Stephen King - Dôme. Tome 2
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- Название:Dôme. Tome 2
- Автор:
- Издательство:Editions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2011
- Город:Paris
- ISBN:978-2-226-22437-8
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Fern demanda alors ce qu’il devait faire des pompes.
« Assure-toi simplement qu’elles sont bien dans le baraquement. Puis viens nous retrouver à l’école. Nous serons dans le gymnase. »
Fern lui dit que Roger Killian voulait lui parler.
Big Jim leva les yeux au ciel mais attendit.
Roger désirait savoir lequel de ses garçons avait été enrôlé dans la police.
Big Jim soupira, fouilla au milieu des papiers empilés sur son bureau et trouva celui où figurait la liste des nouveaux promus. La plupart avaient tout au plus dix-huit ans et tous étaient de sexe masculin. Le plus jeune, Mickey Wardlaw, n’avait que quinze ans, mais c’était un cogneur. Il avait fait partie de l’équipe de football jusqu’au jour où on l’avait viré parce qu’il buvait. « Ricky et Randall. »
Roger protesta : c’étaient les deux aînés et les seuls sur qui il pouvait compter pour les corvées de la ferme. Qui allait s’occuper de ses poulets ?
Big Jim ferma les yeux et adressa une prière à Dieu pour qu’il lui donne de la force.
16
Sammy avait on ne peut plus conscience de la douleur sourde qui lui tordait le ventre — lui rappelant les crampes menstruelles — et des élancements beaucoup plus acérés qui venaient d’un peu plus bas. Elle aurait eu du mal à les ignorer, alors qu’il s’en déclenchait un à chacun de ses pas. Elle continuait malgré tout sa progression laborieuse le long de la Route 119, en direction de Motton Road. Et elle la continuerait, aussi douloureux que ce fût. Elle avait une destination précise, qui n’était pas celle de son mobile home. Ce qu’elle voulait n’était pas chez elle, mais elle savait où le trouver. Elle marcherait jusque-là, même si cela devait lui prendre toute la nuit. Et si la douleur devenait vraiment trop violente, il lui restait cinq Percocet dans la poche de son jean ; elle n’aurait qu’à les croquer. L’effet était plus rapide lorsqu’on les croquait. Phil le lui avait appris.
Baise-la.
On reviendra, et là on te baisera vraiment.
Baise cette salope.
T’as intérêt à fermer ta gueule quand t’es à quatre pattes.
Baise-la, baise cette salope.
Personne ne te croirait, de toute façon.
Mais la révérende Libby l’avait crue, elle, et regardez ce qui lui était arrivé. Une épaule démise, son chien tué.
Baise cette salope.
Sammy pensait qu’elle entendrait la voix stridente et excitée de cette cochonne de flic jusqu’à sa mort.
Et donc elle marcha. Loin au-dessus d’elle, les premières étoiles roses se mirent à scintiller, telles des étincelles vues à travers une vitre sale.
Des phares apparurent, allongeant soudain son ombre démesurée sur la route, devant elle. Un vieux camion asthmatique s’arrêta à sa hauteur. « Hé, petite, monte donc », lui lança l’homme derrière le volant. Sauf qu’elle entendit plutôt quelque chose comme é-etit, ’onte-on ! car il s’agissait du Yankee Alden Dinsmore, père de feu le jeune Rory, et Alden était ivre.
Malgré tout Sammy monta, avec les mouvements prudents d’une invalide.
Alden n’eut pas l’air de s’en rendre compte. Il avait une boîte de bière grand format entre les cuisses, et un pack à moitié vide à côté de lui. Les boîtes vides roulaient et s’entrechoquaient à ses pieds. « Où c’que tu vas ? demanda Alden. À Bigne ou à Bande ? », ajouta-t-il pour montrer que bien qu’étant lui-même largement entre Bigne et Bande, il pouvait encore faire une petite plaisanterie.
« Seulement jusqu’à Motton Road, monsieur. Vous allez par là ?
— Où tu voudras, répondit Alden. J’fais juste que rouler. Rouler et penser à mon gars. Il est mort samedi.
— Je suis vraiment désolée pour vous. »
Il hocha la tête et prit une gorgée de bière. « Mon p’pa est mort l’hiver dernier, tu savais ? S’est proprement étouffé tout seul, le pauv’vieux. Emphysème. L’a passé la dernière année de sa vie sous oxygène. C’est Rory qui changeait les bonbonnes. Il aimait bien l’vieux machin.
— Je suis désolée. »
Elle se répétait, mais que pouvait-elle dire d’autre ?
Une larme coula sur la joue d’Alden. « J’irai où tu voudras, Missy Lou [5] Nom d’une star mythique du porno américain.
. Je vais rouler jusqu’à ce qu’y ait plus de bière. T’veux une ?
— Oui, merci. » La bière était tiède, mais elle la but avec avidité. Elle avait terriblement soif. Elle alla repêcher un Percocet au fond de sa poche et l’avala avec une longue rasade. Elle sentit l’onde de choc dans sa tête. C’était parfait. Puis elle tira un autre Percocet et l’offrit à Alden. « Vous en voulez pas un ? On se sent mieux, avec ça. »
Alden prit le cachet, l’avala avec de la bière, sans même prendre la peine de demander ce que c’était. Ils arrivaient à Motton Road. Il vit le carrefour au dernier moment et vira large, aplatissant la boîte aux lettres des Crumley au passage. Sammy ne broncha pas.
« Envoie-t’en une autre, Missy Lou.
— Merci, monsieur. »
Elle prit une deuxième bière et fit sauter l’opercule.
« T’voudrais pas voir mon gars ? » À la lueur du tableau de bord, les yeux d’Alden paraissaient jaunes et humides. Les yeux d’un chien qui se serait cassé deux pattes en tombant dans un trou. « T’voudrais pas voir mon gars ? Rory.
— Si, monsieur. Bien sûr. J’étais là-bas, moi aussi.
— Y’avait tout le monde. J’avais loué mon champ. C’t’aussi à cause de ce bordel. Savais pas. On sait jamais, hein ?
— Non, jamais. »
Alden fouilla dans la poche de sa salopette et en retira un vieux portefeuille. Il lâcha le volant pour le prendre à deux mains, plissant les yeux tandis qu’il faisait défiler les petites fenêtres transparentes. « C’est mes gars qui m’ont offert ce por’ feuille. Ro’y et Orrie. Orrie vit encore.
— C’est un chouette portefeuille », dit Sammy en se penchant pour s’emparer du volant.
Il lui était arrivé de le faire pour Phil, quand ils vivaient ensemble. Souvent. Le petit camion de Mr Dinsmore zigzagua d’un bord à l’autre de la route, décrivant des arcs paisibles, quasi solennels, manquant de peu une seconde boîte aux lettres. Mais c’était pas grave ; le pauvre vieux roulait à peine à trente à l’heure et Motton Road était déserte. La radio — WCIK — diffusait en sourdine « Doux espoir du paradis », par les Blind Boys de l’Alabama.
Alden lui tendit le portefeuille. « Le v’là. C’est mon gars. Avec son papi.
— Vous pouvez conduire pendant que je regarde ? demanda Sammy.
— Sûr. »
Alden reprit le volant. Le camion se mit à rouler un peu plus vite et un peu plus droit, même s’il chevauchait plus ou moins la ligne blanche.
Sur la photo aux couleurs délavées, on voyait un jeune garçon et un vieil homme enlacés. Le vieil homme portait une casquette des Red Sox et un masque à oxygène. Un grand sourire s’étalait sur le visage du garçon. « C’est un beau garçon, monsieur, dit Sammy.
— Ouais, superbe. Et intelligent, avec ça. »
Alden laissa échapper un braiment de douleur sans larmes. On aurait vraiment dit un âne. Des postillons volèrent de ses lèvres. Le camion obliqua vers le fossé, puis revint sur la chaussée.
« Moi aussi, j’ai un beau petit garçon », dit Sammy. Elle se mit à pleurer. « Je vais l’embrasser quand je vais le voir. L’embrasser une fois de plus.
— Tu vas l’embrasser, dit Alden.
— Oui.
— Tu vas l’embrasser et le serrer dans tes bras, hein ?
— Oui, monsieur, c’est ça.
— J’embrasserais bien mon p’tit gars, si je pouvais. J’embrasserais sa joue froide-froide.
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