Poul Anderson - Le chagrin d’Odin le Goth
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- Название:Le chagrin d’Odin le Goth
- Автор:
- Издательство:Bélial'
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Saint-Mammès
- ISBN:978-2-84344-079-3
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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« Pourquoi cet entretien, monsieur ? ai-je lancé, rassemblant mon courage. Si j’ai été invité à m’enrôler, ce n’est pas sur la seule fois de la recommandation d’Herbert Ganz. Avant de me dire la vérité, vos spécialistes m’ont fait passer toute une batterie de tests psychologiques élaborés dans l’avenir. »
Une série d’expériences scientifiques, affirmaient-ils. Je m’y était prêté de bonne grâce, Ganz m’ayant expliqué que je rendrais ainsi service à l’un de ses amis. Lui-même était béotien en la matière, sa spécialité étant la même que la mienne, à savoir les anciennes littératures germaniques. Nous nous étions rencontrés lors d’un congrès, où nous avions pas mal bu ensemble, pour entamer ensuite une correspondance suivie. Il admirait mes articles sur Deor et Widsitb [4] Poèmes anglais des IXe et Xe siècles. ( N. d. T. )
, j’admirais son article sur la Bible gothique.
Naturellement, je ne savais pas alors qu’il en était l’auteur. Cet article avait été publié à Berlin en 1853. La Patrouille l’avait recruté peu après, et il s’était rendu en aval sous pseudonyme, en quête d’un assistant pour une tâche bien particulière...
Everard s’est carré sur son siège. Derrière le fourneau de sa pipe, ses yeux me scrutaient. « Eh bien, les machines nous ont dit que votre épouse et vous étiez dignes de confiance et seriez ravis une fois informés de la vérité. Mais elles sont incapables de mesurer votre degré de compétence pour le travail que nous comptons vous confier. Ceci dit sans vouloir vous offenser. Personne n’est doué pour tout et les missions que vous allez accomplir seront difficiles, solitaires et délicates. » Il a marqué une pause. « Oui, délicates. Les Goths sont peut-être des barbares, mais ça ne veut pas dire qu’ils sont stupides, et ils sont aussi vulnérables que vous ou moi.
— Je comprends. Mais, écoutez, il vous suffit de lire les rapports que j’aurai rédigé à l’avenir. Si les premiers montrent que j’ai salopé le boulot, eh bien, dites-moi de rester à la maison et de me cantonner aux recherches livresques. Cela serait quand même utile à la Patrouille, pas vrai ? »
Soupir d’Everard. « Je me suis renseigné, et on m’a dit que vous avez travaillé... que vous travaillerez... travailleriez... de façon satisfaisante. Ça ne me suffit pas. Vous êtes nouveau dans la Patrouille, alors vous ne pouvez pas savoir à quel point nous opérons en sous-effectif, en négligeant des pans entiers de l’Histoire ou quasiment. Nous ne pouvons pas examiner dans le détail le travail de tous les agents de terrain. Surtout quand l’agent en question n’est pas un simple flic comme moi, mais un scientifique comme vous, chargé d’explorer un milieu peu ou pas chronique. » Il s’est autorisé une lampée d’alcool. « C’est pour cela que la Patrouille s’est dotée d’un service scientifique : pour se faire une meilleure idée de la nature exacte des événements qu’elle est censée préserver de toutes sortes de tripotages temporels.
— Lorsqu’ils sont aussi obscurs que ceux qui m’intéressent, est-ce que ça fait une grande différence ?
— Peut-être. Sur le long terme, le rôle joué par les Goths a son importance, n’est-ce pas ? Prenez un événement originel – une victoire ou une défaite, une mort ou un sauvetage, la venue au monde de tel ou tel individu – qui sait quels en seront les effets au bout de plusieurs générations ?
— Mais les événements réels ne me concernent pas, du moins pas directement. Mon but est de retrouver des poèmes et des contes perdus et de déterminer par quel processus ils ont abouti à des œuvres ultérieures, ou en quoi ils ont influencé celles-ci. »
Everard s’est fendu d’un sourire penaud. « Ouais, je sais. Le dada de Ganz. La Patrouille l’a approuvé, parce que c’est un excellent angle d’attaque, le seul que nous ayons trouvé pour enregistrer l’Histoire de ce milieu. »
Il a vidé son verre et s’est levé. « Un autre ? Ensuite, nous irons déjeuner. Mais d’abord, j’aimerais que vous décriviez votre projet en détail.
— Enfin, vous en avez sûrement parlé avec Herbert... avec le professeur Ganz, ai-je répliqué sans dissimuler ma stupeur. Euh... merci, oui, j’en veux bien un autre.
— Oui, oui, a-t-il fait en nous servant. Récupérer la littérature germanique de l’Âge des ténèbres. Si on peut parler de “ littérature ” alors qu’il s’agit plutôt de transmission orale au sein de sociétés illettrées. Seuls quelques fragments ont été couchés sur le papier, et les spécialistes n’arrivent pas à se mettre d’accord sur leur fiabilité. Ganz s’intéresse plus particulièrement à l’épopée des Nibelungen. Ce que je ne vois pas, c’est le rôle que vous devez jouer dans l’entreprise. Les Nibelungen sont originaire de Rhénanie. Et vous, vous allez vous balader dans l’Europe de l’est au IVe siècle. »
Bien plus que son whisky, sa familiarité me mettait à l’aise. « J’espère retrouver les textes consacrés à Ermanaric, lui ai-je dit. Ils ne font pas partie intégrante de l’ensemble, mais ils lui sont indéniablement liés et, par ailleurs, c’est une histoire des plus intéressantes.
— Ermanaric ? Qui c’est ? » Everard m’a tendu son verre et s’est rassis.
« Peut-être faudrait-il remonter plus avant, ai-je rétorqué. Que savez-vous exactement du cycle des Nibelungen et des Volsung ?
— Eh bien, j’ai vu la Tétralogie de Wagner. Et alors que je me trouvais en mission en Scandinavie vers la fin de l’ère des Vikings, j’ai entendu conter l’histoire de Sigurd, qui a tué le dragon et réveillé la Walkyrie, pour finir ensuite par tout foutre en l’air.
— Ce n’est qu’une infime fraction de l’histoire, monsieur.
— Appelez-moi Manse, Cari.
— Oh ! euh... merci. Très honoré. » De crainte de sombrer dans le larmoyant, je suis passé en mode professoral.
« La Volsungasaga islandaise a été rédigée bien après le Nibelungenlied allemand, mais elle contient une version plus ancienne, plus primitive et plus longue du récit. On trouve également celui-ci dans l’Edda poétique et dans l’Edda prosaïque. Ce sont les sources auxquelles Wagner a puisé.
» Si vous vous rappelez l’intrigue, Sigurd le Volsung a été victime d’une ruse, de sorte qu’il a épousé Gudrun la Gjukind plutôt que Brynhild la Walkyrie, ce qui a déclenché un conflit entre les deux femmes et a abouti à la mort du héros. Chez les Germains, ces personnages s’appellent Siegfried, Kriemhild de Bourgogne et Brunehild d’Isenstein ; en outre, les dieux païens brillent par leur absence, mais peu nous importe pour le moment. Dans l’une et l’autre des versions, Gudrun, alias Kriemhild, épouse par la suite un roi du nom d’Atli, ou Etzel, qui n’est autre qu’Attila le Hun.
» Par la suite, les deux versions divergent radicalement. Dans le Nibelungenlied, Kriemhild attire ses frères à la cour d’Etzel et les fait tuer pour venger le meurtre de Siegfried. Théodoric le Grand, l’Ostrogoth qui conquit l’Italie, apparaît dans cet épisode sous le nom de Dietrich de Berne, bien qu’il soit postérieur d’une génération à l’époque d’Attila. Hildebrand, l’un de ses féaux, est tellement horrifié par la cruauté de Kriemhild qu’il la tue peu après. Ce Hildebrand dispose de sa propre légende, d’ailleurs, sous la forme d’une ballade que Ganz a l’intention de retrouver, et il apparaît en outre dans d’autres œuvres. Comme vous le voyez, cette histoire est un sac d’anachronismes.
— Attila, hein ? a murmuré Everard. Un type pas très sympa. Mais il guerroyait au milieu du Ve siècle, époque où ces brutes chevauchaient dans toute l’Europe. C’est le IVe siècle qui vous intéresse.
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