Poul Anderson - Échec aux Mongols
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- Название:Échec aux Mongols
- Автор:
- Издательство:OPTA
- Жанр:
- Год:1960
- Город:Paris
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— De petites fusées, je le sais. Mais quand j’ai rassemblé mon matériel pour cette expédition, j’ai pris des appareils capables de servir à des tours variés, au cas où ma première tentative échouerait.
La colline était coiffée d’un bouquet de pins clairsemés. Everard posa la machine au milieu de ceux-ci et se mit à décharger les caisses qui se trouvaient dans ses vastes compartiments à bagages. Sandoval l’aidait sans souffler mot. Les chevaux, dressés pour le travail de la Patrouille, sortirent calmement des boxes à claire-voie qui les avaient transportés et se mirent à paître l’herbe de la pente.
Au bout d’un moment, l’Indien mit fin à son silence.
— Je ne connais rien à tout cela. Que préparez-vous ?
Everard tapota le petit appareil qu’il avait à moitié assemblé.
— C’est une adaptation d’un système de commande des conditions météorologiques utilisé à l’être des Siècles de Glace, loin dans notre avenir. C’est un distributeur de potentiel. Il peut produire les éclairs les plus terrifiants que vous ayez jamais vus, et les coups de tonnerre pour aller avec.
— Ah !… le point faible des Mongols, dit Sandoval. C’est gagné d’avance. Remettons-nous de nos fatigues en goûtant ce spectacle.
— Préparez-nous à dîner, voulez-vous, pendant que je finis de monter ce bazar ? Pas de feu, naturellement. Il ne faut pas de fumée normalement explicable… Ah ! oui, j’ai aussi un projecteur de mirages. Si vous voulez bien vous changer et mettre un capuchon ou quelque chose de ce genre au moment voulu, afin qu’on ne vous reconnaisse pas, je projetterai de vous une image d’un kilomètre de haut presque aussi laide que la réalité.
— Que diriez-vous d’un système de sonorisation ? Les chants navajos peuvent être assez inquiétants, quand on ne sait pas s’il s’agit de cris de triomphe ou de carnage.
— Les voilà !
Le jour déclinait. L’obscurité s’infiltrait sous les pins ; l’air était frais et chargé d’une odeur acre. Tout en dévorant un sandwich, Everard observait à la jumelle l’avant-garde mongole qui se disposait à choisir pour bivouaquer le terrain qu’il avait prédit. D’autres arrivaient avec le gibier abattu au cours de la journée et se mettaient à préparer le repas. Le gros de la troupe fit son apparition au coucher du soleil, se posta selon un plan établi et se mit à manger. Toktai avançait à marches forcées, sans perdre une minute de jour. Tandis que le crépuscule tombait, Everard observait les sentinelles avancées, montées sur leurs chevaux, l’arc au poing. Malgré tous ses efforts, il avait du mal à entretenir son courage. Il s’opposait à des hommes qui avaient secoué le monde.
Les premières étoiles scintillèrent au-dessus des crêtes neigeuses. Il était temps de commencer.
— Vous avez attaché les chevaux, John ? Ils pourraient prendre peur. Je suis à peu près certain que c’est ce que feront les chevaux mongols. Parfait, allons-y !
Everard manœuvra un commutateur et s’accroupit près des cadrans faiblement éclairés de son appareil.
Une petite lueur bleue tremblotante s’alluma d’abord entre le ciel et la terre. Puis les éclairs commencèrent, langues de feu fourchues se succédant sans interruption, arbres fracassés d’un seul coup, flancs de la montagne ébranlés par le bruit. Everard lança des boules de feu, des sphères enflammées qui tourbillonnaient et pirouettaient, laissant derrière elles une traînée d’étincelles. Elles traversaient l’espace comme des météores et explosaient au-dessus du camp, si bien que le ciel en semblait chauffé à blanc.
Assourdi et à demi aveuglé, Everard réussit à projeter un écran d’ionisation fluorescente. Comme des aurores boréales, les grandes draperies ondulèrent, rouge sang et blanches, sifflant sous les coups de tonnerre répétés. Sandoval s’avança. Il n’avait gardé que son pantalon et, à l’aide d’argile, s’était couvert le corps de dessins archaïques. Il ne s’était pas masqué le visage, mais il se l’était enduit de terre et le contorsionnait en une grimace qui l’eût rendu méconnaissable à Everard lui-même. La machine analysa son image et en modifia les éléments. La projection obtenue en relief sur le fond de l’aurore boréale était plus haute qu’une montagne. Elle exécutait une sorte de danse grotesque, se déplaçant d’un bout à l’autre de l’horizon, puis remontant dans le ciel tout en gémissant et aboyant d’une voix de fausset plus forte que le tonnerre.
Everard se tenait ramassé sur lui-même sous la lumière blafarde, les doigts crispés sur le tableau de commande. Il ressentait personnellement une peur primitive ; la danse évoquait en lui des émotions oubliées.
Seigneur ! Si ça ne suffit pas à les faire renoncer…
Il reprit ses esprits et consulta sa montre. Une demi-heure… Donnons-leur encore un quart d’heure de spectacle en diminuant graduellement les effets… Ils resteront sûrement au camp jusqu’à l’aube plutôt que de s’élancer au hasard dans l’obscurité ; ils sont suffisamment disciplinés pour cela. Gardons donc tout caché pendant quelques heures encore, puis portons le dernier coup à leurs nerfs en lançant un éclair qui pulvérisera un arbre tout près d’eux . Everard fit signe à Sandoval de se reculer. L’Indien s’assit sur le sol, le souffle plus court que ses efforts ne le justifiaient.
— Une fameuse représentation, John, dit Everard quand le bruit eut cessé. (Sa voix rendait un son métallique étrange à ses propres oreilles.)
— Il y a des années que je n’avais fait une telle exhibition, murmura Sandoval.
Il frotta une allumette dont le crachotement rompit le silence. La flamme fugitive éclaira ses lèvres contractées. Puis il secoua l’allumette et seule l’extrémité de sa cigarette resta à rougeoyer dans la nuit.
— Personne de ma connaissance, dans la réserve, ne prenait ces danses au sérieux, reprit-il après un moment. Quelques vieillards voulaient que nous les apprenions, nous les jeunes, afin que la coutume se perpétue. Afin de nous rappeler que nous formions toujours un même peuple. Mais notre but était surtout de nous faire un peu d’argent en dansant pour les touristes.
Il y eut un temps d’arrêt plus long. Everard éteignit tout à fait le projecteur et, dans l’obscurité complète, la lueur de la cigarette de Sandoval se mit à croître et décroître.
« Pour les touristes ! répéta-t-il enfin. (Puis, après un temps assez long :) Ce soir, ma danse avait un but. Elle signifiait quelque chose. Je n’ai jamais ressenti ce que je ressens actuellement.
Everard gardait le silence.
Il le garda jusqu’à ce qu’un des chevaux, qui avait tiré sur son licou pendant le tintamarre et qui était encore nerveux, se mît à hennir.
Everard leva la tête, mais ses yeux scrutèrent en vain les ténèbres.
— Avez-vous entendu quelque chose, John ?
Le pinceau lumineux de la torche électrique tomba sur lui.
Un instant, il écarquilla les yeux, aveuglé. Puis il se dressa sur ses pieds et porta la main à son paralyseur tout en poussant un juron. Une ombre bondit de derrière un arbre. Elle le heurta en plein dans les côtes. Il recula en chancelant et déchargea son pistolet au jugé.
La lampe électrique décrivit un arc de cercle. Everard aperçut Sandoval. Le Navajo n’avait pas repris ses armes sur lui. Les mains nues, il esquiva le coup d’une épée mongole. Celui qui la maniait s’élança après lui. Sandoval appliqua les leçons de judo apprises à la Patrouille. Il mit un genou en terre ; le Mongol fit tournoyer son épée, manqua son coup et, déséquilibré, alla donner du ventre contre l’épaule massive de Sandoval. Celui-ci se remit debout sous l’effet du choc. Son poing atteignit le Mongol au menton. La tête casquée fut rejetée en arrière. Du tranchant de la main, Sandoval frappa à la pomme d’Adam, arracha l’épée de la main de son possesseur, et se retourna juste à temps pour parer un coup venu de derrière.
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