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Gérard Klein: Les seigneurs de la guerre

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Gérard Klein Les seigneurs de la guerre

Les seigneurs de la guerre: краткое содержание, описание и аннотация

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. » Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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Il ne décelait plus la moindre appréhension dans sa voix. Plutôt de la sympathie.

— Votre nom ? dit-il. Après tout, vous savez le mien.

— Floria, dit-elle. Floria Van Nelle.

La première femme qui me dit son nom depuis cinq ans.

Non, se dit-il. Si je ne rêve pas, si tout cela n’est pas un piège, ou une illusion, le délire en trois dimensions et en couleur d’un mourant, depuis douze cents ans, ou deux mille ans, ou trois mille.

Il faillit laisser tomber le verre qu’elle lui mettait dans la main.

Quand il fut repu, son cerveau recommença à fonctionner normalement. Il fit le point de la situation. Il ne comprenait pas ce qui avait pu arriver à la planète Uria sinon qu’un état de paix semblait exister entre les quelques millions d’humains qui y vivaient et les indigènes, à peine plus nombreux. Il savait qu’il se dirigeait vers Dyoto, une ville importante, en compagnie de la fille la plus belle qu’il eût jamais vue.

Et que le Monstre errait dans les forêts d’Uria, prêt à se multiplier et à donner naissance à dix-huit mille petits Monstres qui deviendraient rapidement aussi dangereux que lui, cela dans un délai de six mois, peut-être moins si le Monstre trouvait sans difficulté une nourriture abondante.

Il avait son idée sur ce qui s’était passé. Lorsque le Monstre s’était écarté du navire juste avant l’explosion, il n’avait pas fait dans le temps un bond de quelques secondes, mais un voyage qui avait duré des millénaires. Et il avait entraîné avec lui Georges Corson. Les Princes d’Uria n’existaient plus, ni les Puissances Solaires. La guerre avait été gagnée ou perdue, mais elle était en tout cas oubliée. Il pouvait se considérer comme démobilisé et déposer l’uniforme du soldat. Ou encore il pouvait se tenir pour une sorte de déserteur involontaire, projeté dans le Futur. Il n’était plus qu’un homme perdu parmi les milliards de citoyens d’une Fédération galactique couvrant toute la lentille stellaire et débordant sur la nébuleuse d’Andromède, unissant des mondes sur lesquels il n’irait sans doute jamais, dont les communications étaient assurées par un réseau de transpaces qui permettaient de passer presque instantanément d’un monde à l’autre. Il n’avait plus d’identité, ni de passé, ni de mission. Il ne savait plus rien. De Dyoto, il pourrait gagner n’importe laquelle des étoiles qu’il avait vu briller dans le ciel nocturne et y exercer le seul métier qu’il sût faire, la guerre, ou en choisir un autre. Il pouvait s’en aller, oublier la Terre, oublier Uria, oublier le Monstre, oublier Floria Van Nelle, et se perdre à jamais sur les pistes de l’espace.

Et laisser les nouveaux habitants d’Uria se débrouiller avec le Monstre, avec, bientôt, ses dix-huit mille petits.

Mais il était trop peu dupe de lui-même pour ignorer qu’il se poserait longtemps une question.

Pourquoi Floria Van Nelle était-elle venue le recueillir juste à temps ? Pourquoi lui donnait-elle l’impression de jouer, mal, un rôle appris par cœur ? Pourquoi était-elle passée de la colère, qui n’était pas feinte, à la cordialité, le temps de retrouver ses esprits ?

5

De loin, Dyoto ressemblait à une énorme pyramide dont la base flottait dans l’air à plus d’un kilomètre du sol, un nuage déchiqueté où des plages sombres piquetées de points scintillants s’étageaient comme les couches géologiques au flanc d’une montagne ouverte. Corson en eut le souffle coupé. La pyramide sembla se désagréger. Le nuage devint un labyrinthe. Les bâtiments ou les engins qui constituaient la ville étaient largement espacés. Un double fleuve jaillissait du sol, verticalement, et traversait la ville comme un pilier emprisonné dans un tube invisible. Des engins voltigeaient au long des artères tridimensionnelles de la cité. Au moment où le navire qui portait Corson atteignit les faubourgs, deux édifices importants dont la forme était cubique s’élevèrent dans l’atmosphère et filèrent dans la direction de l’océan.

Dyoto, se dit Corson, était un bel exemple d’urbanisme fondé sur l’antigravitation et empreint d’une conception plutôt anarchique de la société. Dans son expérience, l’antigravitation n’avait de place qu’à bord des vaisseaux de guerre. Quant à l’anarchie, elle n’était rien d’autre qu’une catégorie historique, la guerre l’excluant totalement. Chaque homme et chaque chose avaient une place. Mais en douze cents ans, peut-être en plusieurs millénaires, les choses avaient eu le temps de changer. L’antigravitation était à première vue devenue aussi courante que l’énergie de fusion. Peut-être était-elle même devenue une source d’énergie ? Corson avait entendu parler de fumeux projets de ce genre. À bord des vaisseaux de guerre, les dispositifs anti-G consommaient une effrayante quantité d’énergie, mais cela ne voulait rien dire. La force que les masses exercent les unes sur les autres représente également une énergie potentielle appréciable.

Une telle ville, au contraire de celles qu’il avait connues, n’était pas un ensemble plus ou moins figé de constructions. C’était un agrégat changeant. On pouvait jeter ou lever l’ancre. Seule la fonction première de la ville, réunir des êtres afin qu’ils puissent échanger des biens et des idées, avait résisté.

Le navire de Floria grimpait lentement le long d’une des faces de la pyramide. La disposition des bâtiments était telle, nota Corson, que même les étages inférieurs de la cité pouvaient bénéficier d’une quantité appréciable d’ensoleillement. Cela impliquait qu’il existât un pouvoir central chargé de réglementer la circulation et les places accordées aux nouveaux arrivants.

— Nous y sommes, dit Floria Van Nelle, brusquement. Que comptez-vous faire ?

— J’avais l’impression que vous vouliez me livrer à la police.

Elle parut intéressée.

— C’est ce qui se serait passé, de votre temps ? Les flics vous trouveront bien d’eux-mêmes s’ils en ont envie. Quoique je doute qu’ils sachent encore procéder à une arrestation. La dernière remonte à une dizaine d’années.

— Je vous ai attaquée.

Elle éclata de rire.

— Disons que je vous avais provoqué. Et ça a été pour moi une expérience passionnante que de vivre à côté d’un homme qui ne peut pas prévoir d’une minute sur l’autre ce que vous allez faire ou dire.

Elle marcha droit sur lui et l’embrassa sur la bouche, puis s’écarta avant qu’il ait eu le temps de l’étreindre. Corson resta bouche bée. Puis il se dit qu’elle parlait sincèrement. La rencontre de Corson l’avait excitée. Elle n’avait pas l’habitude de ce type d’homme, mais il connaissait ce genre de femme. Il avait trouvé grâce à ses yeux quand il avait usé de violence contre elle. Les traits fondamentaux de l’humanité ne changent pas en douze cents ans même si certaines caractéristiques superficielles évoluent.

Il pouvait profiter de la situation.

Quelque chose en lui recula. Il voulait fuir. Une sorte d’instinct le poussait à mettre le plus de distance possible entre ce monde et lui. Cet instinct trouvait un appui solide en l’idée qu’il se faisait de l’avenir. L’espèce humaine avait peut-être fait en douze cents ans (ou davantage) des progrès suffisants pour se débarrasser sans difficulté de dix-huit mille exemplaires du Monstre, mais il en doutait. Et les liens qui ne manqueraient pas de s’établir entre Floria Van Nelle et lui restreindraient sérieusement sa liberté.

— Merci pour tout, dit-il. Si je puis un jour vous rendre service…

— Vous êtes très sûr de vous, dit-elle. Et où comptez-vous aller ?

— Sur un autre monde, j’espère. Je… euh, je voyage beaucoup. Je suis resté bien trop longtemps sur cette planète.

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