cause de tout cela.
C’était la stricte vérité et le Patrouilleur ne répliqua rien.
— Je ne t’en tiens pas rigueur, poursuivit Toktai. En fait, je tiens toujours à être ton ami. Sinon, je m’arrêterais pendant quelques jours et te ferais sortir de la gorge tout ce que tu sais.
Everard s’enflamma :
— Tu pourrais essayer !
— Et je réussirais, je crois, avec un homme qui est obligé d’emporter des médicaments contre la douleur, dit Toktai avec un rire cruel. Cependant, tu peux être utile comme otage. Et j’apprécie ton courage. Je vais même te faire part d’une idée qui m’est venue. Je pense que tu n’es peut-être pas de ce riche pays méridional. Je pense que tu es un aventurier, que tu fais partie d’une petite bande de chamans. Vous tenez le roi des pays du sud sous votre pouvoir magique, ou vous espérez le tenir, et vous ne voulez pas que des étrangers s’interposent. (Toktai cracha dans le feu.) On a déjà vu cela, et finalement un héros a culbuté le sorcier. Pourquoi pas moi ?
Everard soupira.
— Tu apprendras pourquoi non, noyon. (Il se demandait jusqu’à quel point cette affirmation était justifiée.)
— Oh ! ne peux-tu m’apprendre ne serait-ce que peu de chose, maintenant ? dit Toktai en lui donnant une tape dans le dos. Il n’y a pas de sang entre nous. Soyons amis.
Everard secoua le pouce pour désigner Sandoval.
— Cela est malheureux, dit Toktai, mais il s’est obstiné à résister à un officier du Khan des Khans. Allons, buvons ensemble, Everard. Je vais envoyer un homme chercher une gourde.
Le Patrouilleur fit la grimace.
— Ne comptez pas m’amadouer de cette façon !
— Oh ! ton peuple n’aime pas le kumiss ? Je regrette, niais c’est tout ce que nous avons. Il y a longtemps que nous avons fini avec notre vin.
— Tu pourrais me rendre mon whisky ! (Everard regarda de nouveau Sandoval, puis scruta l’obscurité et sentit le froid l’envahir sournoisement.) Bon Dieu ! Ça ne serait pas du superflu !
— Hein ?
— C’est une boisson de notre pays. Nous en avions un peu dans nos sacoches.
— Eh bien… (Toktai hésita.) C’est bon, viens, nous allons le chercher.
Les gardes suivirent leur chef et leur prisonnier à travers les buissons et les corps allongés des guerriers endormis, jusqu’à un tas de matériel divers également gardé. Une des sentinelles postées là alluma une torche à son feu pour permettre à Everard d’y voir clair. Dans son dos, Everard sentit ses muscles se crisper – des flèches le visaient maintenant, la corde des arcs tendue à se rompre – mais il s’accroupit et fourragea dans ses affaires, en évitant soigneusement tout mouvement précipité. Quand il eut trouvé les deux bidons de scotch, il revint à sa place.
Toktai s’assit en face de lui, de l’autre côté du feu, et le regarda verser une quantité de liquide dans la capsule du bidon et se la jeter dans la gorge.
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