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Robert Silverberg: Roma Aeterna

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Robert Silverberg Roma Aeterna

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Et si l’Empire romain n’avait jamais disparu ? Sur près de deux mille ans, Robert Silverberg illustre par tableaux successifs l’histoire parallèle d’un Empire romain qui a connu bien des vicissitudes, des guerres et des crises politiques mais qui n’a jamais cessé d’exister et de faire régner, avec quelques interludes sanglants, la Le christianisme y est inconnu, ne serait-ce que parce que les Juifs n’ont jamais réussi à quitter l’Egypte des Pharaons. Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l’Empereur élimine un prophète d’Arabie avant qu’il ait eu le temps de fonder l’islam. Ainsi, l’Empire a survécu, avec ses dieux auxquels personne ne croit. Trop vaste pour être gouverné par un seul homme, il est divisé en deux zones d’influence, l’Empire d’Orient et l’Empire d’Occident qui parfois se chamaillent, se font même la guerre mais finissent toujours par se réunifier. La technologie évolue plus lentement que dans notre continuum. Vers l’an 2650 AUC depuis la fondation de la ville), qui correspond à la fin de notre XIXe siècle, le téléphone existe et l’automobile fait son apparition… L’Amérique a été révélée à peu près à l’époque de nos Grandes Découvertes, mais après deux tentatives d’invasion, l’Empire renonce et les étranges sociétés de l’Outre-Atlantique poursuivent leur développement. De même, Rome ne s’attaque jamais sérieusement à l’Inde et à la Chine : l’Empire est déjà trop grand, trop difficile à gérer et à maintenir uni. Pourtant, un empereur entreprend de faire le tour de la Terre et y parvient. Quant au peuple juif, c’est dans l’espace qu’il tente son Exode.

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Robert Silverberg

Roma Æterna

À la puissance des Romains je ne mets de limites ni dans le temps ni dans l’espace. Je leur ai donné un Empire sans fin.

Virgile, L’Énéide, Livre I

À Frank et Renée Kovacs, pour qui une bonne partie de tout ceci aura un air de déjà vu.

Et mes remerciements tout particuliers à Gardner Dozois pour avoir soutenu ce projet au fil des ans.

Et aussi en mémoire de Jacques Chambon, avec une grande tristesse et toute mon affection.

Notes sur la datation

Si l’on se réfère aux historiens romains, la date traditionnellement admise pour la fondation de Rome est 753 avant J. C. – C’est à partir de cette date que s’effectuait le calcul du temps chez les Romains, qui faisaient suivre la mention de telle ou telle année de l’expression ab urbe condita , ou en abrégé « A. U. C. », c’est-à-dire « depuis la fondation de la ville ». Par conséquent, l’an un de l’ère chrétienne (ou après J. C.) correspond à 754 A. U. C., l’an 1000 après J. C. à 1753 A. U. C. et ainsi de suite. Toutes les dates indiquées dans le présent livre sont calculées « A. U. C. » et ne doivent pas être confondues avec celles du calendrier chrétien.

1203 A. U. C. : Prologue

L’historien Lentulus Aufidius, qui s’était donné pour tâche d’écrire la biographie définitive de l’empereur Titus Gallius, en était à sa troisième année de recherches dans les archives impériales de la bibliothèque du Palatin. Tous les matins, six jours par semaine, il quittait le logement qu’il occupait près du Forum pour faire l’ascension de la colline, présentait ses papiers au gardien des archives et se lançait dans son exploration quotidienne des vastes armoires contenant les rouleaux qui avaient trait au règne de Titus Gallius.

C’était un travail énorme. Titus Gallius qui était monté sur le trône à la mort de Caracalla, l’empereur fou, avait régné sur Rome de 970 à 994, assez de temps pour réorganiser un gouvernement que son prédécesseur avait laissé dans le plus complet désordre. Des provinces avaient été réunies, d’autres morcelées, le système fiscal réformé, l’armée disloquée et reconstruite de fond en comble pour faire face à la menace grandissante des Barbares du Nord, et ainsi de suite. Lentulus Aufidius pensait avoir encore deux ans de labeur devant lui avant de pouvoir enfin s’atteler à la rédaction de son texte.

Il comptait consacrer sa journée, comme toutes les précédentes depuis deux semaines, à l’examen de l’armoire 42, qui contenait les documents touchant à la politique religieuse de Titus Gallius. Celui-ci s’était montré fort inquiet de la façon dont certains cultes orientaux se répandaient dans l’Empire : adoration de Mithra, le sacrificateur de taureaux, de la déesse mère Cybèle, d’Osiris, le dieu égyptien, et de bien d’autres divinités. L’empereur craignait qu’une implantation en profondeur de ces religions étrangères n’affaiblît la structure de l’État ; aussi s’était-il employé de son mieux à les supprimer sans s’aliéner pour autant la fidélité des couches populaires qui y adhéraient. Tâche délicate, qui n’avait été que partiellement menée à terme du temps de Titus Gallius. C’était à son neveu et successeur, l’empereur Gaius Martius, que devait revenir le soin d’achever l’œuvre entreprise en fondant le culte de Jupiter Imperator, destiné à remplacer toutes les religions étrangères.

Quelqu’un d’autre était déjà là, en plein travail, quand Aufidius atteignit l’armoire 42. Il ne lui fallut qu’un instant pour reconnaître en l’homme un vieil ami et collègue, Hermogenes Celer, natif de Tripoli en Phénicie, qui était peut-être le meilleur spécialiste des religions orientales dans tout l’Empire. Bien qu’ayant entretenu une correspondance plus ou moins régulière avec Celer, Aufidius était resté des années sans le voir, tout comme il ignorait que celui-ci avait prévu de se rendre dans la capitale. Les deux hommes s’embrassèrent chaleureusement et, au grand mécontentement des bibliothécaires, se mirent aussitôt à discuter de leurs projets en cours.

« Titus Gallius ? dit Celer. Ah oui, un sujet fascinant.

— Et toi ?

— Les Hébreux d’Égypte. Une communauté remarquable. Qui descend d’une tribu nomade du désert.

— Je ne sais pratiquement rien d’eux.

— Ah, tu devrais, tu devrais ! Si les choses avaient tourné autrement pour eux, qui sait quel chemin aurait pris notre histoire ?

— S’il vous plaît , messieurs, s’il vous plaît , intervint un bibliothécaire. Il y a des gens qui étudient ici. Si vous devez converser, il y a une salle pour cela à l’extérieur.

— On discutera de tout cela plus tard », dit Aufidius. Et ils convinrent de déjeuner ensemble.

Celer, pour le coup, débordait d’histoires ayant trait à ses Hébreux et ne parla de presque rien d’autre pendant qu’ils se restauraient. Il avait surtout été frappé par leur foi passionnée en un dieu unique, aussi lointain que sévère, qui leur avait imposé un ensemble complexe de lois réglementant tous les aspects de l’existence, depuis la façon dont ils devaient parler de lui (il était interdit de prononcer son nom) jusqu’aux aliments qu’ils pouvaient manger tel ou tel jour de la semaine.

Parce que c’était des gens têtus, peu commodes, ils se trouvaient souvent en conflit avec leurs voisins. Ayant conquis une grande partie de la Syria Palaestina, ces Hébreux – qui s’appelaient aussi Israélites – y avaient fondé un royaume, mais avaient fini par subir le joug des Égyptiens jusqu’à être ravalés au rang d’esclaves sur la terre des pharaons. Cette période avait duré des centaines d’années. Mais Celer déclarait avoir repéré un moment critique dans l’histoire des Hébreux, lorsqu’un chef charismatique du nom de Moïse – Moshé dans leur langue – avait tenté d’entraîner son peuple hors d’Égypte, dans un grand exode à destination de leur ancienne patrie en Palestine, que leur dieu, croyaient-ils, leur avait promise de toute éternité.

« Et qu’est-ce qui s’est passé à ce moment-là ? demanda poliment Aufidius, malgré le peu d’intérêt qu’il trouvait à tout cela.

— Eh bien, ce grand exode a été un terrible échec. Moïse et la plupart des autres chefs ont été tués et les Hébreux survivants ont fini par retourner en esclavage en Égypte.

— Je ne vois pas ce qui…

— Mais moi, si ! s’écria Celer, ses traits lourds et terreux soudain embrasés par son enthousiasme d’intellectuel. Pense aux possibilités, mon cher Aufidius ! Imaginons que les Hébreux atteignent effectivement la Syria Palaestina. Cette fois, ils s’installent définitivement dans ce foyer de cultes mystiques célébrant la fertilité et le renouveau. Puis, bien des siècles plus tard, quelqu’un combine le zèle féroce des Hébreux avec quelque croyance locale dans la renaissance et la résurrection dérivée des vieux mythes égyptiens tournant autour d’Osiris, et un nouveau prophète aidant, invincible celui-là, voilà que naît une nouvelle religion, non pas dans la lointaine Égypte, mais dans une province de l’Empire romain en rapport beaucoup plus étroit avec le centre des choses. Et précisément parce que la Syria Palaestina est désormais une province de l’Empire romain et que les citoyens romains se déplacent librement d’une région à l’autre, ce culte se répand jusqu’à Rome même, comme cela a été le cas d’autres cultes orientaux.

— Et alors ? fit Aufidius, perplexe.

— Alors ? Il s’impose à tout le monde, comme ni Cybèle, ni Mithra, ni Osiris n’en ont jamais été capables. Ses prophètes prêchent un message d’amour universel, un partage universel de toutes les richesses – surtout le partage des richesses. Il ne doit être de propriété que commune. Les pauvres de l’Empire affluent en masse dans les églises de ce culte. Tout est sens dessus dessous. L’empereur lui-même est obligé de le reconnaître – voire de s’y convertir pour des raisons politiques. Cette religion en vient à tout dominer et les fondements de la société romaine se trouvent affaiblis par la superstition, jusqu’à ce que l’Empire, consumé par la nouvelle philosophie, soit renversé par les Barbares toujours à l’affût sur ses frontières…

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