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Gérard Klein: Les seigneurs de la guerre

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Gérard Klein Les seigneurs de la guerre

Les seigneurs de la guerre: краткое содержание, описание и аннотация

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. » Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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Toute l’affaire avait été une démonstration exemplaire des possibilités du Monstre. Corson en connaissait certaines et en soupçonnait quelques autres, mais il n’eût jamais osé s’aventurer à indiquer dans ses rapports que la chose fût aussi difficile à tuer.

Imaginez pourtant un animal traqué par une meute. Acculé, il fait front. Les assaillants hésitent un instant. Une barrière invisible semble les séparer de la bête pourchassée. Puis ils se relancent. Et brusquement se retrouvent une seconde plus tôt. Ou deux secondes. Dans la position exacte où ils se trouvaient avant de franchir une frontière indécelable. Ils n’atteignent jamais leur proie parce que celle-ci, sans répit, les rejette dans son passé. Et lorsqu’ils sont suffisamment désorientés, elle attaque à son tour.

Imaginez maintenant que cet animal soit un Monstre, doté d’une intelligence au moins égale à celle de l’homme, de réflexes plus rapides que ceux d’une torpille, d’une cruauté froide et d’une haine inextinguible pour tout ce qui ne lui ressemble pas.

Et vous aurez une petite idée d’un Monstre.

Il pouvait contrôler environ sept secondes de temps local, autour de lui, dans le passé comme dans le futur. Il pouvait arracher au futur une bribe d’univers et la projeter quelques secondes dans le passé. Ou inversement. Et prévoir ce qui allait arriver quelques secondes avant que cela n’arrive réellement, au moins pour un observateur aveugle, un humain, par exemple.

D’où son attaque soudaine à bord du navire spatial. Le Monstre avait su avant les hommes et les machines quand la flotte d’Uria ou les batteries terrestres ou l’accident interviendrait. Il avait situé avec une précision suffisante la picoseconde pendant laquelle les barreaux de sa cage de pure énergie se trouveraient affaiblis. Il avait donné une poussée au bon moment et il avait gagné.

Ou perdu. Affaire de point de vue.

Le Monstre, de toute façon, était destiné à Uria. Après trente ans d’une lutte vaine contre l’Empire d’Uria, les Puissances Solaires avaient fini par imaginer une tactique qui devait réduire les princes orgueilleux. Plus exactement, dix ans auparavant, elles avaient trouvé un allié qui leur avait coûté une flotte, plus un certain nombre de navires isolés, plus une base spatiale, plus un monde qu’il avait fallu évacuer, plus un système qu’il avait fallu isoler et surveiller, plus un nombre non publié, secret d’État, de victimes. Bref, elles avaient expérimenté en vraie grandeur, quoique sans l’avoir jamais vraiment cherché, les effets de l’arme provisoirement ultime. Usage : déchaîner sur une planète de l’Empire, de préférence la capitale, la pire calamité enregistrée par l’histoire. Préoccupation : ne pas violer officiellement les termes de la Trêve des Armes ayant mis un terme à la phase chaude de la guerre et observée tacitement depuis vingt ans des deux côtés. Mode d’emploi : déposer le Monstre en un point défini d’Uria, en évitant de se faire repérer, et le laisser agir.

Six mois plus tard, le Monstre donnerait naissance à environ dix-huit mille de ses semblables. Un an au plus après, la capitale de l’Empire d’Uria serait en proie à la panique. Les Princes d’Uria devraient vaincre leur répugnance et faire appel aux Puissances Solaires afin qu’elles les aident à les débarrasser des Monstres. Et à reconstruire. Depuis cinq ou six mille ans c’était la conclusion inéluctable des guerres : le vainqueur reconstruisait pour le vaincu. À sa manière.

Erreur à éviter : trahir l’origine de l’Archimède. Si les Princes d’Uria pouvaient établir que le Monstre avait été largué sur leur sol par un navire solaire, les Puissances auraient quelques difficultés à faire admettre leur point de vue par le Congrès galactique. Elles risquaient le bannissement.

Bannissement : interruption de tout trafic interstellaire autorisé, confiscation des navires marchands hors des systèmes nationaux, destruction à vue des vaisseaux de guerre, mise hors la loi des ressortissants. Durée : illimitée.

Pour toutes ces raisons, la mission de l’Archimède avait été suicidaire. De ce point de vue, elle avait été un succès complet, à un détail près, la survie de Georges Corson. Il ne restait pas du navire une parcelle qui permît de l’identifier. Les Princes d’Uria pouvaient être contraints d’admettre que le Monstre était parvenu sur la planète capitale à bord de son propre navire. Les Terriens connaissaient seuls avec précision les coordonnées de sa planète d’origine et les capacités technologiques, au demeurant faibles, de son espèce. La seule trace qui permît aux Princes d’Uria d’assigner une origine au Monstre était encore Corson lui-même. Si les indigènes parvenaient à le capturer, ils tiendraient une preuve solide de la culpabilité de la Terre. La solution logique, pour Corson, était le suicide. Il en était convaincu. Mais il ne disposait d’aucun moyen qui pût lui permettre de s’effacer entièrement. La charge de son pistolet ne lui permettrait que de se tuer. Le Monstre le réduirait en pièces, mais il resterait sur le terrain assez de vestiges pour convaincre le Congrès Galactique. Aucun abîme de la planète n’était assez profond pour que des traqueurs n’y retrouvent pas son corps. La seule chance que Corson eût de passer inaperçu était de demeurer en vie.

Après tout, le Monstre avait été mené à bon port.

2

La nuit protégeait Corson du Monstre, dont les yeux ne percevaient ni l’infrarouge ni même le rouge mais qui voyait assez bien dans l’ultraviolet. Il était également capable de se diriger dans l’obscurité en projetant devant lui une nappe d’ultrasons. Mais il était beaucoup trop occupé à s’apitoyer sur lui-même pour entreprendre de traquer Corson.

Corson essayait désespérément de comprendre la nature de la détresse du Monstre. Il était pratiquement certain que le Monstre ignorait la peur. Sur sa planète natale, on ne lui connaissait aucun ennemi qui pût mettre sérieusement sa vie en danger. Il ignorait l’échec et n’était sans doute jamais parvenu à concevoir un adversaire plus puissant que lui avant d’avoir rencontré les humains. La seule limite à l’expansion démographique des Monstres était la faim. Ils ne pouvaient se reproduire que lorsqu’ils disposaient d’un surplus suffisant de nourriture. Faute de quoi, ils demeuraient stériles. Une des principales difficultés que les zoologues de la Terre avaient rencontrées dans l’accomplissement du projet avait été de gaver le Monstre.

Corson ne pouvait pas non plus croire que le Monstre avait faim ou froid. Son organisme était une puissante machine capable de se satisfaire de la plupart des substances organiques ou minérales. Les riches prairies d’Uria pouvaient lui fournir une alimentation de choix. Le climat rappelait de loin celui des meilleures régions de sa planète natale. La composition de l’atmosphère différait mais non au point de handicaper un être qui, selon l’expérience courante, pouvait survivre sans malaise apparent à un séjour de plusieurs dizaines d’heures dans le vide et se vautrer dans l’acide sulfurique. La solitude n’était pas de nature à désespérer le Monstre. Des expériences qui avaient consisté à lâcher sur des planétoïdes déserts des Monstres pour étudier leur comportement, avaient montré le peu de cas qu’ils faisaient de leurs semblables. S’ils étaient capables de se grouper en hordes pour accomplir des tâches qui dépassaient la force d’un seul, ou pour jouer, ou pour échanger les spores qui contenaient l’équivalent de leurs gènes, il ne semblait pas qu’ils fussent en aucune façon grégaires.

Non, rien de tout cela ne pouvait être retenu. La voix du Monstre évoquait les pleurs d’un tout petit enfant qu’on a enfermé par mégarde ou pour le punir dans un placard obscur, qui se sent perdu dans un univers vaste, insondable et effrayant, peuplé de cauchemars et de virtualités fantastiques, dans un piège dont il est incapable de sortir seul. Corson aurait souhaité pouvoir entrer en contact avec le Monstre pour parler avec lui de la nature du piège. Mais c’était impossible. Pendant toute la durée du voyage, il avait essayé de s’entretenir avec le Monstre. Il le savait accessible à différents modes de raisonnement, mais, pas plus que ses prédécesseurs, il n’avait jamais pu mener avec lui une conversation suivie. Pour une seule raison apparente, l’hostilité irrémédiable que le Monstre entretenait à l’égard de l’espèce humaine. Les raisons en étaient inconnues : ce pouvait être une affaire d’odeur, de couleur, de bruits. Les zoologues avaient essayé de tromper le Monstre de diverses façons. En vain. Le drame du Monstre était d’être assez intelligent pour qu’on ne pût l’abuser en se servant de ses instincts et pas suffisamment pour deviner et dominer les sourdes puissances qui grondaient en lui et le rendaient juste bon à tuer.

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