Stephen King - Dôme. Tome 2

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King - Dôme. Tome 2» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Editions Albin Michel, Жанр: Фантастика и фэнтези, Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dôme. Tome 2»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

Dôme. Tome 2 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dôme. Tome 2», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Julia était réveillée. « Comment va-t-il ?

— Je ne sais pas, mais c’est pas bon signe, tout ça. Ils lui ont donné de l’oxygène de l’ambulance et il ne s’est même pas réveillé.

— De l’oxygène ? Il en reste ? Combien ? »

Il lui expliqua et eut le chagrin de voir s’atténuer la lumière dans le regard de Julia.

Elle lui prit la main. Une sueur froide couvrait la sienne. « J’ai l’impression qu’on est prisonniers dans un tunnel de mine qui s’est effondré. »

Ils étaient assis face à face, l’épaule appuyée contre le Dôme. La plus faible des brises soufflait entre eux. Le grondement régulier des grands ventilateurs n’était plus qu’un simple bruit de fond qui les obligeait à élever la voix mais auquel ils ne prêtaient plus attention.

On le remarquerait s’ils s’arrêtaient , pensa Barbie. Pendant quelques minutes, au moins. Après quoi, nous ne remarquerions plus rien, plus jamais .

Elle sourit sans conviction. « Arrêtez de vous inquiéter pour moi, si c’est ça qui vous tracasse. Je vais très bien, pour une républicaine d’âge mûr qui n’arrive pas à respirer. Au moins, je me suis arrangée pour me faire sauter encore une fois. Et comme il faut, en plus. »

Barbie lui rendit son sourire. « Tout le plaisir a été pour moi, croyez-moi.

— Et la bombe atomique miniature qu’ils vont essayer dimanche ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

— Je n’en pense rien. Je me contente d’espérer.

— Mais quelles sont les chances, d’après vous ? »

Il n’avait pas envie de lui dire le fond de sa pensée, mais elle méritait de savoir… « En se fondant sur tout ce qui est arrivé jusqu’ici et sur le peu que nous savons des créatures qui contrôlent la boîte, faibles, à mon avis.

— Dites-moi au moins que vous n’avez pas renoncé.

— Cela, je peux le faire. Je ne suis même pas aussi terrifié que je devrais l’être. Parce que c’est… insidieux, je crois. J’ai même fini par m’habituer à la puanteur.

— Vraiment ? »

Il rit. « Non. Et vous ? Vous avez peur ?

— Oui, mais je suis triste, avant tout. Voilà la façon dont le monde finit, non pas avec un grand bang ! mais avec un pouf ! foireux. »

Elle toussa, le poing contre la bouche. Barbie en entendait d’autres qui faisaient pareil. L’un d’eux devait être le petit garçon de Thurston Marshall. On lui donnera quelque chose de mieux demain matin , pensa Barbie ; puis il se souvint de la formule de Thurston : des bouffées d’air rationnées . Ce n’était pas une façon de respirer pour un gosse, ça.

Une façon de respirer pour personne.

Julia cracha dans l’herbe, puis se tourna de nouveau vers Barbie. « Je n’arrive pas à croire que nous nous soyons fait un truc pareil nous-mêmes. Les choses qui contrôlent la boîte — ce que vous appelez les têtes de cuir — ont créé la situation, mais il s’agit apparemment d’une bande de gosses qui s’amusent. C’est peut-être pour eux l’équivalent d’un jeu vidéo. Ils sont à l’extérieur. Nous, nous sommes dedans, et nous nous sommes fait ce truc nous-mêmes.

— On a assez de problèmes sur les bras sans en plus devoir battre notre coulpe, lui fit remarquer Barbie. S’il y a un responsable, c’est Rennie. C’est lui qui a monté le labo de drogue, c’est lui qui s’est mis à piquer le propane partout dans la ville. Et c’est aussi lui, j’en suis convaincu, qui a envoyé des hommes là-bas et provoqué une sorte de confrontation.

— Oui, mais qui l’a élu ? demanda Julia. Qui lui a donné le pouvoir de faire toutes ces choses ?

— Pas vous, en tout cas. Votre journal a fait campagne contre lui.

— C’est vrai, admit-elle, mais seulement depuis huit ou neuf ans. Au début, The Democrat — moi, en d’autres termes — croyait qu’il était la plus belle invention depuis le pain prétranché. Le temps que je découvre sa vraie nature, il était solidement installé. Et il avait ce pauvre vieux crétin de Sanders, avec son éternel sourire collé sur la figure, pour prendre les coups à sa place.

— N’empêche, vous ne pouvez pas vous reprocher…

— Si, je le fais. Si j’avais su que ce fils de pute, ce concentré d’incompétence et d’entêtement, deviendrait un jour responsable de la ville pendant une vraie crise, je l’aurais… je l’aurais… je l’aurais noyé comme un chaton dans un sac. »

Il rit, et se mit lui aussi à tousser. « Plus ça va, moins vous paraissez républi… » Il s’interrompit soudain.

« Quoi ? » demanda-t-elle. Et elle l’entendit à son tour. Quelque chose qui grinçait et ferraillait dans l’obscurité. Ça se rapprochait, et ils virent une silhouette titubante qui tirait un petit chariot d’enfant.

« Qui va là ? » lança Dougie Twitchell.

Le nouvel arrivant répondit d’une voix légèrement étouffée. Par le masque qu’il avait sur le visage, découvrit-on rapidement.

« Eh bien, merci mon Dieu, dit Sam le Poivrot. J’me suis payé une petit’ sieste sur le bord d’la route, et je croyais bien qu’j’aurais plus d’air le temps d’arriver ici. Et il était temps, vu que j’suis presque à sec. »

6

En ces premières heures du samedi matin, le camp installé par l’armée sur la 119 à Motton avait un air lugubre. Il n’y restait que trois douzaines de militaires et un hélicoptère Chinook. Une partie des hommes chargeaient les grandes tentes démontées, ainsi que les quelques ventilateurs Aid Max dépêchés par Cox côté sud du Dôme, tout de suite après l’explosion. Ces ventilateurs n’avaient jamais été mis en service. Le temps qu’ils arrivent, il n’y avait plus personne pour tirer profit du peu d’air qu’ils auraient pu pousser à travers la barrière. L’incendie s’était éteint vers dix-huit heures, faute de combustible et d’oxygène, mais tout ceux qui étaient du côté Chester’s Mill étaient morts.

Une autre escouade s’occupait de démonter et rouler la tente médicale. Ceux qui n’étaient pas affectés à cette tâche assuraient la corvée (corvée aussi vieille que l’armée) du nettoyage des abords. Cela n’avait rien d’exaltant, mais personne ne s’en plaignait. Rien n’aurait pu leur faire oublier le cauchemar auquel ils avaient assisté en direct la veille, mais ramasser les emballages, les canettes, les bouteilles et les mégots de cigarette les aidait un peu. L’aube n’allait pas tarder, les rotors du gros Chinook se mettraient à tourner et ils grimperaient à bord pour aller ailleurs. Les membres de cette équipe de bras cassés n’avaient d’ailleurs qu’une envie, ficher le camp d’ici au plus vite.

L’un d’eux était le soldat de deuxième classe Clint Ames, natif de Hickory Grove, Caroline du Sud. Un grand sac-poubelle à la main, il se déplaçait lentement au milieu des herbes écrasées, ramassant ici et là, de temps en temps, un panneau abandonné ou une canette de Coca aplatie afin que cette peau de vache de sergent Groh le voie occupé à son travail, si jamais il regardait vers lui. Il dormait encore debout, ou presque, si bien que lorsque les coups lui parvinrent, la première fois (on aurait dit qu’on frappait du Pyrex épais avec une articulation), il crut qu’il rêvait encore. Il ne pouvait s’agir que d’un rêve, puisque le bruit lui parvenait apparemment de l’autre côté du Dôme.

Il bâilla et s’étira, une main appuyée sur les reins. À cet instant, les coups reprirent. Ils provenaient vraiment de derrière la surface noircie du Dôme.

Puis il y eut une voix. Faible, désincarnée, une voix de fantôme. Il frissonna.

« Il y a quelqu’un ? Quelqu’un m’entend ? Je vous en prie… je vais mourir. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dôme. Tome 2»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dôme. Tome 2» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dôme. Tome 2»

Обсуждение, отзывы о книге «Dôme. Tome 2» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x