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Ben Bova: Colonie 2

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Ben Bova Colonie 2

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«Né » en laboratoire sur David est parti vers la Terre, prêt à tout pour sauver la planète menacée, pour sauver ses frères humains. Déjà la Terre est à feu et à sang, le Front Révolutionnaire des Peuples frappe partout, la navette spatiale de David est détournée… et il se retrouve dans une région perdue de l'Argentine. Vers lui le hasard a conduit Bahjat, une jeune Irakienne, membre du F.R.P. Durant leur marche héroïque, une tendresse naît, qui n'empêche pas Bahjat de livrer David au chef de Front, à New York. Maître de la Terre, le F.R.P. veut plus : conquérir source de toutes les énergies. Dans le vaisseau qui fonce vers sa patrie, David, gardé en otage, imagine une riposte. D'une perfection technologique sans pitié. Bahjat périrait... Il y va de la suivie espoir et avenir de l'homme !

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Il dormait sur un grabat de paille et de peaux de bêtes dans celle que le chef du village occupait avec sa femme et son enfant unique — la petite fille qui s’était accroupie derrière ses jambes pour regarder le couple étranger dès son arrivée.

À l’aube du troisième jour, le chef le réveilla en le secouant par l’épaule et lui expliqua par une mimique éloquente qu’il voulait l’emmener quelque part en compagnie de deux de ses congénères. On sortit du village. Les Indiens portaient chacun trois ou quatre longs javelots de bois fuselés et un couteau d’acier était glissé à leur ceinture. Va-t-on à la chasse ? s’interrogea David. Ou est-ce à moi que ces armes sont destinées ?

Il avait toujours son pistolet qui contenait encore cinq balles. Les Indiens n’y avaient pas prêté la moindre attention.

Ils descendirent le versant de la colline en direction d’une zone boisée. D’énormes conifères, plus gros que tous ceux qui poussaient sur Île Un, dressaient majestueusement leurs ramures vers le ciel embrumé. Il faisait sombre dans les bois. Froid. Leur obscurité était mystérieuse. Mais les hommes savaient exactement ce qu’ils avaient à faire. Ils disposèrent des pièges primitifs faits de lianes et de bâtons.

La tâche terminée, le chef conféra brièvement avec ses compagnons, puis le groupe s’enfonça plus profondément dans la forêt. Précédé par son amphitryon, les deux porteurs de javelots sur ses talons, David éprouvait une certaine nervosité et, tout en avançant le long de la piste silencieuse, il tripotait machinalement la crosse de son pistolet tous les quelques pas.

Les arbres commencèrent à s’espacer et il se rendit compte que l’on approchait d’un escarpement. En bas, très loin, un ruisseau gargouillait, faisant jaillir des éclaboussures. Une route pavée le longeait.

Le chef la désigna du doigt, puis désigna David, dit quelques mots et fit un grand geste circulaire.

David hocha la tête.

— Vous voulez dire que c’est la route qui conduit à la civilisation ? Que c’est par là que je devrai partir quand je quitterai votre village ?

Il tendit le bras dans la même direction que l’avait fait le chef et un large sourire éclaira le masque tanné de ce dernier.

Mais au lieu de faire demi-tour pour regagner le village, il entraîna David le long de la falaise qui s’étirait parallèlement à la route.

Au bout d’une demi-heure de marche environ, David vit soudain une gigantesque tranchée qui s’ouvrait dans la forêt en contrebas. Bulldozers et pelleteuses déracinaient les arbres, arrachaient la couche d’humus superficielle, charcutaient la terre, y creusant une plaie déchiquetée. Le ruisseau, à présent, était souillé et charriait de la boue.

Ils dominaient de si haut le chantier que les énormes engins de terrassement avaient l’air de joujoux. On n’entendait même pas leurs grondements qu’étouffait la brise qui soufflait sur la falaise.

— La route amène la civilisation, dit David. Et elle est en train de vous rattraper.

À en juger par leurs lugubres hochements de tête et à la façon dont les trois Indiens regardaient le spectacle en serrant les mâchoires, il sautait aux yeux que l’arrivée de la civilisation était loin de susciter leur enthousiasme.

— Je ne peux rien y faire, reprit David. Ce n’est pas moi. Je n’y suis pour rien. Je ne peux pas les arrêter.

Ils ne comprenaient pas les mots mais leur sens ne leur échappait pas. Le ton de David ne laissait pas place au doute. Il était impuissant. Tous étaient impuissants.

À pas lents, ils rebroussèrent chemin et relevèrent les pièges. Une demi-douzaine de petits mammifères avaient été capturés. Les Indiens les achevèrent rapidement et proprement à l’aide de leurs poignards — à l’exception d’un lapin blanc comme neige qu’ils rendirent à la liberté pour quelque mystérieuse raison.

Il faisait noir quand on rentra au village. Les femmes et les enfants sortirent des cabanes pour accueillir les valeureux chasseurs. David se dirigea directement vers celle de la guérisseuse.

La vieille le laissa entrer. Bahjat était assise, l’œil clair. De toute évidence, la fièvre était tombée.

— Ça va mieux ! s’exclama David. Comment vous sentez-vous ?

— Faible… mais il y a un sérieux progrès.

La maritorne édentée se mit à tirailler sur la chemise du garçon en lui montrant la porte. Il était manifeste qu’elle entendait le mettre dehors.

— Je voudrais seulement lui parler… rien qu’une minute, protesta-t-il.

Mais il n’y eut rien à faire. La fée Carabosse le poussa vers la sortie en baragouinant quelque chose d’incompréhensible. Bahjat sourit, haussa les épaules et prit l’écuelle fumante posée à côté de sa couche. Elle commença à boire la décoction.

— Je reviendrai demain, lui lança David à contrecœur par-dessus la tignasse blanche de la vieille qui l’expulsait sans ménagements.

— À demain, répondit Bahjat en lui souriant à nouveau.

David s’éloigna en proie à un tourbillon d’émotions qu’il n’avait encore jamais éprouvées. Il se sentait étourdi, c’était comme une sensation de vertige. Il mit cela sur le compte de l’altitude et des fatigues de la journée mais il ne tarda pas à se rendre compte que ce n’était pas uniquement cela. Bahjat était sauvée. Les Indiens lui avaient montré la route qui menait à la civilisation. Il débordait de gratitude, il était considérablement soulagé et jamais il n’avait été aussi heureux. Cependant, il y avait aussi autre chose, quelque chose qui bouillonnait en lui et qu’il était incapable d’identifier.

Cela ne cessa de le hanter pendant le repas. Le menu comportait de la viande et des pommes de terre cuites sous la cendre. Il sourit intérieurement quand il porta la première bouchée à ses lèvres : c’était du lapin, l’un des éléments de base du régime alimentaire en vigueur sur Île Un.

Quand le feu ne fut plus qu’un tas de braises, au lieu de gagner sa paillasse, il sortit de la cabane et s’enfonça dans la nuit claire et froide où bruissait le vent des montagnes. Enveloppé dans la couverture qu’il avait empruntée et qui le grattait, il traversa le village endormi. Levant les yeux vers les étoiles, il essaya de comprendre pourquoi il ressentait ce qu’il ressentait, de comprendre ce qui lui arrivait. Tel un fanal à l’éclat fixe, Île Un croisait sereinement dans les cieux.

Petit à petit, tandis que les astres décrivaient leur course sur la voûte céleste, la lumière se faisait en lui. C’était à ces gens que Bahjat devait la vie, et lui aussi. Ils auraient pu refuser de les accueillir, les chasser. Alors, il aurait péri dans ces montagnes désertiques avant d’avoir pu trouver des secours. Et Bahjat l’aurait précédé dans la mort.

Comment m’acquitter de ma dette envers eux ? se demandait David, les yeux fixés sur l’étoile qui était Île Un. Il regretta fugacement de ne pas pouvoir consulter le Dr Cobb. Il saurait ce qu’il faudrait faire, lui.

Non, je dois régler le problème moi-même. Tout seul. Ce ne sont pas les ordinateurs qui peuvent m’aider. Tout seul.

Il passa la nuit à tourner autour du village en se creusant la tête. À deux reprises, il remarqua que le chef était sorti de sa cabane, il se tenait sur le seuil de la porte. Sans bouger, sans interrompre ses allées et venues, respectant la méditation de son hôte.

Les villageois avaient tout ce dont ils avaient besoin, tout ce qu’ils pouvaient désirer. Ils vivaient dans l’harmonie et la paix au sein de cet environnement rude. Mais, bientôt, tout cela disparaîtrait, effacé par les machines dévoreuses de montagnes. La civilisation gagnerait de proche en proche. Naîtrait une nouvelle ville pour loger une partie de la multitude qui faisait éclater les cités et les fermes. Un aéroport, un complexe industriel. Qu’importe ce qu’ils étaient en train de construire à quelques kilomètres de là, ils construiraient encore autre chose d’ici quelques années. Plus près. Peut-être directement sur l’emplacement du village.

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