Philip Вшсл - Dr Bloodmoney

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Dr Bloodmoney: краткое содержание, описание и аннотация

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Les bombes étaient finalement tombées. Malgré l’équilibre de la terreur, un jour, un homme avait été assez fou pour appuyer sur le bouton.
Cependant, dans ce coin perdu de Californie, la vie continuait : pour Bonny Keller que six ans d’analyse n’avaient pas réussi à rééquilibrer; pour Bruno Bluthgeld, l’un des responsables de la grande Catastrophe, qui sentait des stigmates s’inscrire sur son visage; pour Hoppy, le phocomèle, l’ancien bébé thalidomide, doté de pouvoirs supra-normaux.
Elle continuait pour Walt Dangerfild, l’astronaute expédié vers Mars, mais dont la cabine spatiale s’était satellisée autour de la Terre. Là, à l’abri des radiations, il s’était transformé en une sorte de super disc-jockey dont l’écoute était devenue une sorte de drogue pour tous les survivants.
Mais peut-on réellement survivre dans un monde radioactif ?

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— Bonne chance les baroudeurs ! lança-t-il. Chopez-les, ces incendiaires qui grillent le fric ! Et Dieu vous bénisse tous !

Il gloussa, car si jamais être humain avait été à l’abri des représailles, c’était bien lui. Nul sur la Terre ne pouvait l’atteindre… On l’avait tenté six fois depuis le Cataclysme, mais sans succès.

— Attrapez-moi ces sales types… ou devrais-je plutôt dire ces braves types ? (Son récepteur recueillait depuis quelques semaines une quantité de plaintes contre la brutalité des forces armées.) Maintenant, permettez-moi de vous donner un conseil, les gars, dit-il d’un ton égal. Méfiez-vous de leurs vieilles pétoires à écureuils ! C’est tout. (Il se mit à chercher dans la phonothèque la bande enregistrée de Woody Woodpecker. ) Salut, frères !

Il déclencha la musique. Sous lui le monde était dans les ténèbres, le côté non éclairé tourné vers lui. Il voyait pourtant le liséré clair du jour sur le bord du globe, et bientôt il entrerait de nouveau dans la zone éclairée. Quelques points lumineux ressemblaient à des trous percés dans la matière de la planète qu’il avait abandonnée sept ans auparavant dans un but différent, avec des projets beaucoup plus nobles.

Son satellite n’était pas le seul à tourner autour de la Terre, mais il était le seul où il y eût un être vivant. Tous les autres astronautes avaient péri depuis longtemps. Évidemment, ils n’avaient pas été équipés, comme Lydia et lui, pour subsister dix ans dans un autre monde. Il avait de la chance : outre de la nourriture, de l’eau et de l’air, il disposait d’un million de kilomètres de bandes enregistrées visuelles et sonores pour le distraire. Et maintenant, avec tout ce matériel, c’était lui qui amusait les autres , les quelques survivants de la civilisation qui l’avait bombardé là-haut. Ils avaient saboté le boulot qui consistait à le faire parvenir sur Mars… Heureusement pour eux ! Leur échec leur payait des dividendes extraordinaires depuis lors.

— La, la, la, chantonnait-il dans le micro, utilisant l’émetteur qui aurait dû diffuser sa voix à des millions de kilomètres de distance et non à trois cents. Ce qu’on peut faire avec la minuterie d’une vieille machine à laver-sécheuse ! Ce tuyau nous est communiqué par un dépanneur de la région de Genève ; merci. Georg Schilper… Je sais que tout le monde sera ravi d’entendre cette précieuse information de votre propre bouche.

Il fit passer par l’émetteur l’enregistrement de la voix du dépanneur lui-même. Toute la région des Grands Lacs, aux États-Unis, allait maintenant apprendre la trouvaille de Georg Schilper et sans aucun doute l’appliquer avec sagesse sans perdre de temps. Le monde était avide des connaissances cachées dans de petits coins, çà et là, des connaissances qui – sans Dangerfield – seraient restées confinées à leur point d’origine, peut-être à jamais.

Après cet interlude, il mit en place sa lecture enregistrée de Servitude Humaine et se leva de son siège, les membres engourdis.

Une douleur dans la poitrine le tourmentait ; elle lui était venue un jour, au-dessous du sternum et, pour la centième fois, il prit l’un des classeurs de renseignements médicaux pour étudier tout ce qui traitait du cœur. Est-ce que cela me fait l’effet d’une main qui me coupe le souffle ? se demandait-il. Quelqu’un qui appuierait de tout son poids ? D’ailleurs, c’était difficile de se rappeler la sensation de « poids ». Ou est-ce simplement une impression de brûlure ? Et dans ce cas, quand apparaît-elle ? Avant ou après les repas ?

La semaine précédente il était entré en liaison avec un hôpital de Tokyo et avait décrit ses symptômes. Les médecins ne savaient trop que lui dire. Ce qu’il vous faut, avaient-ils répondu, c’est un électrocardiogramme. Mais comment pratiquer sur lui-même un tel test dans sa capsule ? Les médecins japonais devaient vivre dans le passé, ou alors le Japon s’était relevé mieux et plus vite qu’on ne s’en était rendu compte, lui ou les autres !

Étonnant que j’aie survécu si longtemps, songea-t-il soudain. Pourtant cela ne lui semblait pas si long, car son sens de la durée s’était altéré. Et il était très occupé. En ce moment, six de ses magnétophones étaient à l’enregistrement sur six fréquences très utilisées, et avant la fin de la lecture de l’œuvre de Maugham, il faudrait encore qu’il les écoute lui-même. Il n’y trouverait peut-être rien d’intéressant ou peut-être lui apporteraient-ils plusieurs heures d’émission utile. On ne sait jamais. Si seulement j’avais pu employer la diffusion à grande vitesse, songeait-il… mais en bas les appareils de décodage nécessaires n’existaient plus. Les heures auraient pu se comprimer en autant de secondes et il aurait pu donner tour à tour à chaque région un compte rendu complet. Dans l’état actuel des choses, il devait débiter ce qu’il savait par petits paquets, en se répétant souvent. Il fallait parfois des mois pour lire un seul roman dans ces conditions.

Du moins avait-il réussi à ramener la fréquence d’émission du satellite dans une bande que les gens d’en bas pouvaient recevoir sur une radio courante en modulation d’amplitude. C’était sa grande réussite. Rien que cela avait fait de lui ce qu’il était.

La lecture de Maugham cessa, puis recommença automatiquement depuis le début à l’intention du nouveau secteur de terre que survolait le satellite. Walt Dangerfield ne se dérangea pas et continua de consulter les microfilms médicaux. Je pense que ce sont seulement des contractions du pylore, décida-t-il. Si j’avais des barbituriques… Mais il n’y en avait plus depuis des années. Sa femme les avait entièrement absorbés durant sa dernière crise de dépression… et elle s’était suicidée malgré les barbituriques. Ç’avait été le silence soudain de la station spatiale soviétique qui, assez étrangement, l’avait déprimée. Jusque-là, elle avait cru qu’on réussirait à les atteindre et à les ramener en sûreté à la surface. Les Russes étaient morts de faim – tous les dix – mais personne ne l’avait prévu car ils avaient débité en conscience leurs données scientifiques jusqu’aux heures ultimes.

— La, la, la, murmurait Dangerfield en lisant les informations relatives à la valve du pylore et à ses spasmes. Si vous éprouvez des douleurs, murmura-t-il, après avoir trop bien mangé, prenez ces petites pilules qui vous soulagent de quatre façons différentes… (Il coupa le déroulement de la bande en cours et activa son micro.) Chers auditeurs… Vous rappelez-vous la publicité d’antan ? demanda-t-il au monde enténébré. Avant la guerre… Voyons… Comment était-ce ? Ah ! Fabriquez-vous toujours davantage de bombes H, mais y prenez-vous moins de plaisir ? (Il émit un rire.) La guerre nucléaire vous déprime-t-elle ? Allô, New York, m’entendez-vous ? Je veux que vous tous, à portée de ma voix, les soixante-cinq que vous êtes, vous frottiez une allumette pour que je sache que vous êtes bien là.

Un signal puissant vibra dans son casque.

— Dangerfield, ici le Commandant du Port de New York. Pouvez-vous nous donner une idée de la météo ?

— Oh ! répondit Dangerfield, nous avons du beau temps en perspective. Vous pouvez prendre la mer sur vos petits bateaux pour pêcher vos petits poissons radioactifs. Aucun danger.

Une autre voix, plus faible, lui parvint.

— Mr Dangerfield, voudriez-vous s’il vous plaît nous jouer quelques airs d’opéra ? Nous aimerions particulièrement Que cette main est froide , de La Bohème.

— Du diable ! Je pourrais vous le chanter moi-même ! dit-il, prenant néanmoins la bobine voulue tout en fredonnant l’air dans le micro.

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