Isaac Asimov - Cailloux dans le ciel

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Cailloux dans le ciel: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Joseph Schwartz, la chose arriva à l’instant où il avait un pied en l’air. Il se trouvait dans la ban­lieue de Chicago et s’apprêtait à enjamber une poupée de chiffon. Lorsqu’il reposa le pied, après avoir éprouvé une fugitive impression de vertige, sa chaussure s’enfonça dans l’herbe. Il était alors dans une forêt.
Ce qu’ignorait Joseph Schwartz, c’est qu’il ne s’était pas déplacé dans l’espace, mais qu’il avait effec­tué un immense bond dans le temps. Désormais, la Terre n’était plus qu’une petite planète d’intérêt stratégique secondaire dans l’im­mense empire galactique dirigé de­puis Trantor.
La présence d’un homme venu du passé ne va-t-elle pas modifier les rapports de force existant entre les Terriens et la garnison de soldats impériaux ?

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Arvardan dut soudain faire un écart pour ne pas heurter une jeune fille.

— Pardonnez-moi, dit-il.

Sa tenue blanche était visiblement un uniforme et elle semblait n’avoir même pas remarqué qu’il avait failli la bousculer. Son expression anxieuse, la façon qu’elle avait de tourner vivement la tête dans tous les sens, son air préoccupé… il n’y avait pas à s’y méprendre. Arvardan lui tapota doucement l’épaule.

— Puis-je vous aider, mademoiselle ? Avez-vous des ennuis ?

Elle se retourna, surprise, et le dévisagea. Elle avait entre dix-neuf et vingt-deux ans à vue de nez, les cheveux châtains et les yeux noirs, les pommettes haut placées, le menton petit, la taille fine et son maintien était gracieux. Et Bel Arvardan se rendit brusquement compte que l’idée que ce petit brin de femme était une Terrienne ajoutait une sorte de piment pervers à ses attraits. Mais elle continuait de le regarder en écarquillant les yeux et, au moment où elle ouvrit la bouche pour répondre, quelque chose parut se casser en elle.

— Oh ! c’est inutile. Ne vous inquiétez pas de moi. Il est stupide d’espérer trouver quelqu’un quand on n’a pas la moindre idée de la direction qu’il a prise.

Sous l’effet du découragement, ses épaules s’affaissèrent. Elle avait les larmes aux yeux. Mais elle redressa les épaules et respira à fond.

— Avez-vous vu un homme dodu, taille un mètre soixante environ, vêtements vert et blanc, tête nue, plutôt chauve ?

Arvardan la considéra avec stupéfaction.

— Comment ? Habillé en vert et blanc ? Oh ! je ne crois pas que ce… Dites-moi, l’homme dont vous parlez s’exprime-t-il avec dif ficulté ?

— Oui ! Oh oui ! Vous l’avez donc vu ?

— Il n’y a pas cinq minutes, il était là, en train de manger avec deux hommes… Justement, les voilà… Hé ! vous autres ! appela-t-il en leur faisant signe d’approcher.

Granz arriva le premier.

— Taxi, monsieur ?

— Non, mais si vous racontez à cette jeune demoiselle ce qu’est devenue la personne avec qui vous avez dîné, vous recevrez quand même le prix de la course.

— Je ne demanderais pas mieux que de vous aider, mais je ne l’avais jamais vu de ma vie, répondit Granz sur un ton chagrin.

Arvardan se tourna vers la jeune fille.

— En tout cas, il n’est pas allé dans la direction d’où vous veniez, sinon vous l’auriez rencontré. Et il ne peut pas être bien loin. Je vous propose d’avancer un peu vers le nord. Si je le vois, je le reconnaîtrai.

Il avait parlé sans réfléchir, bien que, d’ordinaire, il ne fût pas un impulsif. Et il s’aperçut qu’il souriait à son interlocutrice.

— Qu’est-ce qu’il a fait, madame ? s’enquit subitement Granz. Il n’a pas enfreint les Coutumes, j’espère ? Non, non, se hâta-t-elle de répondre. Il est seulement un peu malade ; c’est tout.

Messter suivit des yeux le couple qui s’éloignait.

— Un peu malade ? (Il repoussa sa casquette en arrière et se tirailla le menton en faisant grise mine.) Qu’est-ce que tu penses de ça, toi ? Un peu malade…

Et il décocha un coup d’œil en biais à son collègue.

— Qu’est-ce que tu veux dire ? lui demanda Granz, mal à l’aise.

— Quelque chose qui me rend malade, moi ! Sûr que ce type sortait tout droit de l’hôpital. C’était une infirmière, la fille qui le cherchait. Et une infirmière tout ce qu’il y a d’inquiète. Pourquoi aurait-elle été inquiète s’il était seulement un peu malade ? Il était presque incapable de parler et il ne comprenait quasiment rien à ce qu’on lui disait. Tu l’as remarqué, pas vrai ?

Une lueur d’affolement s’alluma dans les yeux de Granz.

— Tu ne penses quand même pas qu’il avait la Fièvre ?

— Je suis sûr et certain que c’est la Fièvre des Radiations ! Et il est en crise aiguë. En plus, il était à quelques centimètres de nous. Il n’est jamais recommandé…

Un petit homme maigre les avait rejoints, un gringalet aux yeux vifs et perçants, à la voix gazouillante, qui paraissait avoir surgi du vide :

— Qu’est-ce à dire, messieurs ? Qui a la Fièvre des Radiations ?

Les deux chauffeurs le dévisagèrent sans aménité.

— Qui êtes-vous ?

— Vous voulez le savoir ? Eh bien, apprenez que je suis un messager de la Confrérie. (Il retourna son revers auquel était fixé un insigne luminescent.) Et maintenant, au nom de la Société des Anciens, je vous prie de vous expliquer sur cette histoire de Fièvre.

— Je ne sais rien, moi, dit Messter d’une voix soumise et maussade. Il y a une infirmière qui cherche quelqu’un qui est malade et je me demandais si c’était la Fièvre des Radiations. Ce n’est pas contre les Coutumes, n’est-ce pas ?

C’est à moi qu’il fait la leçon sur les Coutumes ! Vous feriez mieux de vous rendre à vos affaires et de me laisser m’occuper des Coutumes, moi.

Le petit homme se frotta les mains, jeta un regard rapide autour de lui et s’éloigna d’un pas pressé en direction du nord.

— Le voilà !

Pola étreignit convulsivement le coude de son compagnon. Cela s’était fait rapidement, facilement et tout à fait par hasard. Schwartz venait de se matérialiser dans l’encadrement de la porte principale du magasin libre-service qui se trouvait à moins de trois blocs de l’autalim.

— Je le vois, murmura Arvardan. Restez derrière et laissez-moi le rattraper. S’il vous aperçoit et plonge dans la foule, nous ne le retrouverons jamais.

Ils emboîtèrent avec précaution le pas au fugitif. C’était comme une poursuite dans un cauchemar. La masse humaine qui remplissait le magasin était une étendue de sables mouvants qui pouvaient engloutir rapidement – ou lentement – leur proie, la cacher irrévocablement, la recracher à l’improviste, dresser des obstacles insurmontables. On l’aurait presque crue dotée d’une conscience, d’un esprit malveillant.

Enfin, Arvardan contourna avec circonspection un comptoir, jouant avec Schwartz comme si celui-ci était ferré au bout d’une ligne. Il allongea le bras et sa main massive se referma sur l’épaule de l’évadé de l’hôpital.

Schwartz dit quelque chose dans un galimatias incompréhensible et, affolé, fit un saut en arrière. Mais même un homme plus fort que lui n’aurait pu s’arracher à la poigne vigoureuse d’Arvardan qui se contenta de sourire et de s’exclamer le plus normalement du monde à l’intention des curieux :

— Salut, mon vieux ! Il y a des mois qu’on ne s’est vu. Comment vas-tu ?

— Compte tenu des bredouillements de l’autre, la supercherie devait sans doute sauter aux yeux, mais Pola les avait rejoints. Il faut que vous reveniez avec nous, Schwartz, fit-elle dans un souffle.

Schwartz se raidit, prêt à se rebiffer, mais cette velléité de résistance ne dura qu’un instant. Il baissa la tête et répondit faiblement :

— Je… vous… suis.

Mais un haut-parleur tonitruant noya ses paroles :

— ATTENTION ! ATTENTION ! La direction prie la clientèle de sortir en bon ordre par l’issue donnant sur la 5’ rue. Vous voudrez bien présenter vos cartes d’immatriculation aux gardes devant la porte. Il est essentiel que l’évacuation ait lieu rapidement. ATTENTION ! ATTENTION !

L’annonce fut répétée par trois fois avec, en fond sonore, les raclements de pieds des acheteurs qui commençaient à s’aligner derrière la porte tandis que la voix multiple de la foule posait de toutes les façons possibles la question à laquelle il ne serait jamais répondu : « Qu’est-ce qui est arrivé ?… Que se passe-t-il ? »

Arvardan haussa les épaules.

— Eh bien, mettons-nous à la queue, mademoiselle. N’importe comment, nous n’avons aucune raison de nous attarder.

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