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Robert Silverberg: L'homme dans le labyrinthe

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Robert Silverberg L'homme dans le labyrinthe

L'homme dans le labyrinthe: краткое содержание, описание и аннотация

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« Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trom­peurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d’une ville, sinon avec la situation qui l’avait conduit à y chercher refuge. » Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d’une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l’y rejoindre par la suite avaient été massacrés. Aujourd’hui Ned Rawlins vient d’atterrir près du labyrinthe. Il a reçu l’ordre de ramener Muller sur la Terre, sa planète natale qui a besoin de lui. Sa planète qui, neuf ans auparavant, l’avait impi­toyablement chassé, forcé à se réfugier au cœur de ce labyrinthe aux dédales mortels. Quelles chances Rawlins a-t-il de survivre et d’accomplir sa mission ?

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Il avait déjà eu son compte des autres.

Ce fut des années plus tard qu’il s’étonna d’avoir trouvé des squelettes à l’intérieur du labyrinthe. En effet, il savait que les mécanismes cachés enlevaient inlassablement les particules de poussière ainsi que les carcasses des animaux qu’il tuait pour se nourrir ; et pourtant, les ossements des envahisseurs qui avaient échoué restaient là où ils avaient péri. Pourquoi cette contradiction ? Pourquoi cette entorse à la propreté générale de la cité ? Pourquoi expulser la charogne d’une bête de la taille d’un éléphant foudroyée par une décharge de puissance jaillie d’une bouche cachée et laisser les restes d’une sorte de dragon tué par le même piège ? Parce que ce monstre portait une tenue protectrice, et donc qu’il était doué d’intelligence ? Pour Muller cela devint une évidence : les cadavres d’êtres doués d’une forme d’intelligence étaient délibérément laissés sur place… comme des avertissements.

Oui. Comme des avertissements. VOUS QUI ENTREZ ICI, ABANDONNEZ TOUTE ESPÉRANCE.

Ces squelettes faisaient partie des défenses que cette cité impitoyable, diabolique et morte, avait dressées pour se protéger des envahisseurs éventuels. Ils servaient à rappeler les périls auxquels s’exposaient ceux qui cherchaient à entrer. Comment cette chose chargée de garder le labyrinthe établissait-elle la distinction entre ce qui devait être rejeté et ce qui devait être laissé en vue ? Muller ne savait pas comment s’opérait le tri, mais il était convaincu qu’il y avait un choix intelligent et délibéré.

Sur les écrans, il observait les petites silhouettes qui se détachaient sur la plaine, autour du vaisseau cosmique.

Qu’ils viennent donc, pensa-t-il. La cité, depuis des années, n’avait pas dévoré de victimes. Je me chargerai d’eux. Moi, je suis à l’abri.

Il savait aussi que même si, par miracle, ils arrivaient jusqu’à lui, ils ne resteraient pas longtemps. Sa maladie, tellement spéciale et si particulière, les chasserait inexorablement. Ils seraient peut-être assez adroits pour vaincre le labyrinthe, mais ils ne pourraient supporter Richard Muller : l’homme qui était devenu intolérable à ses propres frères.

— Allez-vous-en, dit-il à voix haute.

Il entendit le vrombissement produit par des rotors. En sortant de sa cellule, il vit l’ombre d’un astronef glisser et traverser l’esplanade. Ils observaient le labyrinthe d’en haut. Il rentra précipitamment et, aussitôt, sourit de la naïveté de son réflexe. Ils pouvaient le détecter, où qu’il soit. Leurs écrans leur signaleraient qu’un être humain habitait là. Et eux, naturellement, bien qu’ignorant son identité, en seraient tellement surpris qu’ils essaieraient d’entrer en contact avec lui. Après…

Tout à coup, il se raidit. Il sentait monter en lui un désir fou de les voir venir à lui. Qu’il puisse à nouveau parler à des hommes. Qu’il ne soit plus seul !

Il désirait qu’ils viennent.

Cela ne dura qu’une seconde. Après cet instant de dépression, revint la raison. Il frissonna en pensant à ce que ce serait de faire face à nouveau à des hommes. Non, pensa-t-il. Partez ! Ou sinon vous mourrez dans le labyrinthe. Partez ! Partez ! Partez !

* * *

— Juste sous nos pieds, dit Boardman. C’est là qu’il doit être. Vous ne croyez pas, Ned ? Vous voyez ce point brillant ? Il indique le même poids, la même densité. Tout correspond. Un homme. Ce ne peut être que Muller.

— Au cœur du labyrinthe, dit Rawlins. Ainsi, il a donc réussi !

— Oui. D’une façon ou d’une autre.

Boardman se pencha pour étudier l’écran avec attention. Vue de deux mille mètres, la forme de la cité intérieure apparaissait nettement. On pouvait remarquer huit quartiers distincts, chacun possédant son style propre d’architecture ; ses places et ses avenues ; les intersections de rues à angle droit ; le dessin étrange des galeries qui se nouaient, s’entrelaçaient et s’agençaient inextricablement. Toutes ces zones composaient plusieurs anneaux concentriques dont le centre était une vaste esplanade qui semblait être le cœur de cette ville. C’était là justement, dans une rangée de bâtiments peu élevés situés à l’est, que le détecteur de masse avait localisé Muller. Par contre, Boardman n’arrivait pas à découvrir de passage reliant une zone à une autre. Toutes les voies semblaient être des impasses. Si même en vision privilégiée plongeante le bon itinéraire n’apparaissait pas, qu’en serait-il quand il s’agirait d’avancer entre les murs ? Cela sera très difficile, pensa Boardman, mais il faudra réussir coûte que coûte. L’ordinateur géant qui était installé à bord du vaisseau avait enregistré les données des premières tentatives infructueuses, puis les avait confrontées avec les informations scientifiques recueillies sur Lemnos et le labyrinthe. Le résultat de toutes ces recherches n’avait guère été encourageant. Seul restait valable en fin de compte le plan tortueux et génial qui avait permis à Muller de pénétrer jusqu’au cœur de l’édifice.

Rawlins le détourna de ses pensées :

— Je sais que cela peut sembler naïf, Charles, mais pourquoi ne descendons-nous pas simplement pour atterrir sur l’esplanade centrale ? Ce serait très faisable.

— Je vais vous montrer, répondit Boardman.

Il donna un ordre. Un engin de sondage téléguidé, équipé de caméras, se détacha de l’astronef et plongea vers le sol. Boardman et Rawlins suivirent des yeux la descente rapide du projectile d’un gris métallique qui, au fur et à mesure de son approche, envoyait une image de plus en plus nette de la cité. On pouvait distinguer sur l’écran certains détails compliqués d’architecture. Soudain, alors que le robot volant n’était plus qu’à quelques mètres au-dessus des bâtiments, il se passa une chose étrange. Le projectile s’enflamma brusquement, puis apparut un petit nuage de fumée verte… et puis plus rien. Rien ne subsistait, pas même quelques éclats…

Boardman sembla approuver :

— Non, il n’y a pas eu de changement. Cette ville est toujours défendue par un champ protecteur. Tout ce qui essaye de le traverser est immanquablement volatilisé.

— Même un oiseau qui s’approcherait de trop près…

— Il n’y a pas d’oiseaux sur Lemnos.

— Et la pluie ? Tout ce qui…

— Il ne pleut jamais sur Lemnos, l’interrompit durement Boardman. Du moins pas sur ce continent. Cette cité ne se préserve que d’une seule chose : des intrus qui cherchent à y pénétrer. Nous avons découvert cela dès la première expédition. Des hommes courageux ont payé de leur vie pour l’apprendre.

— Mais ils n’avaient pas envoyé un engin téléguidé avant de descendre eux-mêmes ? demanda Rawlins.

Boardman sourit étrangement :

— Vous savez, quand par hasard vous trouvez une cité inhabitée, en plein milieu d’un désert, sur une planète morte, vous ne vous attendez pas à être désintégré en essayant d’y atterrir. C’est le genre d’erreur excusable. Malheureusement, sur Lemnos, les erreurs ne pardonnent pas.

Il poussa une manette, le vaisseau spatial perdit de l’altitude pour décrire une courbe suivant la circonférence des murs extérieurs. Puis ils remontèrent et se maintinrent immobiles, à la verticale de la place centrale de la cité, pour prendre des photographies. Les lueurs de leurs projecteurs se réfléchissaient brillamment sur une rangée de miroirs et les éblouissaient en retour. Soudain, Boardman se sentit bizarrement oppressé par une immense lassitude. Il poursuivit néanmoins la mission de repérage. Ils survolèrent plusieurs fois le labyrinthe de part en part, obéissant au schéma d’observation programmé, vérifiant chaque point soigneusement. Tout à coup, Boardman sut ce qu’il attendait si nerveusement : qu’un éclair de lumière issu de ces miroirs vienne les frapper en plein vol pour les détruire, lui épargnant d’avoir à remplir sa mission. Il avait perdu son goût pour les préparatifs méticuleux et trop de détails restaient encore à régler. Il refusait d’attendre. On prétend que l’impatience caractérise la jeunesse, que les vieillards sont seuls capables de finesse et de ruse pour échafauder et ourdir soigneusement leurs combinaisons machiavéliques comme des araignées tissant leurs toiles ; or, Boardman, pour la première fois de sa vie, désirait en terminer au plus tôt avec sa tâche, quitte à la bâcler. Envoyons un engin blindé téléguidé dans le labyrinthe, qu’il se saisisse de Muller et le sorte de son repaire. Nous dirons à cet homme ce que nous attendons de lui et nous le forcerons à accepter. Et en route pour la Terre, vite, vite ! Puis, aussi subitement qu’elle l’avait assailli, sa dépression le quitta. Il redevint l’habile diplomate, subtil et calculateur.

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