Poul Anderson - Le chagrin d’Odin le Goth
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- Название:Le chagrin d’Odin le Goth
- Автор:
- Издательство:Bélial'
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Saint-Mammès
- ISBN:978-2-84344-079-3
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Liuderis acquiesça de nouveau. « J’ai dit mon fait, tu as dit le tien. Maintenant, fini de parler. Demain, nous serons à cheval. » Il s’assit.
« L’entreprise est risquée, intervint Ulrica. Ces deux-là sont les seuls fils qu’il me reste, et peut-être vont-ils à leur mort. Ainsi l’aura voulu Weard, qui décide de la destinée des dieux comme des hommes. Mais je préfère que mes fils périssent bravement plutôt que de se prosterner devant le meurtrier de leur sœur. Le sort qui nous échoirait ne pourrait être que mauvais. »
Le jeune Alawin se leva d’un bond et monta sur son banc. Son poignard jaillit du fourreau. « Nous ne périrons pas ! s’écria-t-il. Ermanaric va mourir, et Hathawulf deviendra roi des Ostrogoths ! »
Un rugissement monta des hommes, pareil à une marée prochaine.
Solbern le Sobre traversa la salle. On s’écarta devant lui pour lui céder le passage. Sous ses bottes, les joncs éparpillés craquaient et le sol d’argile vibrait. « As-tu bien dit “ nous ” ? demanda-t-il dans le brouhaha. Non, tu n’es qu’un enfant. Tu resteras ici. »
Les joues duveteuses s’empourprèrent. « Je suis homme déjà à me battre pour ma maison ! » hurla-t-il d’une voix de fausset.
Ulrica se raidit. La cruauté parlait par sa voix : « “ Ta ” maison, bâtard ? »
Le silence se fit. Les hommes échangèrent des regards troublés. La résurgence d’anciennes haines en une heure pareille ne signifiait rien de bon. Erelieva, la mère d’Alawin, n’était pas seulement la concubine de Tharasmund, elle était devenue la seule femme qu’il aimât, et Ulrica s’était réjouie presque ouvertement chaque fois que les enfants qu’elle lui donnait mouraient en bas âge, un sort qui n’avait épargné que le premier d’entre eux. Après que le chef lui-même eut pris la route des enfers, les amis d’Erelieva s’étaient hâtés de la marier à un yeoman établi très loin d’ici. Alawin était resté, ainsi que devait le faire un fils de chef, mais Ulrica ne manquait pas une occasion de le tourmenter.
Des regards hostiles s’échangèrent à travers la fumée et la lumière mouvante des flammes. « Oui, ma maison, lança Alawin, et Swanhild était aussi m... ma sœur. » Honteux de bafouiller ainsi, il se mordit la lèvre.
« Paix, paix. » Hathawulf leva le bras une nouvelle fois. « Tel est ton droit, mon garçon, et je te l’accorde. Oui, accompagne-nous l’aube venue. » Il jeta à Ulrica un regard de défi. Elle grimaça mais ne dit rien. Elle espérait que le garçon se ferait tuer, supposa-t-on.
Hathawulf s’avança vers le trône placé au milieu de la salle. Ses mots résonnèrent : « Finies les querelles ! Ce soir, réjouissons-nous. Mais d’abord, Anslaug...» Il se tourna vers son épouse.
«... viens t’asseoir près de moi, et ensemble nous boirons à la coupe de Wodan. »
Les hommes tapèrent des pieds et des poings, et leurs poignards jaillirent comme des torches. Les femmes se mirent à hurler à l’unisson : « Salut, salut, salut ! »
La porte s’ouvrit avec violence.
L’automne était proche, le crépuscule tombait vite, et le nouveau venu se tenait au milieu de la noirceur. Le vent faisait claquer les pans de sa cape bleue, voler autour de lui quelques feuilles mortes, sifflait sa froidure dans la salle. Ceux qui se tournèrent vers l’arrivant retinrent leur souffle, ceux qui s’étaient assis se hâtèrent de se lever. C’était le Vagabond.
De toute sa taille il les dominait, tenant sa lance à la manière d’un bâton, comme s’il n’avait pas besoin de son fer. Un chapeau à larges bords ombrageait son visage, sans cacher cependant sa barbe et ses cheveux gris de loup, ni l’éclat de son regard. Rares étaient les membres de l’assemblée à l’avoir déjà vu, nombreux ceux qui ne s’étaient même jamais trouvés sur les lieux de ses apparitions ; mais tous reconnaissaient l’ancêtre des chefs teurings.
Ulrica fut la première à se ressaisir. « Je te salue, Vagabond, et te souhaite la bienvenue, dit-elle. Tu fais honneur à notre toit. Viens, prends place sur le trône, et je t’apporterai une corne de vin.
— Non, une coupe, une coupe romaine, la plus belle de toutes », renchérit Solbern.
Hathawulf retourna vers la porte, bomba le torse et se planta devant l’Ancien. « Tu sais ce qui se trame, dit-il. Qu’es-tu venu nous dire ?
— Ceci », répondit le Vagabond. Sa voix de basse avait des accents fort éloignés de ceux des Goths du sud, de tous les Goths en fait. On supposait que sa langue maternelle était celle des dieux. Ce soir, elle semblait lourde de tristesse. « Vous allez partir chercher vengeance, Hathawulf et Solbern, et cela ne peut être altéré ; telle est la volonté de Weard. Mais Alawin ne vous accompagnera point. »
Le jeune homme se tassa sur lui-même, livide. Un sanglot étouffé monta de sa gorge.
Le regard du Vagabond parcourut la salle et s’arrêta sur lui. « Cela est nécessaire, reprit-il en détachant les mots. Ce n’est point flétrir ton honneur que de dire que tu n’es pas encore adulte et que ta mort, quoique courageuse, serait vaine. Tout homme a d’abord été un enfant. Non, je te le dis, il y a une autre tâche qui t’attend, plus dure et plus étrange que la vengeance, une tâche nécessaire à la préservation de la lignée issue de Jorith, la mère du père de ton père...» Sa voix vacilla-t-elle en cet instant ? «... et de moi-même. Patiente, Alawin. Ton heure viendra bien assez tôt.
— Il... en sera fait... selon ta volonté, seigneur, dit Hathawulf, la gorge soudain nouée. Mais qu’est-ce que cela signifie... pour ceux d’entre nous qui partiront ? »
Le Vagabond le fixa pendant un moment qui se prolongea, puis répondit : « Tu ne souhaites point le savoir. En bien comme en mal, tu ne souhaites point le savoir. »
Alawin s’effondra sur son banc, se prit la tête entre les mains et frissonna.
« Adieu », dit le Vagabond. Sa cape tournoya, sa lance se tourna, la porte se referma et il s’en fut.
1935
J’ai attendu pour me changer que mon véhicule m’ait fait traverser l’espace-temps. C’est dans une antenne de la Patrouille déguisée en entrepôt que j’ai troqué la tenue du bassin du Dniepr, fin du IVe siècle, contre celle des États-Unis, milieu du XXe siècle.
Les principes de base – chemise et pantalon pour les hommes, robe pour les femmes – étaient les mêmes. Les différences de détail étaient innombrables. En dépit de son tissu rêche, ma panoplie gothique était bien plus confortable que le costume-cravate. Je l’ai rangée dans la sacoche de mon sauteur, ainsi que certains objets tel le gadget qui m’avait permis d’écouter depuis l’extérieur les discussions dans le hall des Teurings. Vu la taille de ma lance, je l’ai laissée fixée au flanc de la machine. Cette dernière ne me servirait qu’à regagner le milieu où de telles armes avaient leur place.
L’officier de garde ce jour-là était un homme d’une vingtaine d’années – jeune selon les critères du jour, il serait déjà chef de famille dans maintes ères révolues – que j’impressionnais quelque peu. Sa position dans la hiérarchie de la Patrouille était pourtant proche de la mienne. Pas plus que lui je ne participais à la régulation du trafic temporel, au sauvetage de chrononautes en détresse et autres missions exaltantes. Je n’étais qu’un homme de science, ou, plus exactement, un homme de lettres. Toutefois, je me déplaçais sans supervision, ce pour quoi il n’était pas qualifié.
Il m’a regardé de biais tandis que j’émergeais du hangar pour gagner le bureau des plus quelconque, siège social d’une prétendue entreprise de travaux publics qui nous servait de couverture en ville à cette époque. « Soyez le bienvenu, monsieur Farness. Euh... vous avez été un peu secoué, on dirait.
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