Ben Winters - Impact

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Impact: краткое содержание, описание и аннотация

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« This is the end. » Tragique, superbe et sans concession, la conclusion magistrale d’une série apocalyptique unique en son genre. Les derniers jours sont arrivés. Ancien agent des forces de police de Concord (New Hampshire), Hank Palace a trouvé refuge dans les bois de Nouvelle-Angleterre, où d’anciens collègues se sont rassemblés pour attendre la fin. Mais son esprit n’est pas encore en paix. Il lui reste une affaire à régler, la plus importante peut-être : celle de la disparition de sa soeur Nico, qui semble liée aux activités d’un énigmatique culte pseudo-survivaliste qui entend encore sauver le monde, envers et contre tout.
L’humanité entre maintenant dans ses derniers soubresauts. En route pour l’Ohio, où l’attend manifestement une révélation tragique, l’inoxydable Hank, accompagné du chien Houdini et de son ami Cortez, découvre à bicyclette ce qui reste de l’Amérique : un monde en ruine et déserté par la technologie, un territoire hostile peuplé de gangs fanatiques, d’immigrants illégaux, de groupuscules religieux… et d’une communauté amish qui pourrait bien l’amener à reconsidérer toute sa perception des choses.

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Cette fois-ci, elle ne viendra pas. Bien sûr que non. C’est moi qui suis censé aller la sauver.

La première étape est facile. Maintenant que je n’avance plus à marche forcée dans un champ sous la pluie, maintenant que je ne suis plus aveuglé par un sac et que je peux me concentrer, cinq minutes me suffisent pour écarter suffisamment les poignets, atteindre les nœuds avec mes longs doigts, les triturer jusqu’à ce qu’ils se desserrent et libérer mes mains. Encore deux minutes et mes jambes sont libres aussi, si bien que je peux me lever et déambuler d’un pas hésitant dans la grange.

Où l’ont-ils déniché ? me dis-je soudain. L’hélico. Cette question troublante apparaît comme elle l’a déjà fait plusieurs fois, flottant dans les airs sans avoir été sollicitée, tel un fantôme rieur… si ce sont de tels crétins bons à rien, les potes de Nico, si ce sont de doux rêveurs pourchassant leur idée illusoire de dévier l’astéroïde comme des enfants jouant à se déguiser… où ont-ils donc dégoté un hélicoptère, bon sang ? Et comment ont-ils obtenu l’accès à Internet que Jordan m’a laissé utiliser, ce fameux soir à Concord ? Le soir où il m’a regardé, moqueur et condescendant, en me disant que j’étais loin de tout savoir. Que Nico était loin de tout savoir…

Laisse tomber. Allez, Palace, oublie. Reste concentré sur l’objectif. Ça n’a plus d’importance maintenant, évidemment. Pour l’instant, j’ai du boulot. Il faut que je sorte de cette grange.

Je marche un peu, fais quelques tours des lieux sur mes jambes branlantes, en reniflant dans les coins comme un animal, pour avoir une bonne idée de là où je suis. Bon, c’est une grange, voilà tout, une grange comme toutes les granges. Une vaste pièce abandonnée et pleine de courants d’air, mesurant peut-être dix mètres sur vingt, et divisée en trois sections : une zone d’alimentation à chaque bout, où les bêtes recevaient leur pâtée ou leur fourrage, et au milieu la zone plus petite pour stocker la paille. Des murs de planches, vieilles mais robustes, bien jointoyées. Un toit pointu. Au mur, des râteliers où étaient jadis suspendus des outils. Une échelle à six degrés plats, permettant de rejoindre un grenier. Je m’arrête et respire, une main sur le nez. L’humidité fétide des lieux me donne l’impression que quelqu’un d’autre est enfermé avec moi, comme une présence collante et lugubre qui me suivrait pas à pas.

Les animaux qui ont un jour résidé ici, quels qu’ils soient, sont certainement partis pour l’abattoir depuis longtemps. La paille est abondante, cependant, il y en a des tonnes, vieille et pourrissante, en bottes défoncées et en tas.

Il n’y a qu’une entrée, la grande porte à deux battants, fermée de l’extérieur par une chaîne cadenassée. Et je vois d’ici que les trois lucarnes par lesquelles le clair de lune éclaire le grenier sont trop petites pour laisser passer un homme adulte, si svelte soit-il, et si désireux soit-il de se faufiler par leur ouverture.

« Quoi d’autre, inspecteur ? » Ma voix est lasse, aussi, usée et grise. Je me racle la gorge et j’essaie encore. « Quoi d’autre ? »

Il n’y a rien d’autre. Houdini a succombé à la fatigue : il dort roulé en boule à côté de sa petite flaque. Je saisis la poignée et secoue la porte, histoire d’essayer. J’entends le cliquetis moqueur des chaînes à l’extérieur.

Je recule d’un pas. Derrière l’odeur épaisse de la grange, je perçois la mienne : des journées entières de sueur, de peur, et quelques faibles effluves de poulet brûlé et de charbon.

Il y avait une grange en bordure de la propriété de mon grand-père quand nous étions petits, elle faisait partie d’un ensemble de bâtiments désaffectés. Un ancêtre Palace, dans les brumes de l’histoire du New Hampshire, avait élevé des chevaux, mais tout ce qui restait à l’époque où ma sœur et moi avons découvert l’endroit – et où c’est devenu une des innombrables cachettes de Nico –, tout ce qui restait, c’était de la vieille paille, des outils rouillés, des odeurs terrestres de crottin et de sueur animale.

Je l’ai découverte un jour là-bas, en train de boire du whisky qu’elle avait siphonné dans la réserve de notre grand-père, le jour des examens finaux du lycée.

Je souris pour moi-même, maintenant, dans la pénombre de la grange des amish. Si l’on peut dire une chose de Nico, c’est qu’elle ne s’excusait jamais. Et ne mentait jamais non plus.

« Tu n’es pas censée passer ton exam ? lui ai-je demandé.

— Eh si.

— Alors qu’est-ce que tu fais là ?

— Je bois du whisky dans la grange. T’en veux ? »

Non, je n’en voulais pas. Je l’ai traînée à la maison. L’ai réinscrite à l’examen, l’y ai conduite moi-même.

Cache-cache, toute notre vie.

Houdini s’est réveillé, il s’active dans la paille, pourchasse une souris en tapant désespérément le sol avec ses pattes. Je regarde le petit rongeur échapper aux griffes de mon chien handicapé, le vois disparaître sous une planche. Je me mets à quatre pattes à côté du chien, renifle la fente. Un souffle infime d’air frais venu du dehors ; l’odeur de l’herbe de la ferme. Mais ce n’est qu’un trou de souris. Un petit rond irrégulier dans le sol.

Je regarde fixement le trou.

Cela prendrait du temps, mais je pourrais y arriver. Si j’avais un mois, peut-être. Un an. Donnez-moi un an et une pelle, et je pourrais me libérer d’ici, me faufiler et émerger de l’autre côté en cherchant de l’air, tel un prisonnier qui se fait la belle. Laissez-moi juste le temps.

Je retourne vers la porte, me jette contre, l’épaule en avant, et elle ne cède pas d’un pouce, elle frémit à peine et me renvoie en arrière, j’atterris dans la paille, mes côtes cassées hurlant de douleur. Je me remets péniblement sur mes pieds et j’essaie encore, et la douleur est encore pire… et encore… et encore. J’imagine Cortez à Rotary, en train de s’acharner sur le sol scellé, pendant que moi je m’acharne contre cette porte de grange cadenassée, lui et moi poussant et poussant, et est-ce que ça ne serait pas quelque chose s’il était de l’autre côté de cette porte, et qu’on la fracassait tous les deux en même temps, et qu’on se tombait dans les bras comme Laurel et Hardy ?

Je me détourne de la porte, penché en avant et respirant avec difficulté, la sueur coulant de mon front dans la terre et la paille. Houdini, pendant ce temps, est totalement dépassé par la souris. Elle lui file juste sous le nez et il la regarde en clignant de ses yeux humides pendant qu’elle se carapate.

* * *

Je grimpe lentement, en grimaçant à chaque pas lorsque les pointes de mes côtes brisées poignardent des zones tendres de mes poumons ou de mes intestins. Puis ça y est, je passe la tête par-dessus le plancher du grenier et ce qu’il y a là-haut est un univers intime, le second paradis caché sur lequel je tombe en deux jours. Quatre bottes de paille disposées autour d’un tabouret en bois à trois pieds. Un tabouret de traite , m’annonce une zone reculée de ma mémoire. Ça, là, c’est un tabouret de traite. Je parviens à hisser mon pauvre corps meurtri pour aller examiner le petit poste à transistors posé sur le tabouret. Un rectangle de plastique imitation métal avec un haut-parleur rond recouvert d’une grille fine, l’antenne semblable à une queue d’animal raidie, qui s’élève en diagonale.

Je soulève la radio, sens le poids des piles à l’intérieur. Je l’allume : rien, morte, un presse-papiers. Je l’éteins. Et la repose.

J’y vois un peu mieux, là-haut ; je suis plus proche de la rangée de lucarnes, et la lune est de plus en plus haute et lumineuse. Sur le sol jonché de fétus, retourné à côté d’une botte de paille, un petit miroir à main. Je le ramasse pour m’observer dans la glace tachée et trouble : un vieillard hagard, émacié, aux yeux rouges et enfoncés. Ma moustache est trop longue, ma barbe pousse par plaques, comme des herbes folles en haut d’une falaise. J’ai l’air d’un fou, d’un loup-garou. Je repose le miroir.

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