Robert Silverberg - Avec César dans les Bas-Fonds

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Avec César dans les Bas-Fonds: краткое содержание, описание и аннотация

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— Oui. Bien sûr. Mais le principal, cette magnifique alliance… est-ce si important, Faustus ? Si les Barbares, ces bêtes puantes, sont revenus en découdre, pourquoi ne pouvons-nous pas les repousser nous-mêmes ? Mon père s’est plutôt bien acquitté de cette tâche en 42, quand ils sont revenus renifler à nos frontières, non ? Pour ne rien dire de ce que son grand-père a fait à Attila et ses Huns une cinquantaine d’année plus tôt.

— 42… ça ne date pas d’hier. Ton père est vieux et malade à présent. Et, en ce moment, nous manquons un peu de grands généraux.

— Et Héraclius ? Il pourrait bien nous étonner tous.

— Héraclius ? » Quelle idée saugrenue, se dit Faustus – ce personnage falot, distant, revêche, ascétique à la tête d’une armée en campagne ? Même Maximilianus, qui n’était pourtant qu’un garnement frivole et indiscipliné, ferait un candidat plus plausible au rôle de héros militaire.

Maximilianus prit de faux grands airs. « Je vous rappelle, seigneur Faustus, que nous sommes une dynastie de combattants. Le sang de puissants guerriers coule dans les veines de mon frère comme dans les miennes.

— Oui… le puissant guerrier Héraclius… » persifla Faustus, et tous deux éclatèrent de rire.

« Très bien. Je concède le point. Nous avons besoin de l’aide de Justinianus, je suppose. Donc, mon frère épouse la vilaine princesse, son frère à elle nous aide à écraser une bonne fois pour toutes les sauvages hirsutes du Nord, et voilà l’Empire embarqué dans un futur de paix éternelle, à quelques chamailleries près avec les Perses, peut-être, qui sont le problème de Justinianus, pas le nôtre. Bon, qu’il en soit ainsi. De toute façon, pourquoi me soucierais-je de la figure de l’épouse d’Héraclius ? Lui-même ne s’en souciera pas.

— Exact. » L’héritier du trône ne se signalait pas par son intérêt pour les femmes.

« Les bijoux de la Grande Mère – si leur réputation n’est pas usurpée – l’aideront à engendrer rapidement un nouveau petit César, du moins espérons-le. Après quoi, il ne la touchera sans doute plus jamais au grand soulagement de celle-ci et au sien, pas vrai ? » Maximilianus bondit de son divan pour verser un peu plus de vin à Faustus et se resservir lui-même. « À propos, est-il vraiment allé dans le Nord inspecter les troupes ? C’est ce que j’ai entendu dire, en tout cas.

— Moi aussi. C’est la version officielle, mais j’ai des doutes. Il est plus probable qu’il soit parti quelques jours chasser dans ses forêts, histoire de se dérober le plus longtemps possible à cette histoire de mariage. » C’était la seule distraction connue du César Héraclius : la poursuite inlassable, sans joie, d’un cerf, d’un sanglier, d’un renard ou d’un lièvre. « L’ambassadeur grec a d’ailleurs été assez fâché de découvrir que le prince avait précisément choisi la semaine de son arrivée pour quitter la ville. Il m’a fait clairement comprendre à quel point il était contrarié. Ce qui m’amène à la raison principale de ma visite, en fait. J’ai un travail à te confier. Il nous revient, à toi et à moi, de distraire l’ambassadeur jusqu’à ce qu’Héraclius daigne revenir. »

Maximilianus haussa nonchalamment les épaules. « À toi, peut-être. Mais pourquoi à moi, mon vieil ami ?

— Parce que je crois que ça t’amusera, une fois que tu sauras ce que j’ai en tête. Par ailleurs, je t’ai déjà embrigadé, et tu n’oseras pas me laisser tomber. L’ambassadeur désire visiter Rome… mais pas les sites touristiques habituels. Ce sont les Bas-Fonds qui l’intéressent. »

Les yeux princiers s’agrandirent. « Vraiment ? Un ambassadeur ? C’est qu’il veut aller ?

— Il est jeune. C’est un Grec. Peut-être un peu pervers sur les bords ou, tout simplement, aspirant à l’être. Je lui ai dit que toi et moi lui ferions visiter les temples et les palais, et il m’a demandé de lui montrer plutôt les souterrains et les lupanars. Le marché des sorciers, les cavernes, ce genre de choses. « J’ai un certain goût pour le vulgaire », m’a-t-il confié. » Et Faustus d’imiter fort passablement la voix traînante et l’accent oriental de Menandros. « Les dessous sombres et louches de la cité », ce sont ses mots. « Cette dimension scabreuse qui fait la célébrité de Rome ».

— Un touriste, lâcha Maximilianus d’un ton méprisant. Il veut simplement un circuit légèrement différent de ce qui est habituel.

— N’importe quoi fera l’affaire. En tout cas, je dois m’arranger pour le divertir. Avec ton frère parti se cacher dans les bois et ton père malade, il faut qu’un autre membre de la famille impériale s’empresse de lui servir d’hôte, et qui est mieux désigné que toi ? Ça fait à peine une demi-journée qu’il est arrivé et Héraclius a déjà réussi à l’offenser sans même être présent. Plus il sera fâché, plus il se montrera dur dans les négociations quand ton frère se manifestera. Il est plus coriace qu’il n’y paraît et il serait dangereux de le sous-estimer. Si je le laisse mijoter dans son ressentiment durant les quelques jours à venir, il risque de nous causer de gros ennuis.

— Des ennuis ? De quelle sorte ? Il ne peut pas annuler le mariage simplement parce qu’il se sent dédaigné.

— Non, je suppose que non. Mais s’il est mal luné, il peut rapporter à Justinianus que le prochain empereur d’Occident est un imbécile prétentieux qui ne vaut pas la peine qu’on lui sacrifie des soldats, et encore moins une sœur. La princesse Sabbatia regagne discrètement Constantinopolis quelques mois après le mariage et nous voilà obligés d’affronter les Barbares tout seuls. Je pense pouvoir éviter cela si j’arrive à distraire l’ambassadeur une semaine ou deux à coups de petits amusements crapuleux dans les catacombes. Et là, tu peux m’aider. On y a passé du bon temps tous les deux, hein, mon ami ? On peut l’emmener dans quelques-uns de nos repaires préférés. Oui ? D’accord ?

— On peut se faire accompagner par l’Hébreu ? Il nous servira de guide. Il connaît les Bas-Fonds encore mieux que nous.

— Tu veux parler de Danielus bar-Heap ?

— C’est ça. Bar-Heap.

— Bien sûr. Plus on est de fous, plus on rit. »

Quand Faustus quitta Maximilianus, la soirée était trop avancée pour un détour par les thermes. Il préféra regagner ses quartiers, où il ordonna qu’on lui fasse couler un bain chaud. Après un bon massage, il enverrait chercher Olathea, la petite esclave numide au teint mat, seize ans, agile comme une anguille, avec laquelle il n’avait en commun que le langage d’Eros.

La journée avait été longue, dure, fatigante. À son retour d’Ostie en compagnie de l’ambassadeur d’Orient, la nouvelle de l’absence d’Héraclius l’avait pris au dépourvu. Étant donné la déplorable santé du vieil empereur Maximilianus, il était prévu que l’ambassadeur grec dîne avec le prince Héraclius pour son premier soir dans la capitale ; mais aussitôt après le départ de Faustus pour Ostie, Héraclius s’était empressé de quitter la ville sur la piètre excuse d’une inspection des troupes du Nord. L’empereur étant indisponible et Héraclius au loin, il ne restait aucun personnage de haut rang susceptible d’assumer le rôle d’hôte dans un dîner officiel en dehors du frère cadet, ce chenapan de Maximilianus, et aucun des dignitaires de la maison royale ne se serait risqué à proposer cette solution sans l’approbation préalable de Faustus. Le dîner officiel avait donc été purement et simplement annulé, ce que Faustus n’avait découvert qu’à son retour du port. Il était alors trop tard pour y remédier autrement qu’en envoyant au prince envolé un message l’implorant de regagner Rome le plus vite possible. Si Héraclius était effectivement allé chasser, le message l’atteindrait à son pavillon en forêt de l’autre côté du lac Nemorensis, et peut-être, peut-être en tiendrait-il compte. Si, contre toute probabilité, il était vraiment parti pour la frontière militaire, il n’était pas près de revenir. Ce qui ne laissait que César Maximilianus pour faire face – bon gré, mal gré. Un recours qui pouvait se révéler risqué.

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