Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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Si l’accès aux comestibles verboten lui était à présent impossible, cela ne les avait pas fait complètement disparaître ; ce régime imposé l’obligeait simplement à fouiller partout, ce qui plaisait assez à Horace en le faisant retourner aux mœurs prédatrices de ses lointains ancêtres maraudeurs. Ses marches matinales et vespérales, en particulier, étaient riches de délices culinaires. Stupéfiant ce que les gens abandonnaient dans le caniveau, le long de Main Street et de West Street, l’itinéraire habituel de sa promenade. Frites, chips, crackers au beurre de cacahuètes, emballages de crème glacée avec des restes de chocolat dessus. Une fois, il était tombé sur une tarte Table Talk entière. Elle avait disparu du plat pour se retrouver dans son estomac le temps de dire cholestérol .

Il ne réussissait pas toujours à engloutir tout ce sur quoi il tombait ; Julia voyait parfois ce qui l’attirait et elle tirait sur sa laisse avant qu’il ait pu l’avaler. Mais il y parvenait neuf fois sur dix, car Julia marchait souvent avec un livre ou le New York Times à la main. Être ignoré du fait du New York Times avait aussi des inconvénients — quand il avait envie de se faire gratter le ventre, par exemple — mais pendant les promenades, cette distraction était une bénédiction. Pour le petit corgi jaune, elle était synonyme de gourmandise.

On l’ignorait, ce matin-là. Julia et l’autre femme — la propriétaire de la maison, vu que son odeur imprégnait tout, en particulier les alentours de la salle où vont les humains pour faire leurs besoins et marquer leur territoire — n’arrêtaient pas de parler. À un moment donné, l’autre femme avait pleuré et Julia l’avait prise dans ses bras.

« Je vais mieux, mais c’est loin d’être parfait », disait Andrea. Les deux femmes se tenaient dans la cuisine. Horace sentait l’odeur du café qu’elles buvaient. Du café froid, pas chaud. Il sentait aussi une odeur de pâtisserie. Du genre avec un glaçage. « J’en ai encore envie. » Si elle parlait des pâtisseries avec glaçage, Horace aussi.

« Tu risques d’avoir cette envie encore longtemps, dit Julia, et ce ne sera même pas le plus dur. Je salue ton courage, Andi, mais Rusty avait raison — arrêter d’un coup, c’est de la folie. Et c’est dangereux. Tu as sacrément de la chance de ne pas avoir été prise de convulsions.

— Pour ce que j’en sais, ça m’est peut-être arrivé. » Andrea but un peu de café. Horace entendit le bruit de déglutition. « Si tu savais l’intensité des rêves que j’ai faits ! Dans l’un, il y avait un incendie. Un gros. Pour Halloween.

— Mais tu vas mieux.

— Un peu. Je commence à me dire que je vais m’en sortir. Tu es la bienvenue ici, Julia, mais je crois que tu devrais trouver un foyer plus agréable. L’odeur est…

— On pourra régler cette question d’odeur. On ira chercher un ventilateur sur piles au Burpee’s. Si ton offre d’une chambre est sérieuse, Horace compris, je l’accepte. Une personne qui tente de se débarrasser d’une addiction ne devrait jamais le faire seule.

— Je ne crois pas qu’il y ait une autre façon de s’y prendre.

— Tu sais ce que je veux dire. Pourquoi maintenant ?

— Parce que pour la première fois depuis que j’ai été élue, cette ville a peut-être besoin de moi. Et parce que Jim Rennie m’a menacée de me priver de pilules si je ne le soutenais pas. »

Horace se désintéressa de la suite. Il était beaucoup plus attiré par une odeur qui parvenait à sa truffe sensible depuis un recoin situé entre l’angle du mur et le canapé. C’était sur ce canapé qu’Andrea aimait s’asseoir en des jours meilleurs (quoique nettement plus comateux) pour regarder des émissions comme The Hunted Ones (habile suite de Lost ), Dancing with the Stars , ou parfois un film sur HBO. Les soirs de film, elle se préparait en général du pop-corn dans le micro-ondes. Elle posait le bol sur la tablette d’angle. Et comme les shootés ont des gestes approximatifs, des grains de pop-corn avaient roulés sous la table. Voilà ce que sentait Horace.

Laissant jacasser les femmes, il se glissa sous la petite table. L’espace était étroit, mais la tablette constituait une sorte de pont naturel et il n’était pas gros, en particulier depuis qu’il était abonné à la version canine du régime Weight Watchers. Les premiers grains de maïs soufflé se trouvaient juste derrière l’enveloppe en papier kraft du dossier VADOR. Horace avait même les pattes posées sur le nom de sa maîtresse (inscrit de l’écriture soignée de Brenda Perkins) et il approchait des premiers grains d’un magot étonnamment copieux lorsque Julia et Andrea revinrent dans le séjour.

Une voix de femme dit : Apporte-lui ça .

Horace leva la tête, oreilles dressées. Ce n’était ni la voix de Julia, ni celle de l’autre femme, mais la voix d’une morte. Horace, comme tous les chiens, entendait souvent la voix des morts et voyait même parfois ceux-ci. Les morts étaient partout, mais les vivants ne pouvaient pas plus les voir qu’ils ne pouvaient sentir la plupart des milliers d’effluves qui les entouraient à chaque instant de la journée.

Apporte ça à Julia, elle en a besoin, c’est à elle.

C’était ridicule. Jamais Julia ne mangerait quelque chose qui avait séjourné dans sa gueule — Horace le savait de longue expérience. Même s’il sortait le pop-corn en le poussant de son museau, elle ne le mangerait pas. C’était de la nourriture pour humains, mais aussi de la nourriture tombée au sol.

Non, pas le pop-corn. Le…

« Horace ? » demanda Julia du ton sévère qui lui signalait qu’il faisait une bêtise — genre oh, le vilain chien, tu sais bien que bla-bla-bla . « Qu’est-ce que tu fabriques là-dessous ? Sors de là. »

Horace repartit en marche arrière. Il lui adressa son sourire le plus charmant — hou là là, Julia, c’est fou ce que je t’aime — en espérant ne pas avoir un bout de pop-corn collé à la truffe. Il avait pu en avaler quelques-uns, mais il était sûr qu’il en restait un sacré tas.

« Est-ce que tu as mangé quelque chose ? »

Horace s’assit et la regarda avec l’expression d’adoration de circonstance. Adoration qu’il éprouvait ; il aimait beaucoup Julia.

« Je pense que la question serait plutôt, qu’est-ce que tu as encore mangé ? » Elle se pencha pour regarder sous la tablette.

Mais elle n’acheva pas son mouvement ; l’autre femme se mit à émettre des bruits de gorge caractéristiques. Elle serra ses bras contre son corps pour arrêter de trembler, mais en vain. Son odeur changea et Horace comprit qu’elle allait vomir. Il l’étudia attentivement. Parfois, il y avait de bonnes choses dans le dégueulis des gens.

« Andi ? demanda Julia. Ça va ? »

Question stupide , pensa Horace. Tu ne sens pas son odeur ? Mais ça aussi, c’était une question stupide. Julia arrivait à peine à se sentir elle-même quand elle transpirait.

« Oui. Non. Je n’aurais pas dû manger ce pain aux raisins. Je crois que je vais… » Elle se précipita hors de la pièce. Pour ajouter encore une couche aux odeurs qui venaient du coin pipi-caca, supposa-t-il. Julia la suivit. Un instant, Horace hésita à se glisser de nouveau sous la tablette, mais il avait senti l’odeur de l’inquiétude sur Julia et il se précipita à sa suite.

Il avait tout oublié de la voix de la morte.

3

Rusty appela Claire McClatchey depuis la voiture. Il était tôt, mais elle répondit dès la première sonnerie, ce qui ne l’étonna pas. Personne ne dormait bien à Chester’s Mill, ces temps-ci, du moins sans assistance pharmacologique.

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