Poul Anderson - Échec aux Mongols

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Échec aux Mongols: краткое содержание, описание и аннотация

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Des présents devaient être offerts en retour : une belle épée chinoise et un ballot de peaux d’outres marines provenant de la côte. Ce n’est qu’au bout d’un moment qu’ils se remirent à parler affaires. Alors Sandoval s’arrangea pour obtenir des renseignements des autres avant d’en donner lui-même.

— Puisque vous en savez tant, commença Toktai, vous devez aussi savoir que notre invasion du Japon a échoué il y a quelques années.

— Le ciel en a voulu autrement, dit Li avec son affabilité de courtisan.

— Balivernes ! grommela Toktai. La stupidité des hommes en a voulu autrement, voilà ce que tu veux dire. Nous étions trop peu nombreux, trop ignorants, et venus trop loin par une mer trop agitée. Mais quoi ? Nous y retournerons un jour.

Everard savait qu’ils y retourneraient, et il songeait non sans une certaine tristesse qu’une tempête détruirait leur flotte, causant la mort d’on ne saurait jamais combien de jeunes hommes. Mais il laissa Toktai poursuivre :

— Le Khan des Khans a compris que nous devions en apprendre davantage sur les îles. Peut-être nous faudrait-il essayer d’établir une base quelque part au nord d’Hokkaïdo. Et puis, aussi, il y avait longtemps que nous entendions parler de terres plus loin à l’ouest. Des pêcheurs poussés par les vents hors de leur route ont eu parfois le temps de les apercevoir ; des marchands sibériens parlaient d’un détroit et d’un pays au-delà. Le Khan des Khans a rassemblé quatre vaisseaux avec des équipages chinois et m’a chargé de prendre avec moi cent guerriers mongols et de partir à la découverte.

Everard acquiesça de la tête, sans surprise. Les Chinois avaient des jonques depuis des centaines d’années, bateaux tenant bien la mer, manœuvrables, et pouvant contenir, certains, jusqu’à mille passagers. Ils devaient avoir quelque connaissance des Kouriles, au moins, même si les froides eaux septentrionales ne les avaient jamais beaucoup attirés.

— Nous avons longé successivement deux chaînes d’îles, dit Toktai. Elles étaient assez inhospitalières, mais nous avons pu faire escale çà et là, laisser sortir les chevaux, et apprendre quelque chose des indigènes. Et le Tengri m’est témoin que cela est difficile, quand on doit parfois interpréter à travers six langues ! Finalement, nous sommes parvenus sur la terre ferme, un grand pays, des forêts, beaucoup de gibier et de phoques. Trop pluvieux cependant. Nos vaisseaux ne demandaient qu’à continuer, alors nous avons suivi la côte, plus ou moins.

Everard s’imagina une carte. En longeant d’abord les Kouriles, puis les Aléoutiennes, on ne s’éloigne jamais beaucoup du continent. Avec leur quille de dérive, les jonques pouvaient trouver à jeter l’ancre même sur les côtes rocheuses de ces îles ; et en été, le temps n’est pas vraiment mauvais. D’autre part, le Kouro-Sivo vous pousse doucement et l’on navigue ainsi selon un immense arc de cercle. Toktai avait découvert l’Alaska avant de s’en être tout à fait rendu compte. Et puisque le pays devenait de plus en plus hospitalier à mesure qu’il progressait vers le sud, il avait poussé jusqu’à l’embouchure de la Columbia.

— Nous avons établi notre camp au déclin de l’année, dit le Mongol. Les tribus, par-là, sont arriérées et timides, mais assez accueillantes. On nous offrit toute la nourriture, les femmes et l’assistance que nous demandâmes. En retour, nos marins chinois enseignèrent aux indigènes quelques méthodes de pêche et de construction de bateaux. Nous passâmes l’hiver là-bas, apprîmes quelques idiomes et fîmes quelques reconnaissances à cheval à l’intérieur des terres. Partout, on nous parlait d’immenses forêts et de plaines où les troupeaux de bêtes sauvages sont si denses qu’on ne voit plus le sol. Nous en avons vu assez pour croire ces récits. Je n’ai jamais foulé une terre si riche. (Ses yeux brillaient comme ceux d’un fauve.) Et si peu d’habitants, qui ne connaissent même pas l’usage du fer!

— Noyon, murmura Li en guise d’avertissement.

Il fit un geste imperceptible de la tête pour désigner les Patrouilleurs et Toktai se tint coi.

Li se tourna vers Everard et dit alors:

— Nous avons également entendu parler d’un royaume doré loin dans le sud. Nous nous sommes fait un devoir d’aller nous en assurer, tout en explorant le territoire en chemin. Nous ne nous attendions pas à avoir l’honneur de rencontrer vos éminentes personnes.

— Tout l’honneur est pour nous, ronronna Everard. (Puis, prenant son visage le plus grave :) Mon seigneur de l’Empire d’Or, dont le nom ne doit pas être prononcé, nous a envoyés dans un esprit amical. Il serait désolé s’il devait vous arriver malheur. Nous venons vous avertir.

— Quoi ? s’écria Toktai en dressant le buste. (Sa main musclée fit un mouvement pour saisir l’épée que, par courtoisie, il avait enlevée.) Par l’enfer ! Qu’est-ce que cela veut dire ?

— Par l’enfer en vérité, noyon. Pour agréable que ce pays paraisse, il est sous le coup de la malédiction. Dis-le-lui, mon frère.

Doué d’une voix plus persuasive, Sandoval prit le relais. Il avait préparé son récit de manière à exploiter la superstition qui s’attardait encore dans l’esprit de ces Mongols à demi civilisés, sans pour cela éveiller par trop le scepticisme chinois. Il y avait en réalité deux grands royaumes dans le sud, expliqua-t-il. Le leur était le plus éloigné ; son rival était plus proche, et un peu plus à l’est, avec une citadelle dans la plaine. Les deux états avaient des pouvoirs immenses, qu’on les appelle sorcellerie ou technique subtile. L’empire le moins méridional, celui des Mauvais Hommes, considérait tout ce territoire comme lui appartenant et ne tolérait pas une expédition étrangère. Ses éclaireurs étaient certains de découvrir les Mongols avant peu et ils les anéantiraient en déchaînant la foudre sur eux. Le pays bienveillant des Braves Hommes, au sud, ne pourrait les protéger ; il n’avait pu qu’envoyer des émissaires chargés de conseiller instamment aux Mongols de rentrer chez eux.

— Pourquoi les indigènes ne nous ont-ils pas parlé de ces suzerains ? demanda Li avec finesse.

— Est-ce que tous les membres des plus petites tribus qui peuplent les jungles de Birmanie ont entendu parler du Khan des Khans ? rétorqua Sandoval.

— Je suis un étranger et un ignorant, dit Li. Pardonnez-moi si je ne comprends pas quelles sont ces armes irrésistibles que vous venez de mentionner.

Voilà si je ne me trompe, la façon la plus polie dont on m’ait jamais traité de menteur , pensa Everard.

— Je puis vous offrir une petite démonstration, dit-il tout haut. Si le noyon a un animal qu’on puisse tuer.

Toktai réfléchit. Son visage ridé aurait pu être de pierre, mais la sueur le recouvrait d’une pellicule luisante. Il frappa dans ses mains et aboya des ordres au garde qui se présenta. Puis la conversation tomba et le silence s’épaissit.

Au bout d’un temps qui parut interminable, un guerrier fit son apparition. Il annonça que deux cavaliers avaient pris un daim au lasso. Cet animal conviendrait-il au noyon ? Oui. Toktai sortit de la tente le premier et se fraya un passage au milieu d’une masse compacte et murmurante de guerriers. Everard le suivit, regrettant d’avoir à fournir cette démonstration. Il ajusta la crosse de fusil à son Mauser.

— Vous voulez vous en charger ? demanda-t-il à Sandoval.

— Grands dieux, non!

Le daim avait été forcé à peu de distance du camp. C’était une femelle, qui se tenait tremblante près de la rivière, sa crinière collée par la sueur sur son encolure. Le soleil, qui effleurait la cime des montagnes à l’ouest lui faisait un pelage couleur de bronze. Elle tourna vers Everard un regard chargé de douceur et d’innocence. Il fit signe aux hommes qui l’entouraient de s’écarter et ajusta son arme. La première balle tua la bête sur le coup, mais il continua de la mitrailler jusqu’à ce que sa carcasse ne fût plus qu’un amas sanglant.

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