Stephen King - Dôme. Tome 2
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- Название:Dôme. Tome 2
- Автор:
- Издательство:Editions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2011
- Город:Paris
- ISBN:978-2-226-22437-8
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Mais voilà, Sam avait entre-temps fait le nécessaire pour recevoir sa bouteille d’oxygène chaque semaine. Elle lui était livrée par Castles in the Air (société basée à Castle Rock, évidemment), service qu’il n’avait jamais annulé. Et pourquoi l’aurait-il fait ? Comme son traitement pour l’hypertension, l’oxygène était aux frais de ce qu’il appelait LA MÉDICALE. Sam ne comprenait pas très bien le fonctionnement de LA MÉDICALE, mais comprenait parfaitement que l’oxygène ne lui coûtait rien ; et il avait découvert que rien ne le remettait autant en forme que de s’envoyer un peu d’oxygène pur.
Cependant, il se passait parfois des semaines avant que l’idée lui vienne d’aller rendre visite à l’espèce de cabanon minable qu’il appelait « le bar à oxy ». Puis, lorsque les types de Castles in the Air venaient récupérer les bouteilles vides (mais la ponctualité n’était pas leur fort), Sam allait à son bar à oxy, ouvrait les valves, vidait les bouteilles, les empilait dans l’ancien petit chariot rouge de son fils et tirait le jouet jusqu’au camion bleu décoré de bulles d’air.
S’il avait encore habité du côté de Little Bitch Road, site de l’ancienne maison des Verdreaux, il aurait grillé vif (comme ce fut le cas pour Marta Edmunds) dans les minutes ayant suivi l’explosion initiale. Mais ce domicile et le terrain boisé qui l’entourait avaient fait l’objet d’une saisie par le fisc, les impôts n’ayant pas été payés depuis longtemps (et avaient été rachetés en 2008 par l’une des sociétés-écrans de Jim Rennie… à un prix dérisoire). La petite sœur de Sam possédait toutefois un bout de terrain du côté de God Creek et c’était là qu’il résidait le jour où le monde avait explosé. La baraque ne valait pas grand-chose et il devait aller faire ses petites affaires dans une cabane, à l’extérieur (la seule eau courante était celle fournie par la pompe à main, dans la cuisine), mais là, au moins, les impôts étaient payés — p’tite sœur y veillait — et il avait LA MÉDICALE.
Sam n’était pas fier du rôle qu’il avait joué dans le déclenchement de l’émeute, au Food City. Il avait descendu force bières et petits verres en compagnie du père de Georgia Roux, au cours des années, et il se sentait mal d’avoir lancé un caillou à la tête de sa fille. Il n’arrêtait pas de penser au bruit qu’avait fait le morceau de quartz en l’atteignant en plein visage, de revoir sa mâchoire pendante qui lui donnait l’air d’un mannequin de ventriloque à la bouche démantibulée. Il aurait pu la tuer, Jésus lui pardonne. C’était probablement un miracle que ce ne soit pas arrivé… même si elle n’avait pas survécu longtemps. Puis une idée encore plus triste lui était venue à l’esprit : s’il l’avait laissée tranquille, elle n’aurait pas été à l’hôpital. Et si elle n’avait pas été à l’hôpital, elle serait probablement encore en vie.
Vu comme ça, on pouvait dire qu’il l’avait tuée.
L’explosion de la station de radio l’avait brutalement tiré d’un sommeil aviné. Il s’était retrouvé assis, tout droit dans son lit, agrippant sa poitrine et regardant autour de lui, l’œil fou. La fenêtre, au-dessus de son lit, n’avait plus un seul carreau. En fait, toutes les fenêtres de la baraque avaient été soufflées et la porte, sur la façade donnant à l’ouest, arrachée de ses gonds.
Il s’était avancé dessus et était resté pétrifié au milieu de sa courette envahie d’herbe et jonchée de vieux pneus, tourné vers l’ouest, où le monde paraissait avoir pris feu.
4
Dans l’abri antiatomique, sous l’emplacement où s’élevait une heure auparavant l’hôtel de ville, le générateur — de petite taille, ancien et à présent la seule chose qui se tenait entre ses occupants et le grand au-delà — tournait comme une horloge. Les ampoules sur batterie diffusaient une lumière jaunâtre depuis les angles de la pièce centrale. Carter était assis dans le seul fauteuil, Big Jim occupant la plus grande partie d’un antique canapé à deux places, où il mangeait des sardines en boîte, les prenant l’une après l’autre avec les doigts pour les disposer sur un cracker.
Les deux hommes avaient peu de choses à se dire ; la petite télé portative que Carter avait trouvée sous une couche de poussière, dans la réserve, captait toute leur attention. Elle ne recevait qu’une station — WMTW de Portland Spring —, mais cela suffisait. C’était même trop, en fait ; ils avaient du mal à saisir l’étendue du désastre. L’agglomération avait été détruite. Les photos par satellite montraient que les bois entourant Chester Pond avaient été réduits à des scories et que la foule de la Journée des Visiteurs, sur la 119, n’était plus que de la poussière en train de retomber dans le vent. Le Dôme était devenu visible jusqu’à une hauteur de sept mille cinq cents mètres : un mur de prison noir de suie, sans fin, entourait une ville à présent calcinée à soixante-dix pour cent.
Peu de temps après l’explosion, la température de l’abri avait nettement augmenté. Big Jim avait dit à Carter de brancher la climatisation.
« Vous croyez que le générateur va tenir ? avait demandé Carter.
— Qu’il tienne ou pas, on va cuire, de toute façon, avait répondu Big Jim d’un ton irrité. Alors, qu’est-ce que ça change ? »
Ne me parle pas comme ça , pensa Carter. Ne me parle pas comme ça alors que c’est à cause de toi que tout cela est arrivé. Que c’est toi le responsable .
Il s’était mis à chercher l’appareil et, ce faisant, une autre idée lui avait traversé l’esprit : ces sardines puaient l’enfer. Il se demanda comment réagirait son patron s’il lui disait que le truc qu’il bouffait puait la vieille chatte pourrie.
Mais Big Jim l’avait appelé fiston comme s’il y croyait, et Carter garda sa réflexion pour lui. Et lorsqu’il avait branché la clim, l’appareil avait tout de suite démarré. Le ronflement du générateur avait été un peu plus grave, cependant, comme s’il venait de prendre un poids supplémentaire sur les épaules. Ce qui restait de gaz brûlerait d’autant plus vite.
Ça fait rien, il a raison, faut la faire tourner , se dit Carter en regardant les scènes de dévastation qui revenaient impitoyablement à l’écran. La majorité des images provenaient de satellites ou d’avions de reconnaissance volant à très haute altitude. À des niveaux inférieurs, le Dôme était devenu pour l’essentiel opaque.
Mais pas, comme le découvrit Big Jim, à la pointe nord-est du territoire communal. Vers quinze heures, la retransmission passa brusquement dans ce secteur ; les images provenaient d’un emplacement situé juste derrière un avant-poste de l’armée installé dans les bois.
« Ici Jack Tapper, sur le secteur du TR-90, territoire sans rattachement administratif situé juste au nord de Chester’s Mill. Nous n’avons pas été autorisés à nous approcher davantage, mais, comme vous le voyez, il y a des survivants. Je répète, il y a des survivants.
— Il y en a aussi ici, abruti, gronda Carter entre ses dents.
— La ferme », dit Big Jim. Le sang montait à ses bajoues et gonflait les veines de son front. Il avait les yeux exorbités, les poings serrés. « C’est Barbara. C’est ce fils-de-machin de Dale Barbara ! »
Carter aussi le reconnut, au milieu des autres. L’image était prise avec un très gros téléobjectif et tremblait un peu — comme lorsqu’on voit à travers une brume de chaleur — mais elle était suffisamment claire. Barbara. La femme pasteur à la grande gueule. Le toubib hippie. Une bande de gosses. La femme Everett.
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