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Murray Leinster: La planète oubliée

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Murray Leinster La planète oubliée

La planète oubliée: краткое содержание, описание и аннотация

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La Terre était surpeuplée. Les autres planètes du système solaire également. En fait, toutes les planètes de la Galaxie qui avaient été colonisées étaient main­tenant surpeuplées. Il était absolument nécessaire de trouver des mondes nouveaux où les hommes puis­sent vivre. Des raids spatiaux furent organisés. On découvrit d’autres mondes. Mais ils étaient décevants. Car ils ne possédaient aucun trace de vie. Or l’homme ne peut s’implanter que là où la vie — n’importe quelle forme de vie — l’a précédé. Cette vie, on décida donc de la créer. Des navires-laboratoires se mirent à parcourir le vide, ensemençant les planètes vierges, déversant des spores sur les sols et du plancton dans les océans, installant des plantes, des poissons, des insectes, préparant la venue des mammifères et de l’homme. Plusieurs mondes stériles devinrent ainsi habitables. Mais un jour, un accident survint…

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Les nuages devinrent entièrement noirs. De grosses gouttes d’eau tiède commencèrent à tomber – il pleuvrait toute la nuit.

Sur la rive s’allumèrent peu à peu les disques bleutés des champignons phosphorescents. De-ci de-là, de petites flammes blafardes se mirent à flotter au-dessus de la fange putrescente. Sur les autres planètes, les hommes les baptisaient « feux-follets ». Mais sur la planète oubliée, l’humanité ne leur connaissait pas de nom.

D’énormes lueurs clignotantes ne tardèrent pas à trouer l’obscurité : c’étaient des lucioles, dont Burl savait qu’elles atteignaient couramment la taille de sa lance. Les lueurs glissaient lentement dans les ténèbres, survolaient la rivière, éclairaient parfois Burl accroupi sur son radeau à la dérive. Sur la berge, d’autres lueurs jumelles jetaient régulièrement leurs feux. Il s’agissait des femelles de l’espèce qui, dépourvues d’ailes, rampaient vers les endroits d’où leurs signaux pourraient être captés.

Même la rivière émettait sa propre luminescence. À sa surface scintillait une lumière spectrale répandue par de minuscules organismes phosphorescents.

L’air était rempli de créatures volantes. Le battement d’ailes invisibles traversait la nuit. De tous côtés, la vie grouillante, fiévreuse, des insectes se poursuivait sans trêve. Burl tanguait et roulait sur son radeau instable. Il se sentait au bord des larmes parce qu’il imaginait Saya en train de le chercher parmi ses compagnons. Autour de lui résonnaient les cris discordants, mécaniques, des animaux qui s’accouplaient, et les hurlements affreux de ceux qui rencontraient la mort et qui étaient dévorés dans l’ombre.

Burl était habitué à ce tumulte. Mais il était surpris du violent désespoir qu’il ressentait d’avoir perdu Saya, Saya aux pieds agiles, aux dents blanches et au sourire timide. Inconsolable, il dériva sur son esquif pendant la majeure partie de la nuit. Il était bien plus de minuit lorsque le radeau heurta doucement quelque chose, tournoya et s’immobilisa sur un haut-fond de la rivière.

Au matin, lorsque le jour reparut, Burl regarda craintivement autour de lui. Il était à une vingtaine de mètres de la rive. Une épaisse écume verdâtre entourait son radeau en décomposition. La rivière s’était beaucoup élargie. La rive opposée était cachée par la brume du matin. Mais la rive la plus proche semblait ferme et ne paraissait pas plus dangereuse que le territoire habité par la tribu de Burl.

Le jeune homme sonda l’eau de sa lance. C’était une nouvelle utilisation de son arme. L’eau atteignait à peine la hauteur de la cheville.

Frissonnant un peu, Burl s’engagea dans l’écume verdâtre. Il sentit aussitôt quelque chose de mou s’accrocher à son pied nu. Dans un bond désespéré, il alla s’affaler sur la berge. Examinant son pied, il vit une masse informe, couleur chair, qui était rivée à sa peau et gonflait spasmodiquement tandis que ses replis roses prenaient une nuance plus foncée.

Ce n’était rien moins qu’une sangsue. Ce ver annélide avait un point en commun avec les insectes et la végétation de la planète : le gigantisme. Burl lui asséna un violent coup de lance et, terrorisé, jeta la sangsue au loin. Un rapide coup d’œil, d’abord à son pied où une tache de sang s’élargissait, puis à l’animal palpitant qui se tordait sur le sol, le poussa à s’enfuir.

Il parvint bientôt à une forêt de champignons et s’arrêta, indécis. Ces très hauts champignons ne lui étaient pas inconnus. Il se mit à manger. La vue de la nourriture provoquait toujours en lui une sensation de faim – précaution de la nature destinée à compenser une totale imprévoyance. L’instinct d’accumuler des provisions n’existe pas chez l’homme : c’est le cerveau, l’intelligence, qui en prend la décision. Les animaux inférieurs, en revanche, n’ont pas à penser.

Mais, bien qu’il mangeât, Burl avait le cœur serré. Il se trouvait loin de sa tribu et de Saya. Selon le système de mesure de ses plus lointains ancêtres, il en était séparé par une soixantaine de kilomètres. Mais Burl ne voyait pas les choses de cette manière. Il avait descendu la rivière jusqu’à un pays lointain, rempli de dangers inconnus, et il était seul.

Tout, autour de lui, était nourriture : il avait donc de bonnes raisons de se réjouir. Mais sa solitude le plongeait dans le désespoir. Burl était une créature à laquelle la réflexion ne servait pas à grand-chose et qui, par conséquent, n’était pas entraînée à penser. Or, la situation présente le plongeait dans un abîme d’émotions contradictoires. Un bon quart des champignons qui poussaient là étaient comestibles. Burl aurait dû jubiler rien qu’à l’idée de cet amas de nourriture. Cependant il était seul, isolé – en particulier, il était loin de Saya –, ce qui le mettait au bord des larmes. Mais s’il ne pouvait jubiler parce qu’il était loin de Saya, il était incapable de pleurer car il était environné de nourriture.

Burl était confronté à une épreuve apparemment réservée au genre humain : il lui fallait résoudre un dilemme ! Les animaux réagissent à des situations objectives qui leur imposent le choix d’une ligne de conduite : fuite ou combat, dissimulation ou poursuite. Mais seul l’homme peut être troublé par le conflit de deux émotions contradictoires. Burl était déchiré par deux stimuli également puissants. Le problème était en lui, non au dehors. Il réfléchit. Il prit une décision.

Il amènerait Saya ici. Il l’amènerait et il amènerait la tribu en ce lieu où il y avait de quoi manger en quantités énormes.

Instantanément, des images envahirent son esprit. Il vit le vieux Jon, son crâne chauve aussi nu qu’un champignon, s’empiffrant de cette nourriture abondante. Il imagina Cori en train de nourrir ses enfants, Tama incapable de se plaindre tant elle aurait la bouche pleine, Tet et Dik, enfin gavés, jouant à se jeter des morceaux de champignons. Il se représenta la tribu en train de festoyer avec entrain… et Saya, qui serait si contente !

Il était extraordinaire que Burl réagisse à des sentiments et non à des sensations. Bien sûr, les gens de sa tribu étaient moins étrangers à ce genre de comportement que ne l’avaient été autrefois, sur Terre, les peuplades aussi primitives. Mais ils ne se laissaient pas souvent aller à penser. Leur vie, du moins à l’état de veille, était faite d’une succession de réactions physiques, face à des phénomènes physiques. Ils avaient faim quand ils voyaient ou sentaient de la nourriture ; ils se savaient vivants quand ils percevaient la présence de la mort. Dans le premier cas, ils se précipitaient vers le stimulus-nourriture ; dans le second, ils fuyaient l’endroit où ils avaient détecté le stimulus-danger. Ils réagissaient immédiatement à l’environnement. Burl, lui, pour la première fois de sa vie, avait réagi à un conflit interne. En prenant sciemment une décision, il avait triomphé d’émotions contradictoires.

Il avait décidé de faire quelque chose parce qu’il le souhaitait et non parce qu’il y était contraint.

C’était, depuis des générations, l’événement le plus important qui se soit produit sur la planète oubliée.

Avec la spontanéité d’un enfant ou d’un sauvage, Burl se mit en mouvement pour réaliser son plan. Son poisson était toujours accroché autour de son cou. Il tendit la main pour en détacher des lambeaux mais suspendit son geste au moment où ses doigts entraient en contact avec la chair huileuse : il n’avait pas envie de manger. Pourtant, s’il n’avait pas faim pour l’instant, tel n’était sans doute pas le cas de Saya. Le seul fait d’imaginer le ravissement de la jeune fille à la vue de la nourriture affermit encore sa décision. Il avait atteint cet endroit éloigné en descendant le cours de la rivière. Pour retourner vers la tribu, il allait remonter le long de la berge, en restant près de l’eau.

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