Gérard Klein - Les seigneurs de la guerre

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. »
Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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— Qui êtes-vous ? Comment m’avez-vous trouvé ?

— Antonella, dit-elle. C’est mon nom. Et Floria Van Nelle m’a parlé de vous. J’ai eu envie de vous rencontrer.

Il hésita.

— Je sais que vous allez monter, Georges. Ne perdons pas de temps.

Il faillit tourner les talons. Pouvait-on prendre le pouvoir en défaut ? Mais elle avait raison. Il avait envie de monter. Il en avait assez d’être seul, il avait besoin d’interroger quelqu’un. Il aurait le temps, plus tard, de faire des expériences. Il grimpa dans l’appareil.

— Bienvenue sur Uria, monsieur Corson, dit Antonella, un peu cérémonieusement. Je suis chargée de vous accueillir ici.

— Mission officielle ?

— Si vous y tenez. Mais j’y prends un très vif plaisir personnel.

Le flotteur avait pris de la vitesse, évoluait sans que la jeune femme parût y faire attention. Elle sourit. Dents éclatantes.

— Où allons-nous ?

— Je vous suggère une promenade au bord de la mer.

— Vous m’emmenez quelque part ?

— En aucun lieu où vous ne désiriez aller.

— Soit, dit Corson, se laissant aller sur les coussins.

Et, comme ils sortaient de Dyoto :

— Vous n’avez pas peur. Floria vous a tout dit à mon sujet.

— Elle nous a dit que vous l’aviez un peu brutalisée. Elle ne sait pas encore si elle doit vous en vouloir ou non. Je pense qu’elle vous reproche surtout de l’avoir laissée tomber. C’est très blessant.

Elle sourit de nouveau et il se détendit. Sans qu’il pût dire pourquoi, il avait confiance en elle. Si elle était vraiment chargée d’accueillir les étrangers, elle avait dû être choisie avec soin.

Il tourna la tête et vit pour la seconde fois le champignon énorme et pyramidal de Dyoto qui semblait posé sur les deux colonnes scintillantes des fleuves verticaux. La mer, en grandes pulsations lentes qui révélaient un vaste océan, venait mordre une plage interminable. Le ciel était presque désert. Une irisation ténue, comme le nuage aux contours imprécis qui monte d’une cascade, entourait le sommet de la ville.

— Que voulez-vous savoir de moi ? demanda-t-il abruptement.

— De votre passé, rien, monsieur Corson. C’est votre avenir qui nous intéresse.

— Pourquoi ?

— Vous n’en avez pas idée ?

Il ferma les yeux un bref instant.

— Non, dit-il. J’ignore tout de mon avenir.

— Cigarette ?

Il accepta l’étui ovale qu’elle lui tendait et pécha une cigarette. Il la porta à ses lèvres et aspira, s’attendant à la voir s’enflammer d’elle-même. Mais rien de tel ne se produisit. Antonella lui présenta un briquet et, au moment où la flamme jaillit, un éclair bref aveugla Corson.

— Que comptez-vous faire ? demanda la jeune femme d’une voix douce.

Il passa sa main devant ses yeux et emplit ses poumons de fumée. C’était du vrai tabac, rien à voir avec les algues qu’ils fumaient jadis, dans ce monde en guerre.

— Quitter ce monde, répondit-il impulsivement. Il se mordit les lèvres mais un point lumineux flottait devant ses yeux comme si le reflet brillant que la surface métallique du briquet avait renvoyé sur ses rétines y avait profondément gravé un motif minuscule et indéfinissable. Il comprit brusquement et écrasa la cigarette sur le tableau de bord. Il ferma les yeux et pressa ses doigts sur ses paupières si fort qu’il vit jaillir des fusées, en grappes, et exploser des soleils. Sa main droite glissa sous sa tunique vers son arme. L’éclair jailli du briquet n’avait pas été un simple reflet. Son effet hypnotique combiné à la drogue que contenait la cigarette avait été calculé pour l’amener à parler. Mais son entraînement l’avait rendu capable de résister à des agressions de cet ordre.

— Vous êtes très fort, monsieur Corson, dit Antonella, d’une voix égale. Mais je doute que vous soyez assez fort pour quitter ce monde.

— Pourquoi n’avez-vous pas prévu que votre petite manœuvre échouerait ?

Voix dure de colère.

— Qui vous dit qu’elle a échoué, Georges ?

Elle souriait aussi aimablement que lorsqu’elle l’avait prié de monter dans son appareil.

— Je vous ai seulement dit que je comptais quitter ce monde. C’est tout ce que vous vouliez savoir ?

— Peut-être. Nous sommes maintenant sûrs que c’est vraiment votre intention.

— Et vous comptez m’en empêcher ?

— Je ne vois pas comment nous pourrions y parvenir. Vous êtes armé et vous êtes dangereux. Nous voulons seulement vous déconseiller de le faire.

— Dans mon intérêt, bien entendu.

— Bien entendu, dit-elle.

Le flotteur perdait de l’altitude et de la vitesse. Au-dessus d’une petite crique, l’appareil s’immobilisa, s’enfonça, se posa avec douceur sur le sable. Ses bords s’affaissèrent comme de la cire qui fond. Antonella sauta sur le sable et s’étira, esquissant un pas de danse.

— Romantique, n’est-ce pas ? dit-elle.

Elle ramassa une coquille polyédrique qui avait dû abriter un oursin. Un oursin d’un autre monde, se dit Corson. Elle la soupesa un moment puis la lança dans les flots qui léchaient ses pieds nus.

— Vous n’aimez pas ce monde ?

Corson haussa les épaules.

— Un peu décadent à mon goût. Trop mystérieux sous ses dehors paisibles.

— J’imagine que vous préférez la guerre, l’action brutale et violente. Peut-être en trouverez-vous un reste ici, Georges.

— Et l’amour, dit-il, sarcastique.

— Pourquoi pas ?

Ses cils s’étaient légèrement abaissés et elle semblait attendre, les lèvres entrouvertes. Corson crispa les poings. Il ne se souvenait pas d’avoir jamais vu une femme aussi séduisante, même au cours de ses passages dans les centres de repos. Il abandonna toute référence à son passé, s’approcha d’elle et la prit dans ses bras.

8

— Je ne vous aurais pu cru capable de tant de douceur, Georges, dit-elle d’une voix étranglée.

— C’est une habitude, sur votre monde, d’accueillir ainsi les étrangers ?

Sa voix exprimait une sourde irritation.

— Non, dit-elle. (Il vit que des larmes perlaient au bord de ses paupières.) Non, Nos mœurs sont sans doute très libres… par rapport à celles de votre monde, mais…

— Le coup de foudre ?

— Il faut comprendre, Georges. Il faut me comprendre. Je n’ai pas pu résister. Depuis si longtemps.

Il se mit à rire.

— Depuis notre dernière rencontre, sans doute ?

Elle fit un effort et son visage retrouva un peu de son impassibilité première.

— En un sens oui, Corson, dit-elle. Vous comprendrez plus tard…

— Quand je serai grand.

Il se leva et lui tendit la main.

— J’ai maintenant, dit-il, une raison supplémentaire de quitter cette planète.

Elle secoua la tête.

— Vous ne pouvez pas.

— Pourquoi ?

— À la sortie d’un transpace, sur n’importe quel monde, ils vous arrêteront et ils vous feront subir un traitement. Oh, ils ne vous tueront pas, mais vous ne serez plus jamais le même. Vous n’aurez plus de souvenirs. Et plus beaucoup de désirs. Ce serait comme mourir.

— Pire, dit-il. Et ils font subir ce traitement à tous les voyageurs intersidéraux.

— Seulement aux criminels de guerre.

Il vacilla. L’univers qui l’environnait s’était chargé de brume au point d’en devenir inintelligible. Jusqu’à un certain point il pouvait comprendre le comportement de cette femme quoique ses propos fussent obscurs. Son attitude n’était pas plus absurde que ces villes flottant dans l’air, que ces fleuves verticaux, ou que cette société de cinglés se promenant dans l’atmosphère à bord de yachts aériens. Mais les mots d’Antonella étaient à la fois incompréhensibles et lourds de menace.

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