Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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Mais, non, je refuse de désespérer ! se rebella Luet. Si nous l’abandonnons ici, j’arriverai peut-être à fausser compagnie à la caravane pour revenir le détacher. À moins que je ne tue Elemak pendant son sommeil et…

Non, non. Elle était incapable de tuer et elle le savait. Même si Surâme l’ordonnait, comme elle avait ordonné à Nafai d’assassiner Gaballufix. Même dans ces conditions, elle ne pourrait pas. Pas plus qu’elle ne parviendrait à s’éclipser et à secourir Nafai à temps. Tout était fini. Il n’y avait plus d’espoir.

« Ça y est, il est attaché, dit Mebbekew.

— Laisse-moi vérifier le nœud, répondit Elemak.

— Tu crois que je ne sais pas nouer une corde ?

— L’ordinateur qu’ils adorent a le pouvoir, paraît-il, de rendre les gens plus abrutis que d’ordinaire. Ce n’est pas vrai. Nafai ? »

Nafai resta muet. Luet l’en admira, sans cesser de s’inquiéter. Car le pouvoir de Surâme, elle le savait, était très grand sur la longue durée, mais très faible ponctuellement.

Elemak se tenait maintenant juste derrière Nafai, le pulsant pointé sur son dos. « Agenouille-toi, petit frère. »

Nafai ne bougea pas, mais, comme mû par un réflexe, Meb commença d’obéir.

« Pas toi, crétin ! Nyef.

— Le condamné, dit Nafai.

— Oui, toi, petit frère. Allons, à genoux !

— Si tu comptes te servir du pulsant, je préfère mourir debout.

— Ne te mets pas à jouer les vedettes. Je veux t’attacher les mains aux chevilles, c’est tout ; alors agenouille-toi. »

Avec une prudente lenteur, Nafai mit un genou en terre, puis l’autre.

« Assieds-toi sur les talons. Ou à côté. C’est ça. Maintenant, Meb, passe les deux bouts du cordon entre ses chevilles, remonte-les par-dessus ses jambes et noue-les ensemble – par-devant ses poignets – oui, comme ça, pour qu’il ne les atteigne pas avec les doigts. Très bien. Tu sens quelque chose dans les mains, Nafai ?

— Rien que les battements de mon sang qui essaie de franchir les cordes à mes poignets.

— Les cordons, pas les cordes, Nafai, mais ça vaut de l’acier.

— Ce n’est pas mon sang que tu coupes, Elemak, mais le tien. Car ton sang restera inconnu sur Terre, tandis que le mien vivra pendant mille générations.

— Assez !

— Je dirai ce que je veux désormais, puisque tu as résolu de me tuer ; quelle différence, si je dis la vérité ? Dois-je craindre que tu me frappes ou me craches dessus, alors que je regarde la mort en face ?

— Si tu cherches à me pousser à te tirer dessus, ça ne marchera pas. J’ai fait une promesse à dame Rasa et je m’y tiendrai. »

Mais Luet se rendait compte que les paroles de Nafai commençaient à porter. La tension montait au sein du groupe et il était clair aux yeux de tous que la confrontation entre les deux frères restait à venir, quand bien même l’aîné croyait avoir gagné.

« Nous allons repartir avec les chameaux, dit Elemak. Et si quelqu’un essaye de faire demi-tour pour sauver ce rebelle, il partagera son sort. »

Si Luet n’avait pas été convaincue que Nafai et Surâme avaient un plan, elle aurait insisté pour mourir aux côtés de son époux. Mais elle le connaissait assez, malgré le peu de jours passés avec lui, pour savoir qu’il n’éprouvait aucune crainte. Et il avait beau être brave, elle, du moins, aurait senti son effroi s’il s’était vraiment cru sur le point de mourir. Elle prit soudain conscience que la mère de Nafai devait raisonner de même : elle non plus ne protestait pas. Ensemble, donc, elles attendirent la suite des événements.

Elemak et Mebbekew commencèrent à s’éloigner de Nafai. Tout à coup, Mebbekew revint en arrière, posa le pied sur l’épaule de Nafai et le poussa de côté, dans le sable. Les mains attachées aux chevilles, son frère ne put amortir sa chute. Mais Luet put alors distinguer ses mains ; elle vit clairement qu’au lieu d’un nœud serré, c’étaient des boucles lâches qui les retenaient.

Là résidait donc l’astuce : Surâme faisait son possible pour montrer à Elemak et Mebbekew des cordes ajustées là où il n’y avait que des torons distendus. Elle n’aurait normalement pas eu le pouvoir de les abrutir – en tout cas pas assez pour rendre Elemak à ce point inattentif. Mais Hushidh et Nafai, par leurs discours exaspérants, avaient si bien réussi à le mettre en colère que Surâme avait disposé de plus de latitude pour l’embrouiller. Certains du groupe, il est vrai, pouvaient sans doute observer la mauvaise facture des nœuds, mais par bonheur, les mieux placés étaient aussi les moins susceptibles de le faire remarquer : il s’agissait de dame Rasa, d’Hushidh et de Shedemei. Quant aux autres, grâce à Surâme, ils ne voyaient probablement que ce qu’ils s’attendaient à voir, ce qu’Elemak et Mebbekew les avaient induits à voir.

« Oui, dit dame Rasa. Retournons aux chameaux. » Et elle se dirigea d’un pas majestueux vers les animaux. Luet et Hushidh la suivirent. Les autres se mirent aussi en mouvement.

Tous sauf Eiadh. Elle restait immobile, les yeux fixés sur Nafai. Le reste du groupe, à côté des chameaux couchés, ne put s’empêcher de se retourner : Elemak s’approchait d’elle et posait la main sur son dos. « Je sais que ton tendre cœur souffre, Edhya, dit-il. Mais un chef doit parfois agir avec dureté pour le bien de tous. »

Elle ne leva même pas les yeux vers lui. « Je n’aurais jamais cru qu’un homme puisse affronter la mort avec un calme aussi total. »

Génial ! s’exclama intérieurement Luet en s’adressant à Surâme. Tu rends Eiadh encore plus amoureuse de Nafai ? Voilà qui va nous aider : comme ça, on est sûrs de ne plus jamais avoir la paix, même si Nafai s’en sort vivant !

Fais-moi un peu confiance, veux-tu ? Je ne peux pas tout faire en même temps. Que préfères-tu ? Une Eiadh qui perd tout intérêt pour ton époux, ou un mari bien vivant et une caravane qui reprend la route du camp de Volemak ?

Je te fais confiance. J’aimerais seulement que tu ne joues pas aussi serré.

« Écoute-moi ! cria soudain Nafai.

— Tu ne gagneras plus rien à me supplier, dit Elemak. À moins que tu ne veuilles faire un dernier discours subversif ?

— Ce n’est pas à toi qu’il s’adressait, intervint Eiadh. C’est à elle. À Surâme.

— Surâme, je t’ai remis ma confiance ! Délivre-moi des mains assassines de mes frères ! Donne-moi la force de rompre ces cordons qui me lient les mains ! »

Que virent les autres ? Luet ne put que le conjecturer. Mais ce qu’elle vit, elle, ce fut Nafai qui extirpait sans mal ses mains des cordons, l’une après l’autre, puis qui se redressait sans beaucoup de grâce. Les autres assistèrent sûrement au spectacle qu’ils redoutaient le plus : Nafai faisant éclater ses liens, puis se dressant d’un bond majestueux et menaçant. Nul doute que Surâme focalisait son influence sur le groupe, sans toutefois la gaspiller sur les trois personnes qui suivaient déjà ses desseins : Luet, Hushidh et dame Rasa voyaient la réalité. Les autres avaient dans les yeux une scène qui, pour n’être pas réelle, n’en était pas moins chargée de vérité : Nafai était effectivement investi de la puissance de Surâme, il était l’élu, le véritable chef.

« Vous ne tournerez ces chameaux vers aucune cité connue de l’humanité ! » cria-t-il. Sa voix était dure et tendue, car il voulait se faire entendre par-delà le vaste espace qui le séparait des animaux les plus éloignés, où Vas qui aidait Sevet à se mettre en selle s’était soudain interrompu. « Ta révolte contre Surâme s’achève ici, Elemak ! Mais Surâme est plus miséricordieux que toi : il veut bien te laisser la vie – à condition que tu jures de ne plus jamais lever la main contre moi. À condition que tu promettes de mener notre voyage à son terme, de rejoindre Père, puis de poursuivre jusqu’au monde que Surâme a préparé pour nous !

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