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James Ballard: Le monde englouti

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James Ballard Le monde englouti

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Au III° millénaire, le Terre n’est plus peuplée que de cinq millions d’habitants. Le Soleil a changé de forme et s’est rapproché de notre planète, entraînant une formidable diminution des terres émergées, envahies désormais par la jungle où des reptiles colossaux ont remplacé les mammifères. Comment survivre dans ces conditions, surtout quand des bandes de pirates recherchent sans relâche les trésors engloutis ? Un classique de la science-fiction écologique.

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Une naissance était devenue chose assez rare. Un mariage sur dix seulement produisait un fruit. Parfois, Kerans évoquait la façon systématique avec laquelle l’arbre généalogique du genre humain s’émondait de lui-même et semblait avancer dans le temps à reculons, à tel point qu’on aboutirait bientôt à une époque où deux nouveaux Adam et Ève se retrouveraient seuls dans un nouvel Éden.

Cette évocation le fit sourire. Riggs le remarqua.

— Qu’est-ce qui vous amuse comme ça, Robert ? Encore une de vos obscures plaisanteries ? Oh ! n’essayez pas de me l’expliquer !

— J’étais ni plus ni moins en train de m’embarquer dans un nouveau rôle…

Kerans contempla par-dessus la rampe les immeubles de bureaux glisser, à plus de six mètres d’eux ; le sillage du canot faisait clapoter l’eau tout le long de la ligne de flottaison, jusque dans les fenêtres béantes. L’odeur piquante du chaulage humide contrastait agréablement avec des relents douceâtres de la végétation. Macready les conduisit dans l’ombre des bâtiments et l’écume qui jaillissait derrière eux dégageait une fraîcheur appréciable.

De l’autre côté de la lagune, sur le pont tribord de la station d’essais, il aperçut le poitrail nu et corpulent du docteur Bodkin ; une sorte de pagne écossais lui entourait la taille et la visière de celluloïd vert qui protégeait ses yeux lui donnait l’air d’un amateur de promenades en bateau se livrant à son sport favori. Il cueillait des baies aussi grosses que des oranges aux arbres-fougères qui surplombaient la station et les lançait à des ouistitis qui jacassaient et se balançaient dans les branches au-dessus de lui, tout en criant et sifflant de façon cocasse pour les exciter. À une quinzaine de mètres de lui, installés dans une corniche en saillie, un trio d’iguanes le contemplaient, désapprobateurs, immobiles comme la pierre, balançant lentement la queue comme pour manifester leur impatience.

Macready fit faire demi-tour à l’embarcation et ils allèrent se mettre à l’abri des vingt étages émergés d’un grand immeuble blanc, dans un déploiement d’écume. Le toit d’un bloc voisin plus petit, servait de jetée, à côté de laquelle était amarré un croiseur à coque blanche, couvert de rouille. Le plexiglas des fenêtres obliques du poste de pilotage était craquelé et sale ; de l’huile séchée échappée des bouches d’écoulement se répandait sur l’eau.

Habilement manœuvré par Macready, le canot alla se ranger derrière le croiseur ; ils enjambèrent alors la porte de treillis, sautèrent sur la jetée et traversèrent une étroite passerelle métallique qui menait au bloc d’appartements. Les murs du corridor suintaient l’humidité, d’immenses taches de moisissure tapissaient le plâtre, mais l’ascenseur marchait toujours grâce à un moteur diesel de secours. Ils l’élevèrent lentement jusqu’au toit et sortirent sur la terrasse. Ils descendirent alors le long d’un couloir de service pour se rendre au pont extérieur.

Plus bas, juste en dessous d’eux, il y avait une autre terrasse, avec une petite piscine et un patio couvert ; les chromes des transats brillaient dans l’ombre du plongeoir. Des fenêtres masquées de persiennes jaunes entouraient la piscine sur trois côtés, mais ils purent voir entre les lames, dans la pénombre fraîche d’un salon, la lumière se refléter dans le cristal taillé et l’argenterie qui recouvraient des tables volantes. Dans une clarté diffuse, sous une toile de tente rayée de bleu, il se trouvait à l’autre extrémité du patio un long bar chromé ; il était aussi alléchant qu’un bar à air conditionné qu’on aperçoit d’une rue poussiéreuse, avec ses verres et ses carafes qui se reflètent dans les facettes en losange de ses miroirs. Chaque chose, dans ce refuge intime, propre et de bon goût, donnait l’impression d’être à des milliers de kilomètres de là, de cette végétation souillée de chiures de mouches et des eaux tièdes de la jungle qui s’étendaient vingt étages plus bas.

À l’autre bout de la piscine une large baie ornée d’un balcon décoratif donnait vue sur la lagune : on voyait la ville émerger de la forêt envahissante et les nappes d’eau argentées s’étaler jusque dans la brume verdâtre qui longeait la ligne d’horizon à l’orient. De gros bancs de vase trouaient la surface de l’eau et les premiers massifs de bambous géants leur garnissaient le dos d’une bande de toison blonde.

L’hélicoptère s’éleva du toit en plate-forme de la base et décrivit dans le ciel un arc de cercle, qui se dirigeait vers eux. Le pilote vira de la queue pour changer la direction de l’appareil qui vint ronfler au-dessus de leurs têtes ; par le hublot ouvert, deux hommes scrutaient les toits avec des jumelles.

Béatrice Dahl était étendue sur un des transats ; son long corps, passé à l’huile solaire, brillait dans l’ombre comme celui d’un python endormi. D’une main aux ongles roses, elle tenait légèrement un verre rempli de cubes de glace, posé sur la table à côté d’elle ; de l’autre, elle tournait lentement les pages d’un magazine. De larges lunettes de soleil bleu sombre cachaient une partie de son visage doux et lisse, mais Kerans remarqua une moue contrariée dans le pli ferme de sa lèvre inférieure. Riggs l’avait sans doute importunée en la forçant à admettre la logique de ses arguments.

Le colonel s’arrêta près de la balustrade et baissa les yeux sur ce beau corps souple, sans chercher à dissimuler son admiration. Béatrice retira ses lunettes, l’aperçut et serra les brides du soutien-gorge de son bikini sous ses bras. Son regard calme étincelait.

— Dites donc, vous deux, venez un peu ici ! Je ne suis pas une strip-teaseuse !

Riggs gloussa, puis descendit rapidement les marches de métal d’un pas sautillant, avec Kerans sur ses talons qui se demandait comment il allait convaincre Béatrice de quitter son sanctuaire privé.

— Ma chère Miss Dahl, vous devriez être flattée que je continue à venir vous voir ! déclara Riggs. (Il releva la toile de tente et s’installa dans un transat.) Et puis, en tant que gouverneur militaire de ce secteur (il lança un clin d’œil malicieux à Riggs), j’ai certaines responsabilités envers vous… et vice versa !

Béatrice lui décocha un bref coup d’œil renfrogné et allongea le bras en arrière pour baisser la puissance du radiophono.

— Oh, mon Dieu… (Elle poursuivit en marmonnant quelque imprécation qui ne devait pas être très polie, Puis regarda Kerans.) Eh bien, Robert, comment vas-tu ? Qu’est-ce qui t’amène à une heure si matinale ?

Kerans haussa les épaules.

— Je ne t’ai pas trouvée, dit-il avec un aimable sourire.

— Comme tu es gentil. Je pensais que ce gauleiter, là-bas, avait essayé de te faire peur avec ses horribles discours !

— À vrai dire, il a essayé !

Kerans saisit le magazine posé sur les genoux de Béatrice et se mit à le feuilleter nonchalamment. C’était un numéro parisien de Vogue, qui datait d’une quarantaine d’années. Il était resté de toute évidence dans un endroit frais, à en juger par ses pages glacées. Il le laissa tomber sur le carrelage vert.

— Béatrice, reprit-il, tout semble indiquer que nous allons tous devoir partir d’ici deux jours. Le colonel et ses hommes embarquent pour de bon. Je ne vois pas très bien comment nous pourrions rester ici après leur départ…

Nous ? répéta-t-elle sèchement. J’ignorais qu’il y eût une chance quelconque pour que tu restes.

Involontairement, Kerans regarda Riggs qui le considérait calmement.

— Il n’y en a aucune, répondit-il d’un ton ferme. Tu sais ce que je veux dire : on va avoir un tas de choses à faire dans les prochaines vingt-quatre heures, n’essaye pas de tout compliquer en opposant une résistance émotionnelle au dernier moment.

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