Poul Anderson - Le chagrin d’Odin le Goth

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Le chagrin d’Odin le Goth: краткое содержание, описание и аннотация

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Sa voix a baissé d’un ton : « Ce voyage t’a fait souffrir.

— Je m’y attendais, ai-je répondu avec lassitude.

— Mais pas à ce point... Es-tu parti longtemps ?

— Non. Je te donnerai les détails tout à l’heure. Mais j’ai eu de la chance. Je suis tombé sur un point critique, j’ai fait ce que j’avais à faire et je suis reparti. Quelques heures d’observation discrète, quelques minutes d’action, et fini [2] En français dans le texte. ( N. d. T. ) .

— Appelle cela de la chance si tu le souhaites. Tu y retournes bientôt ?

— En temps local, oui, très bientôt. Mais je veux rester quelque temps ici – pour me reposer, me remettre des événements qui s’annoncent... Peux-tu me supporter pendant huit jours, même si je suis d’une humeur massacrante ?

— Mon chéri. » Elle est revenue au creux de mes bras.

« Il faut que j’étudie mes notes, de toute façon, lui ai-je murmuré à l’oreille, mais j’espère qu’on pourra sortir le soir, aller au théâtre ou au restaurant, nous amuser un peu.

— Oh ! j’espère que tu t’amuseras vraiment. N’essaie pas de faire semblant pour me faire plaisir.

— Plus tard, ça ira mieux, ai-je dit pour nous rassurer tous les deux. Je me contenterai d’accomplir ma mission originelle, d’enregistrer les contes et les chants qu’ils tireront de cette histoire. Mais avant... il faut que j’en supporte la réalité.

— Tu es vraiment obligé ?

— Oui. Pas seulement pour une question d’érudition, je crois bien. Ce peuple est le mien. C’est comme ça. »

Elle m’a serré contre elle. Elle savait.

Ce qu’elle ignorait, me suis-je dit en refoulant une grimace de douleur – pourvu qu’elle continue de l’ignorer ! suppliais-je –, c’était la raison pour laquelle je me souciais tellement du sort de mes descendants. Laurie n’était pas jalouse. Jamais elle ne m’avait reproché le bonheur que j’avais vécu auprès de Jorith. Cela ne la privait de rien, m’avait-elle dit en riant, alors que cela m’assurait au sein de la communauté que j’étudiais une position sans doute unique dans les annales de l’Histoire. Par la suite, elle avait fait de son mieux pour me consoler.

Ce que je ne pouvais me résoudre à lui dire, c’était que Jorith était bien plus qu’une amourette à mes yeux. Je ne pouvais lui dire que j’avais aimé cette femme morte depuis seize cents ans, que je l’avais aimée autant qu’elle, que je l’aimais encore et que je l’aimerais peut-être toujours.

300

La demeure de Winnithar le Tueur de Bisons était sise sur une falaise dominant la Vistule. C’était un hameau composé d’une demi-douzaine de maisons blotties autour d’un hall, avec à proximité des granges, des appentis, un poulailler, une forge, une brasserie et autres annexes utilitaires ; sa famille, l’une des plus puissante des Teurings, demeurait ici depuis fort longtemps. A l’ouest s’étendaient plaines et champs cultivés. A l’est, sur l’autre rive du fleuve, la nature régnait encore sans partage ou presque, son domaine étant grignoté à mesure que croissait la tribu.

Les hommes auraient pu abattre tous les arbres de la forêt, mais ils étaient de plus en plus nombreux à migrer. L’heure n’était pas au relâchement. Non seulement les bandes de pillards écumaient la région, mais de nouveaux peuples venaient occuper la terre, et les conflits éclataient sans cesse. On disait que les Romains étaient eux aussi occupés à s’entre-déchirer, tandis que s’effritait le puissant empire bâti par leurs ancêtres. Pour l’instant, seuls quelques hommes du Nord avaient osé franchir les frontières impériales. Mais les terres situées au sud de celles-ci, des terres riches et chaudes, peu ou pas défendues par leurs habitants, incitaient plus d’un Goth à aller s’y tailler un domaine.

Winnithar restait où il était. Cela l’obligeait à consacrer autant de mois au combat – surtout contre les Vandales, mais parfois aussi contre d’autres tribus gothiques, telles les Greutings et les Taifals – qu’il en passait aux champs. A mesure que ses fils grandissaient, l’envie de partir montait en eux.

Ainsi allaient les choses lorsque Cari arriva.

Il arriva en hiver, une saison où les voyageurs étaient rares. Pour cette raison même, les étrangers étaient doublement les bienvenus, car ils rompaient la monotonie de l’existence. En l’apercevant à un mille de distance, les guetteurs le prirent tout d’abord pour un humble mendiant, vu qu’il voyageait seul et sans monture. Ils savaient cependant que leur chef tiendrait à le voir.

Il s’approcha, foulant à grands pas les ornières de la route gelée, usant de sa lance comme d’un bâton. Sa cape bleue était l’unique tache de couleur dans ce paysage de champs enneigés, d’arbres dénudés et de ciel terne. Les chiens l’accueillirent en grondant et en aboyant ; il n’afficha aucune crainte, et les hommes comprirent qu’il aurait pu les tuer sur-le-champ s’ils l’avaient attaqué. Mais ils ordonnèrent aux bêtes de se taire et contemplèrent le nouveau venu avec un soudain respect – car il portait de splendides vêtements, que la route n’avait point abîmés, et lui-même était fort impressionnant. Plus grand que le plus grand des villageois, élancé mais bien bâti, la barbe grise mais aussi souple qu’un jeune homme. Qu’avaient donc pu voir ses yeux pâles ?

Un guerrier s’avança à sa rencontre. « Je suis Cari », répondit-il comme on lui demandait son nom ; il n’ajouta aucune précision. « J’aimerais être votre hôte quelque temps. » Les mots lui venaient aisément à la bouche, mais la façon dont il les prononçait, dont il les accentuait, n’évoquait aucun dialecte gothique connu aux oreilles des Teurings.

Winnithar était demeuré dans le hall. Rester ainsi bouche bée eût été indigne de lui. Lorsque Cari entra, il lui lança depuis son trône, ainsi que le voulait l’antique coutume de sa maison : « Sois le bienvenu si tu viens en paix avec des intentions honnêtes. Que le Père Tiwaz te protège, que la Mère Frija te bénisse...

— Merci, répondit Cari. Voilà qui est parlé avec grâce, car tu serais fondé à voir en moi un mendiant. Je ne le suis point, et j’espère que ce cadeau aura l’heur de te plaire. » Plongeant une main dans la besace passée à sa ceinture, il en retira un bracelet qu’il tendit à Winnithar. On entendit ceux qui assistaient à la scène pousser un hoquet, car ce bijou était en or massif, finement ouvragé et incrusté de joyaux.

Le maître des lieux réussit à conserver son quant-à-soi. « C’est là un cadeau digne d’un roi. Partage mon siège, Cari. » C’était la place d’honneur. « Reste avec nous aussi longtemps que tu le souhaiteras. » Un claquement des mains. « Ho ! de l’hydromel pour notre invité et pour moi-même, que je boive à sa santé ! » Aux jeunes filles, aux jeunes garçons et aux enfants qui s’agitaient tout autour : « Retournez à vos tâches. Nous entendrons ce que notre invité souhaite nous dire après le dîner. Il est sûrement fatigué. »

Ils s’éloignèrent à contrecœur. « Pourquoi dis-tu cela ? demanda Cari.

— La plus proche des demeures où tu as pu passer la nuit est fort éloignée d’ici, répondit Winnithar.

— Je ne m’y trouvais pas, ni en aucune autre.

— Quoi ?

— Tu aurais fini par le découvrir. Je ne souhaite pas que tu penses que je t’ai menti.

— Mais...» Winnithar le scruta, tira sur sa moustache et dit avec lenteur : « Tu n’es pas de la région ; oui, tu viens de très loin. Et cependant, tes vêtements sont propres, quoique tu n’en aies pas de rechange, pas plus que tu n’as sur toi d’eau ni de nourriture, contrairement à un voyageur ordinaire. Qui es-tu, d’où viens-tu et... comment es-tu arrivé ici ? »

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