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Ben Bova: Colonie 2

Здесь есть возможность читать онлайн «Ben Bova: Colonie 2» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 2-277-21029-3, издательство: J'AI LU, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Ben Bova Colonie 2

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«Né » en laboratoire sur David est parti vers la Terre, prêt à tout pour sauver la planète menacée, pour sauver ses frères humains. Déjà la Terre est à feu et à sang, le Front Révolutionnaire des Peuples frappe partout, la navette spatiale de David est détournée… et il se retrouve dans une région perdue de l'Argentine. Vers lui le hasard a conduit Bahjat, une jeune Irakienne, membre du F.R.P. Durant leur marche héroïque, une tendresse naît, qui n'empêche pas Bahjat de livrer David au chef de Front, à New York. Maître de la Terre, le F.R.P. veut plus : conquérir source de toutes les énergies. Dans le vaisseau qui fonce vers sa patrie, David, gardé en otage, imagine une riposte. D'une perfection technologique sans pitié. Bahjat périrait... Il y va de la suivie espoir et avenir de l'homme !

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Dr Clark R. Chapman, The Inner Planets, Scribner’s, 1977.

David, portant Bahjat dans ses bras comme on porte un enfant, gravissait lentement et à pas prudents la colline couverte d’une herbe rare, sèche et brune, que le pilote lui avait indiquée. La jeune fille inerte avait les yeux clos et si la chaleur de son corps brûlé par la fièvre n’avait pas pénétré à travers sa mince chemise, David aurait pu la croire morte.

C’est une bonne chose. Quand on a la fièvre, c’est signe que l’organisme lutte contre les microbes qui l’ont envahi. Il y aura un médecin au village. On y sera bientôt.

Le soleil avait surgi des nuages mais ses rayons obliques n’étaient même pas tièdes. Le paysage accidenté aux teintes grises et rousses était aride et désolé. Et il faisait froid. David se rendit compte que sa respiration était hachée. Il n’arrivait pas à remplir convenablement ses poumons et il commençait à avoir la tête qui tournait. Abaissant les yeux sur Bahjat, si petite et si fragile dans ses bras, il se demanda comment il se faisait qu’elle lui parût si lourde. Il avait l’impression d’avoir du plomb dans les jambes. Ses biceps, son dos étaient douloureux.

Mais il poursuivait son ascension. Encore cent mètres, se dit-il pour s’encourager. Tu as déjà connu pire. Pas même cent, plus probablement soixante-quinze, pas davantage. Tu vas les grignoter. Compte chaque pas… un…deux…

Il perdit la notion du temps et de la distance. Le monde, l’univers tout entier se réduisait à la cime de cette colline usée, son but, et aux broussailles brunes qui la couronnaient. Il se mouvait comme un automate. Sourd à la douleur et la lassitude qui lui mordaient les muscles, il s’acharnait à gagner un pas, encore un autre pas.

Quand, enfin, il atteignit le faîte de la colline, il trébucha et faillit s’écrouler. Le village dont lui avait parlé le pilote était très loin en contrebas, niché au milieu des croupes. Il se composait d’une demi-douzaine de cabanes de pierres. Un mince panache de fumée s’élevait paresseusement du trou percé dans le toit de la plus grande. Deux petits enfants étaient assis dans la poussière devant une autre. Un chien aboyait quelque part.

C’était une scène venue tout droit du néolithique : un village primitif aussi éloigné de la civilisation dans le temps que par la géographie.

David descendit le versant de la colline avec son fardeau et, à chaque pas, c’était comme s’il s’enfonçait un peu plus dans l’âge de la pierre. À son approche, d’autres chiens se mirent à aboyer et à gronder. Une dizaine de personnes sortirent alors des cabanes, muettes et ouvrant de grands yeux.

Ce ne sont pas des sauvages, songea David. Ils étaient vêtus de pantalons et de chemises lâches, des couvertures aux teintes vives, bleues ou rouges, en travers de l’épaule. Aucun n’était armé.

D’autres villageois émergèrent d’autres cabanes et rejoignirent les premiers. Bientôt, ils furent quelque trois douzaines rassemblées. Les hommes — David en compta quinze — s’avancèrent d’un pas pour se placer devant les femmes et les enfants. L’un des jeunes — il était difficile de dire si c’était un garçon ou une fille car tous avaient le même costume et la même coupe de cheveux « au bol » — s’accroupit pour regarder derrière les jambes des hommes. Une femme — sa mère ? — le tira en arrière. Chacun à sa place ! Personne ne disait un mot, on aurait entendu voler une mouche.

David s’arrêta à quelques mètres des hommes à la mine grave. Le poids de Bahjat lui tirait les bras.

— Elle est malade, dit-il. Elle a besoin de soins.

Ils ne répondirent pas. C’étaient des hommes trapus aux épaules larges et à la poitrine puissante. Ils avaient les pommettes haut placées et le nez en bec d’aigle des anciens Incas.

— Elle est malade, répéta David qui regrettait de ne pas connaître l’espagnol. Y a-t-il un docteur parmi vous ? Un homme-médecine ?

Celui qui se trouvait au milieu de la rangée dit quelque chose dans une langue aux sonorités graves et gutturales que David ne comprit pas.

— Habla espanol ? demanda-t-il avec l’accent du désespoir.

Ils étaient aussi impavides que les pics qui les entouraient. Un souffle d’air glacé passa et David comprit que le soleil allait se coucher bientôt.

Faisant porter le poids de Bahjat sur son bras gauche, il dégagea le droit et toucha successivement son front et celui de la jeune fille. Les Indiens échangèrent des coups d’œil intrigués. David refit le même geste et agita le bras dans leur direction.

— Touchez son front, dit-il à l’adresse de celui qui avait parlé. Voyez comme il est brûlant.

L’homme avança avec hésitation. Après que David se fut livré à une nouvelle démonstration, il posa très délicatement le bout de ses doigts sur le front de Bahjat et les retira précipitamment.

David secoua la tête.

— Non. Comme ça.

Il plaqua sa paume sur le front de la malade. Son bras gauche était à la torture.

L’homme le dévisagea, la mine sévère, et imita son exemple. Ses yeux s’écarquillèrent. Se retournant, il cria quelque chose aux autres. Une vieille femme obèse sortit du groupe en jacassant dans le même idiome rauque. Après avoir jeté un bref regard à Bahjat, elle lui toucha à son tour le front et poussa une exclamation, puis, sans trahir la moindre crainte, elle posa sa main sur la joue de David. Pour cela, elle dut se hisser sur la pointe des pieds.

Elle lui tâte le pouls ! s’étonna David en la voyant saisir le poignet de Bahjat.

Elle dit à nouveau quelque chose sur un débit précipité à l’homme qui était apparemment le chef du village. D’autres villageois se joignirent à la palabre tandis que les femmes et les enfants contemplaient David avec curiosité.

Si ce dernier ne comprenait pas un mot, le timbre des voix était révélateur de la teneur de la discussion. La majorité était de toute évidence opposée à accueillir les deux étrangers. La vieille pointa le doigt sur Bahjat et proféra quelques phrases sarcastiques. David remarqua qu’elle n’avait pour ainsi dire plus de dents. Le chef du village, qui semblait le plus âgé — des fils gris étaient mêlés à son épaisse toison — ouvrait à peine la bouche.

Mais quand il parla, tout le monde fit silence. Son discours terminé, il se tourna vers David et, d’un geste, lui ordonna de le suivre. Les autres s’écartèrent et emboîtèrent le pas au jeune homme, à la vieille et à leur chef.

Les cabanes, étroites et enfumées, sentaient la sueur humaine. Le sol était de terre battue et les murs étaient faits de pierres grossières empilées. Si l’on s’asseyait assez près du maigre feu qui brûlait au milieu de ces masures, on pouvait se réchauffer la figure et les mains mais on avait le dos glacé. Le régime de base était constitué par une sorte de bouillie de légumes relevée d’épices sans la moindre bribe de viande. Les ustensiles, les récipients utilisés pour la cuisine, les motifs décoratifs sculptés dans le bois, la pierre ou l’argile étaient les mêmes que ceux que David se rappelait avoir vus dans les ouvrages sur les Incas.

Ce sont les montagnards. Ils vivent de cette manière depuis des milliers d’années. Pendant que les Incas édifiaient leur empire, que les Espagnols les anéantissaient, que le Pérou naissait comme nation et se libérait du joug espagnol, que le Gouvernement mondial s’imposait… ces hommes et ces femmes menaient la même existence coupée de tout le reste… de génération en génération.

Les villageois étaient presque totalement démunis mais ils partagèrent le peu qu’ils possédaient avec David et Bahjat. La vieille semblait être la guérisseuse en titre de la communauté. En compagnie de deux autres commères tout aussi édentées, elle transporta Bahjat dans sa cabane et se mit en devoir de lui faire boire un bouillon chaud confectionné à l’aide des herbes séchées suspendues à des chevilles plantées dans les murs. Pendant deux jours, la jeune fille demeura inconsciente et le fugitif d’Île Un passa son temps à tourner en rond devant la cabane.

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