Robert Silverberg - Roma Aeterna

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg - Roma Aeterna» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2004, ISBN: 2004, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Альтернативная история, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Roma Aeterna: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Roma Aeterna»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Et si l’Empire romain n’avait jamais disparu ?
Sur près de deux mille ans, Robert Silverberg illustre par tableaux successifs l’histoire parallèle d’un Empire romain qui a connu bien des vicissitudes, des guerres et des crises politiques mais qui n’a jamais cessé d’exister et de faire régner, avec quelques interludes sanglants, la Le christianisme y est inconnu, ne serait-ce que parce que les Juifs n’ont jamais réussi à quitter l’Egypte des Pharaons. Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l’Empereur élimine un prophète d’Arabie avant qu’il ait eu le temps de fonder l’islam.
Ainsi, l’Empire a survécu, avec ses dieux auxquels personne ne croit. Trop vaste pour être gouverné par un seul homme, il est divisé en deux zones d’influence, l’Empire d’Orient et l’Empire d’Occident qui parfois se chamaillent, se font même la guerre mais finissent toujours par se réunifier.
La technologie évolue plus lentement que dans notre continuum. Vers l’an 2650 AUC
depuis la fondation de la ville), qui correspond à la fin de notre XIXe siècle, le téléphone existe et l’automobile fait son apparition…
L’Amérique a été révélée à peu près à l’époque de nos Grandes Découvertes, mais après deux tentatives d’invasion, l’Empire renonce et les étranges sociétés de l’Outre-Atlantique poursuivent leur développement. De même, Rome ne s’attaque jamais sérieusement à l’Inde et à la Chine : l’Empire est déjà trop grand, trop difficile à gérer et à maintenir uni.
Pourtant, un empereur entreprend de faire le tour de la Terre et y parvient.
Quant au peuple juif, c’est dans l’espace qu’il tente son Exode.

Roma Aeterna — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Roma Aeterna», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Un vieux laideron, si tant est que ce soit le cas, qui se trouve être la sœur de l’empereur d’Orient, souligna Faustus. Et qui, par conséquent, créera entre les deux moitiés de l’Empire un lien de sang, susceptible de se révéler très utile quand nous demanderons à Justinianus de nous prêter quelques légions pour nous aider à repousser les Barbares du Nord, maintenant que nos amis les Goths et les Vandales se remettent à nous agacer les orteils. Qu’elle soit en âge d’enfanter ou non est secondaire. Les héritiers du trône peuvent toujours être adoptés, vois-tu.

— Oui. Bien sûr. Mais le principal, cette magnifique alliance… est-ce si important, Faustus ? Si les Barbares, ces bêtes puantes, sont revenus en découdre, pourquoi ne pouvons-nous pas les repousser nous-mêmes ? Mon père s’est plutôt bien acquitté de cette tâche en 42, quand ils sont revenus renifler à nos frontières, non ? Pour ne rien dire de ce que son grand-père a fait à Attila et ses Huns une cinquantaine d’année plus tôt.

— 42… ça ne date pas d’hier. Ton père est vieux et malade à présent. Et, en ce moment, nous manquons un peu de grands généraux.

— Et Héraclius ? Il pourrait bien nous étonner tous.

— Héraclius ? » Quelle idée saugrenue, se dit Faustus – ce personnage falot, distant, revêche, ascétique à la tête d’une armée en campagne ? Même Maximilianus, qui n’était pourtant qu’un garnement frivole et indiscipliné, ferait un candidat plus plausible au rôle de héros militaire.

Maximilianus prit de faux grands airs. « Je vous rappelle, seigneur Faustus, que nous sommes une dynastie de combattants. Le sang de puissants guerriers coule dans les veines de mon frère comme dans les miennes.

— Oui… le puissant guerrier Héraclius… » persifla Faustus, et tous deux éclatèrent de rire.

« Très bien. Je concède le point. Nous avons besoin de l’aide de Justinianus, je suppose. Donc, mon frère épouse la vilaine princesse, son frère à elle nous aide à écraser une bonne fois pour toutes les sauvages hirsutes du Nord, et voilà l’Empire embarqué dans un futur de paix éternelle, à quelques chamailleries près avec les Perses, peut-être, qui sont le problème de Justinianus, pas le nôtre. Bon, qu’il en soit ainsi. De toute façon, pourquoi me soucierais-je de la figure de l’épouse d’Héraclius ? Lui-même ne s’en souciera pas.

— Exact. » L’héritier du trône ne se signalait pas par son intérêt pour les femmes.

« Les bijoux de la Grande Mère – si leur réputation n’est pas usurpée – l’aideront à engendrer rapidement un nouveau petit César, du moins espérons-le. Après quoi, il ne la touchera sans doute plus jamais au grand soulagement de celle-ci et au sien, pas vrai ? » Maximilianus bondit de son divan pour verser un peu plus de vin à Faustus et se resservir lui-même. « À propos, est-il vraiment allé dans le Nord inspecter les troupes ? C’est ce que j’ai entendu dire, en tout cas.

— Moi aussi. C’est la version officielle, mais j’ai des doutes. Il est plus probable qu’il soit parti quelques jours chasser dans ses forêts, histoire de se dérober le plus longtemps possible à cette histoire de mariage. » C’était la seule distraction connue du César Héraclius : la poursuite inlassable, sans joie, d’un cerf, d’un sanglier, d’un renard ou d’un lièvre. « L’ambassadeur grec a d’ailleurs été assez fâché de découvrir que le prince avait précisément choisi la semaine de son arrivée pour quitter la ville. Il m’a fait clairement comprendre à quel point il était contrarié. Ce qui m’amène à la raison principale de ma visite, en fait. J’ai un travail à te confier. Il nous revient, à toi et à moi, de distraire l’ambassadeur jusqu’à ce qu’Héraclius daigne revenir. »

Maximilianus haussa nonchalamment les épaules. « À toi, peut-être. Mais pourquoi à moi, mon vieil ami ?

— Parce que je crois que ça t’amusera, une fois que tu sauras ce que j’ai en tête. Par ailleurs, je t’ai déjà embrigadé, et tu n’oseras pas me laisser tomber. L’ambassadeur désire visiter Rome… mais pas les sites touristiques habituels. Ce sont les Bas-Fonds qui l’intéressent. »

Les yeux princiers s’agrandirent. « Vraiment ? Un ambassadeur ? C’est qu’il veut aller ?

— Il est jeune. C’est un Grec. Peut-être un peu pervers sur les bords ou, tout simplement, aspirant à l’être. Je lui ai dit que toi et moi lui ferions visiter les temples et les palais, et il m’a demandé de lui montrer plutôt les souterrains et les lupanars. Le marché des sorciers, les cavernes, ce genre de choses. « J’ai un certain goût pour le vulgaire », m’a-t-il confié. » Et Faustus d’imiter fort passablement la voix traînante et l’accent oriental de Menandros. « Les dessous sombres et louches de la cité », ce sont ses mots. « Cette dimension scabreuse qui fait la célébrité de Rome ».

— Un touriste, lâcha Maximilianus d’un ton méprisant. Il veut simplement un circuit légèrement différent de ce qui est habituel.

— N’importe quoi fera l’affaire. En tout cas, je dois m’arranger pour le divertir. Avec ton frère parti se cacher dans les bois et ton père malade, il faut qu’un autre membre de la famille impériale s’empresse de lui servir d’hôte, et qui est mieux désigné que toi ? Ça fait à peine une demi-journée qu’il est arrivé et Héraclius a déjà réussi à l’offenser sans même être présent. Plus il sera fâché, plus il se montrera dur dans les négociations quand ton frère se manifestera. Il est plus coriace qu’il n’y paraît et il serait dangereux de le sous-estimer. Si je le laisse mijoter dans son ressentiment durant les quelques jours à venir, il risque de nous causer de gros ennuis.

— Des ennuis ? De quelle sorte ? Il ne peut pas annuler le mariage simplement parce qu’il se sent dédaigné.

— Non, je suppose que non. Mais s’il est mal luné, il peut rapporter à Justinianus que le prochain empereur d’Occident est un imbécile prétentieux qui ne vaut pas la peine qu’on lui sacrifie des soldats, et encore moins une sœur. La princesse Sabbatia regagne discrètement Constantinopolis quelques mois après le mariage et nous voilà obligés d’affronter les Barbares tout seuls. Je pense pouvoir éviter cela si j’arrive à distraire l’ambassadeur une semaine ou deux à coups de petits amusements crapuleux dans les catacombes. Et là, tu peux m’aider. On y a passé du bon temps tous les deux, hein, mon ami ? On peut l’emmener dans quelques-uns de nos repaires préférés. Oui ? D’accord ?

— On peut se faire accompagner par l’Hébreu ? Il nous servira de guide. Il connaît les Bas-Fonds encore mieux que nous.

— Tu veux parler de Danielus bar-Heap ?

— C’est ça. Bar-Heap.

— Bien sûr. Plus on est de fous, plus on rit. »

Quand Faustus quitta Maximilianus, la soirée était trop avancée pour un détour par les thermes. Il préféra regagner ses quartiers, où il ordonna qu’on lui fasse couler un bain chaud. Après un bon massage, il enverrait chercher Olathea, la petite esclave numide au teint mat, seize ans, agile comme une anguille, avec laquelle il n’avait en commun que le langage d’Eros.

La journée avait été longue, dure, fatigante. À son retour d’Ostie en compagnie de l’ambassadeur d’Orient, la nouvelle de l’absence d’Héraclius l’avait pris au dépourvu. Étant donné la déplorable santé du vieil empereur Maximilianus, il était prévu que l’ambassadeur grec dîne avec le prince Héraclius pour son premier soir dans la capitale ; mais aussitôt après le départ de Faustus pour Ostie, Héraclius s’était empressé de quitter la ville sur la piètre excuse d’une inspection des troupes du Nord. L’empereur étant indisponible et Héraclius au loin, il ne restait aucun personnage de haut rang susceptible d’assumer le rôle d’hôte dans un dîner officiel en dehors du frère cadet, ce chenapan de Maximilianus, et aucun des dignitaires de la maison royale ne se serait risqué à proposer cette solution sans l’approbation préalable de Faustus. Le dîner officiel avait donc été purement et simplement annulé, ce que Faustus n’avait découvert qu’à son retour du port. Il était alors trop tard pour y remédier autrement qu’en envoyant au prince envolé un message l’implorant de regagner Rome le plus vite possible. Si Héraclius était effectivement allé chasser, le message l’atteindrait à son pavillon en forêt de l’autre côté du lac Nemorensis, et peut-être, peut-être en tiendrait-il compte. Si, contre toute probabilité, il était vraiment parti pour la frontière militaire, il n’était pas près de revenir. Ce qui ne laissait que César Maximilianus pour faire face – bon gré, mal gré. Un recours qui pouvait se révéler risqué.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Roma Aeterna»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Roma Aeterna» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Silverberg - El reino del terror
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Una avanzada del reino
Robert Silverberg
Robert Silverberg - He aquí el camino
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Via Roma
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Rządy terroru
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Poznając smoka
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Old Man
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Nature of the Place
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Reality Trip
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Songs of Summer
Robert Silverberg
Отзывы о книге «Roma Aeterna»

Обсуждение, отзывы о книге «Roma Aeterna» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x