Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Carter.

Big Jim, vautré sur le sofa, les yeux presque fermés (et les joues luisantes d’huile de sardines), se redressa et tendit l’oreille. « Le purificateur d’air, dit-il. Un truc comme un gros Ionic Breeze. J’en ai un dans le show-room, au magasin. Un bon gadget. Non seulement il envoie un air frais et agréable, mais il annule les chocs d’électricité statique quand le temps vire au…

— Si l’air de la ville s’améliore, pourquoi le purificateur s’est mis en marche ?

— Et si tu montais là-haut, Carter ? Tu n’as qu’à juste entrouvrir la porte et jeter un coup d’œil. Si cela doit te rassurer. »

Carter ignorait si cela le rassurerait ou non, mais il savait que se contenter de rester assis à attendre le rendait nerveux. Il monta l’escalier.

Dès qu’il fut parti, Big Jim se leva et s’approcha des tiroirs installés entre la cuisinière et le petit frigo. Pour un homme aussi corpulent, il se déplaçait avec une rapidité et un silence étonnants. Il trouva ce qu’il cherchait dans le troisième tiroir. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour vérifier qu’il était toujours seul, puis se servit.

Sur la porte, en haut des marches, Carter se trouva nez à nez avec un panneau au sens quelque peu menaçant :

ATTENTION ! ! !
AVEZ-VOUS PENSÉ À VÉRIFIER LE NIVEAU DES RADIATIONS ?

Carter réfléchit. Et la conclusion à laquelle il arriva fut que Big Jim ne lui racontait sans doute que des conneries sur l’atmosphère qui s’améliorait toute seule. Tous ces gens alignés devant les ventilateurs prouvaient que l’échange d’air entre Chester’s Mill et le monde extérieur était pratiquement nul.

Cependant, ça ne lui coûtait rien d’aller voir.

Au début, la porte refusa de s’ouvrir. La panique, déclenchée par une sombre angoisse d’être enterré vivant, le fit pousser plus fort. Cette fois-ci, elle bougea légèrement. Il y eut un bruit de briques qui tombent, de morceaux de bois qui raclent. Il aurait peut-être pu l’entrouvrir davantage, mais il n’avait aucune raison de le faire. L’air qui passait par les trois centimètres de l’ouverture n’était pas du tout de l’air, mais un truc qui sentait comme l’intérieur d’un pot d’échappement quand le moteur tourne. Il n’avait pas besoin d’appareils de mesure sophistiqués pour comprendre qu’au bout de deux ou trois minutes hors de l’abri, il serait mort.

La question était de savoir ce qu’il allait dire à Rennie.

Rien , lui suggéra la voix froide du survivant, au fond de lui. Si je lui annonce un truc pareil, il va devenir encore pire. Les choses vont devenir encore plus dures .

Mais qu’est-ce que cela voulait dire, exactement ? Quelle importance, s’ils devaient mourir dans l’abri quand le générateur serait à court de carburant ? S’ils en étaient là, plus rien ne comptait, non ?

Il redescendit l’escalier. Big Jim était assis sur le canapé. « Alors ?

— C’est pas fameux, dit Carter.

— Mais c’est respirable, non ?

— Ouais, plus ou moins. Mais ça vous rendrait salement malade. Il vaut mieux attendre, patron.

— Bien sûr, qu’il vaut mieux attendre », répondit Big Jim comme si Carter avait suggéré le contraire. Comme si Carter était le plus grand crétin de l’univers. « Mais on s’en sortira, c’est ça qui compte. Dieu prendra soin de nous. Il le fait toujours. En attendant, nous avons du bon air ici, nous n’avons pas trop chaud et il y a largement de quoi manger. Si tu allais voir ce que tu trouves dans le genre sucré, fiston ? J’ai un petit creux. »

Je ne suis pas ton fils. Ton fils est mort , pensa Carter… mais toujours sans le dire. Il alla dans la réserve pour voir s’il n’y avait pas des barres chocolatées sur les étagères.

5

Ce soir-là, vers dix heures, Barbie sombra dans un sommeil agité, Julia tout contre lui. Junior Rennie faisait des apparitions dans ses rêves : Junior devant la cellule du poste de police. Junior avec son pistolet. Et, cette fois-ci, c’était sans issue car l’air s’était transformé en poison, à l’extérieur, et tout le monde était mort.

Ces rêves finirent par s’estomper et il dormit plus profondément, la tête — comme celle de Julia — tournée vers le Dôme et le peu d’air frais qui s’infiltrait par là. Juste de quoi les maintenir en vie, pas assez pour se sentir bien.

Un bruit le réveilla vers deux heures du matin. Il regarda à travers le Dôme encrassé et vit les lumières sourdes du camp militaire, de l’autre côté. Puis le bruit se reproduisit. Une toux contenue, mais rauque et désespérée.

Quelqu’un alluma une lampe sur sa droite. Barbie se dégagea aussi délicatement qu’il le put pour ne pas réveiller Julia et se dirigea vers la lumière, enjambant ceux qui dormaient allongés dans l’herbe. La plupart n’avaient gardé que leurs sous-vêtements. Les sentinelles, à dix mètres d’eux, étaient emmitouflées dans des duffle-coats et portaient des gants : mais ici, il faisait plus chaud que jamais.

Rusty et Ginny étaient agenouillés à côté d’Ernie Calvert. Rusty avait un stéthoscope autour du cou et tenait un masque à oxygène à la main. Le masque était relié à une petite bouteille marquée CRH AMBULANCE NE PAS RETIRER TOUJOURS REMPLACER. Norrie et sa mère observaient la scène, l’air anxieux, se tenant par les épaules.

« Désolée qu’il vous ait réveillés, dit Ginny. Il est souffrant.

— À quel point, souffrant ? » demanda Barbie.

Rusty secoua la tête. « Je ne sais pas. Ça ressemble à une bronchite ou à un sérieux coup de froid, mais évidemment, ce n’est pas ça. C’est l’air vicié. Je lui ai donné un peu d’oxygène de l’ambulance, et ça l’a aidé un moment, mais… » Il haussa les épaules. « Et je n’aime pas son rythme cardiaque. Il y a eu toute cette pression, sans compter qu’il n’est plus tout jeune.

— Vous n’avez plus d’oxygène ? demanda Barbie avec un geste pour la bouteille rouge — qui avait l’aspect de ces extincteurs familiaux qu’on accroche dans un placard et qu’on oublie de faire recharger. C’est ça ? »

Thurston Marshall vint les rejoindre. Dans le faisceau lumineux de la torche, il avait l’air fermé, la mine fatiguée. « Non, il nous en reste une, mais nous sommes tombés d’accord, Rusty, Ginny et moi, pour la garder pour les enfants. Aidan a commencé à tousser, lui aussi. Je l’ai placé aussi près du Dôme, et donc des ventilateurs, que j’ai pu, mais il continue à mal respirer. Nous commencerons à donner des bouffées d’oxygène aux quatre petits quand ils se réveilleront, en le rationnant le plus possible. Si les militaires amenaient d’autres ventilateurs, peut-être…

— Même avec tous les ventilateurs que vous vous voudrez, intervint Ginny, il ne passera pas davantage d’air. Et même collés au Dôme, c’est cette merde que nous respirons. Et ceux que cela rend malades sont exactement ceux pour qui il fallait s’y attendre.

— Les plus âgés et les plus jeunes, dit Barbie.

— Retournez vous coucher, Barbie, conseilla Rusty. Il faut économiser vos forces. Vous ne pouvez rien faire de plus.

— Et vous, vous pouvez faire quelque chose ?

— Peut-être. Nous avons aussi un décongestionnant nasal dans l’ambulance. Et de l’épinéphrine, s’il faut en venir là. »

Barbie repartit en rampant le long du Dôme, la tête tournée vers les ventilateurs — geste qu’ils faisaient tous maintenant sans y penser — et fut atterré de se rendre compte à quel point il était fatigué une fois qu’il eut rejoint Julia. Son cœur cognait fort, il était hors d’haleine.

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