Gérard Klein - Les seigneurs de la guerre

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. »
Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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— Aucune. Ils désirent seulement que vous demeuriez sur ce monde.

— Ma seule présence écartera l’orage ?

— Quelque chose de ce genre.

— Très rassurant. Et à l’instant où nous parlons, personne n’exerce la moindre responsabilité sur ce monde.

— Non, dit-elle. Le conseil actuel surveille un peu plus de sept siècles. Ce n’est pas excessif. Sur d’autres planètes, certains conseils ont eu la responsabilité de plus d’un millénaire.

— Cela a au moins le mérite d’assurer la continuité du pouvoir, dit Corson. Et comment comptez-vous regagner votre époque ?

— Je ne sais pas, dit-elle. En principe, vous devez trouver une solution.

Corson laissa échapper un sifflement.

— On me prête de plus en plus. Enfin, nous avons au moins ceci de commun que nous sommes tous les deux perdus dans le temps.

Elle le prit par la main.

— Je ne suis pas perdue, dit-elle. Rentrons. Le jour baisse.

Ils se dirigèrent, pensifs, la tête baissée, vers la nacelle.

— Une chose au moins est certaine, dit Corson. Si vous dites la vérité, j’atteindrai par un moyen que j’ignore encore cette date de l’avenir dont vous venez, et là, je vous rencontrerai avant même que vous soyez venue me prévenir. Vous me verrez pour la première fois, et moi pour la seconde. Je vous tiendrai des propos pour vous incompréhensibles. Et je découvrirai peut-être au terme de ce voyage le sens profond de cette insondable absurdité.

Il se laissa aller sur les coussins, inclina la tête et s’endormit sans avoir cherché le sommeil tandis qu’ils volaient vers la cité aérienne, léchée dans sa gloire pyramidale par les langues violettes du soleil couchant.

11

Il fut réveillé par des cris, des grincements, des raclements de bottes traînées sur une surface rugueuse, des ordres lancés avec hargne, et de venimeux cliquetis d’armes. La nuit était complète. La nacelle oscillait. Il se tourna vers Antonella dont il ne pouvait pas même apercevoir les traits dans la brume d’encre qui les ensevelissait. Sa propre voix lui parut étouffée.

— Un accident ?

— Nous sommes attaqués. Je n’avais rien prévu que ce nuage noir et je ne pouvais pas l’interpréter.

— Et maintenant, que va-t-il arriver ?

— Je ne peux rien prévoir. La nuit, la nuit totale…

Il y avait du désespoir dans sa voix.

Il tendit la main vers elle et serra son épaule pour la rassurer. Mais dans cette noirceur absolue, si intime que fût le contact, il n’abolissait pas la distance. Il chuchota :

— Je suis armé.

Et d’un mouvement continu, il fit surgir l’arme de son étui et balaya l’espace en pressant la détente. À la place du violent rayon d’argent dont Corson avait l’expérience, un timide faisceau violet jaillit du canon. À deux largeurs de main, il semblait se dissoudre. Ce nuage était autre chose qu’une simple brume. Ce devait être un champ, un filet énergétique déployé dans l’espace, emprisonnant la lumière et jusqu’aux vibrations les plus pénétrantes. Corson ressentait dans l’épaisseur même de son corps un picotement désagréable comme si les cellules dont il était fait menaçaient de se séparer les unes des autres.

Une voix si grave et si puissante qu’elle martelait le plexus surgit d’une caverne prodigieusement lointaine.

— Ne tirez pas, Corson. Nous sommes des amis.

— Nommez-vous, cria-t-il, mais sa voix résonna grêlement comme s’il l’avait entendue au travers d’un écouteur minuscule.

— Colonel Veran, répondit la voix. Vous ne me connaissez pas, mais ça n’a aucune importance. Protégez vos yeux, nous levons l’écran.

Corson rengaina son arme et serra dans le noir les doigts d’Antonella.

— Obéissez. Le nom vous dit-il quelque chose ?

Elle chuchota :

— Je ne connais personne du nom de colonel.

— Colonel est un grade. Son nom est Veran. Je ne le connais pas plus que vous. Je ne…

Un éclair. Entre ses doigts, Corson n’aperçut d’abord qu’une totalité blanche qui se mua bientôt en une multitude d’aiguilles de sang qui pénétrèrent ses paupières closes. Puis il put tenir les yeux ouverts et il vit que la nacelle flottait au-dessus du sol d’une clairière. Il faisait grand jour. Des hommes en uniforme gris, portant des armes inconnues, les entouraient. Derrière la rangée des soldats, il pouvait apercevoir deux machines ou deux monticules dont les détails demeuraient imprécis à ses yeux blessés. Il y en avait deux autres de chaque côté et il en aperçut deux autres encore lorsqu’il tourna la tête vers l’arrière. D’autres soldats veillaient sur eux.

Des chars.

Puis l’un des objets bougea et Corson se retint de hurler.

Les monticules étaient des Monstres.

Des Monstres exactement identiques à celui que l’Archimède avait mission de larguer sur Uria. Des êtres si terrifiants que l’espèce humaine, du temps de Corson, en une époque où la guerre avait appauvri le langage, ne leur avait pas inventé d’autre nom que celui de Monstre.

Corson lança un coup d’œil dans la direction d’Antonella. Les lèvres serrées, elle faisait assez bonne contenance. Un homme en uniforme vert se détacha du groupe des soldats gris et se dirigea vers eux. À trois mètres de la nacelle, il se raidit et lança d’une voix tranchante :

— Colonel Veran. Réchappé miraculeusement avec les débris du 623e régiment de cavalerie du désastre d’Aergistal. Grâce à vous, Corson. Votre idée de disposer une balise nous a sauvé la vie. Et vous avez réussi en plus à vous assurer d’une otage. Bien. Nous l’interrogerons plus tard.

— Je n’ai jamais…, commença Corson. Puis il se tut.

Si cet inquiétant personnage avait décidé qu’il devait quelque chose à Corson, autant le lui laisser croire. Corson sauta à bas de la nacelle. Alors seulement, il remarqua les uniformes souillés, déchirés, les traces de chocs violents sur les masques noircis qui couvraient les visages. Curieusement, aucun des hommes présents ne semblait blessé, même légèrement. La réponse se présenta automatiquement à l’esprit de Corson, surgie de son expérience passée. Ils les achèvent. Le nom d’Aergistal ne lui disait rien. Les uniformes lui étaient inconnus. Le grade de colonel avait été employé pendant au moins quinze mille ans. Le colonel Veran pouvait surgir de n’importe quelle bataille survenue entre l’époque de Corson et le présent. Le fait que ses hommes fissent usage de Monstres dressés donnait à penser qu’il était originaire d’une époque assez largement postérieure à celle de Corson. Combien de temps avait-il fallu pour entrer en communication avec les Monstres, pour les dresser, à partir des tâtonnements des Puissances Solaires ? Dix ans ? Un siècle ? Mille ans ?

— Quel était votre grade ? demanda le colonel Veran.

Instinctivement, Corson rectifia la position. Mais il avait une conscience aiguë du caractère grotesque de sa tenue. Et de la situation. Veran et lui n’étaient rien de plus que des fantômes. Antonella n’était pas encore née.

— Lieutenant, dit-il d’une voix sourde.

— Je vous nomme capitaine, dit Veran avec solennité, au nom de son Altitude Sérénissime le Ptar de Murphie.

Sa voix se fit relativement cordiale lorsqu’il ajouta :

— Naturellement, vous serez nommé maréchal lorsque nous aurons gagné la guerre. Je ne puis pour le moment vous accorder un grade plus élevé que celui de capitaine puisque vous avez servi dans une armée étrangère. Je présume que vous devez être heureux d’avoir retrouvé une véritable armée, des hommes solides. Les quelques heures que vous avez passées seul sur ce monde n’ont pas dû être drôles.

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