• Пожаловаться

Murray Leinster: La planète oubliée

Здесь есть возможность читать онлайн «Murray Leinster: La planète oubliée» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 1960, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Murray Leinster La planète oubliée

La planète oubliée: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La planète oubliée»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Terre était surpeuplée. Les autres planètes du système solaire également. En fait, toutes les planètes de la Galaxie qui avaient été colonisées étaient main­tenant surpeuplées. Il était absolument nécessaire de trouver des mondes nouveaux où les hommes puis­sent vivre. Des raids spatiaux furent organisés. On découvrit d’autres mondes. Mais ils étaient décevants. Car ils ne possédaient aucun trace de vie. Or l’homme ne peut s’implanter que là où la vie — n’importe quelle forme de vie — l’a précédé. Cette vie, on décida donc de la créer. Des navires-laboratoires se mirent à parcourir le vide, ensemençant les planètes vierges, déversant des spores sur les sols et du plancton dans les océans, installant des plantes, des poissons, des insectes, préparant la venue des mammifères et de l’homme. Plusieurs mondes stériles devinrent ainsi habitables. Mais un jour, un accident survint…

Murray Leinster: другие книги автора


Кто написал La planète oubliée? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

La planète oubliée — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La planète oubliée», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Au bout de quelque temps, les rares personnes connaissant l’existence d’un paquebot spatial appelé Icare perdirent tout espoir de le retrouver. Puis on oublia l’Icare. Tout le monde l’oublia. Même les descendants des naufragés. Pas tout de suite, bien sûr. Les premières générations nées sur la planète sans nom nourrirent quelque temps l’espoir d’un sauvetage.

Après quarante générations, les êtres humains vivant sur l’astre oublié ne savaient même plus qu’ils avaient été amenés là par un navire. Ils ne connaissaient plus l’usage des métaux, ni celui du feu. Ensevelis sous les nuages, ils ne connaissaient même pas la lumière du soleil. Ils survivaient au milieu d’une frénésie d’horreur, d’une menace tumultueuse et grouillante. Ils étaient devenus des sauvages.

Ils étaient devenus moins que des sauvages, car ils avaient oublié jusqu’à leur destinée d’homme.

1

Durant sa courte existence d’une vingtaine d’années peut-être, Burl n’avait jamais songé à se demander ce que son père ou son grand-père avait pu penser du monde dans lequel il vivait. Il s’était encore moins demandé ce qu’en avait pensé son lointain aïeul lorsque la fusée de sauvetage l’avait débarqué sur la planète sans nom. Burl n’avait d’ailleurs jamais entendu parler de fusée de sauvetage ni de l’Icare.

En fait, le jeune homme pensait rarement. Quand il lui arrivait de réfléchir, c’était pour trouver un moyen d’échapper à un danger immédiat. Lorsque l’horreur ne vous talonnait pas, mieux valait ne pas réfléchir. Car il n’y avait pas grand-chose d’autre que l’horreur à quoi penser.

Pour le moment, Burl avançait avec précaution sur un tapis de champignons brunâtres. Il rampait furtivement vers le ruisseau qu’il ne connaissait que sous le terme générique d’« eau ». Au-dessus de lui, de gros champignons vénéneux, trois fois plus hauts qu’un homme, lui cachaient le ciel gris. Sur leurs tiges, larges d’un mètre, d’autres champignons s’agrippaient, parasites de ces cryptogames qui avaient autrefois été eux-mêmes des parasites.

Burl constituait un spécimen assez représentatif des descendants de l’équipage de l’Icare. Son unique vêtement, enroulé autour de son corps, était l’aile d’un gros papillon tué au moment où il sortait de son cocon. La peau du jeune homme était claire, sans trace de hâle. Il n’avait jamais vu le soleil. Il ne connaissait qu’un ciel gris, dissimulé parfois par des champignons géants ou par les choux gigantesques qui étaient la seule verdure de son univers. Pour lui, un paysage normal était constitué de mousses pâles et fantastiques, de moisissures difformes et de levures colossales.

Burl poursuivait sa marche. Malgré ses précautions, son épaule frôla le pédoncule d’un champignon de couleur crème. Elle imprima une secousse à toute la plante. Aussitôt, une poussière impalpable tomba sur le jeune homme. C’était la saison où les champignons crachaient leurs spores. Burl s’arrêta pour se nettoyer la tête et les épaules. Ces spores étaient un poison mortel.

Burl possédait de ces choses une certitude immédiate, spécifique et détaillée. C’était pratiquement tout ce qu’il savait. Il ignorait l’usage du feu, des métaux et même de la pierre et du bois. Son langage était composé d’un maigre groupe d’une centaine de sons labiaux n’exprimant aucune abstraction et fort peu d’idées concrètes. Il ne connaissait pas le bois parce qu’il n’y avait pas de bois sur les basses terres. Aucun arbre n’y poussait. Il n’y avait même pas d’herbes ou de fougères pour entrer en compétition avec les champignons vénéneux et autres cryptogames. C’était un chaos de rouilles et de levures, une succession de forêts de champignons et de jungles de moisissures démesurées. Cet univers abject croissait à un rythme démentiel sous un lourd manteau de nuages. Dans l’air moite voletaient des papillons aux proportions phénoménales, des phalènes qui ne leur cédaient en rien dans le gigantisme, et toutes les créatures capables de tirer leur subsistance de cet enfer en putréfaction.

Les seuls êtres vivants qui, en dehors des hommes, rampaient, couraient ou volaient étaient des insectes. Dans ce monde préparé pour leur arrivée, ces insectes s’étaient considérablement développés. Les réserves illimitées de nourriture les avaient rendus énormes. L’accroissement de leur taille avait entraîné l’augmentation de leurs possibilités de survie. Et cet accroissement était devenu héréditaire.

À côté de la végétation fongoïde, poussaient quelques légumes issus des espèces instables laissées par le Ludred. Il y avait en particulier d’énormes choux, aux feuilles grandes comme des voiles de bateaux. De lourdes larves et des chenilles velues y vivaient jusqu’à leur maturité, puis s’y accrochaient en robustes cocons pour dormir du sommeil de la métamorphose.

Les plus petits papillons terrestres avaient grossi au point que l’envergure de leurs ailes atteignait plusieurs dizaines de centimètres. Les papillons-empereurs déployaient des ailes pourpres dont l’envergure atteignait plusieurs mètres. Près de ces énormes phalènes, Burl avait l’air d’un nain.

Cependant, le tissu éclatant qui enveloppait le jeune homme provenait d’une de ces ailes. Même géants, papillons et phalènes étaient inoffensifs pour les hommes. Les compagnons de Burl trouvaient parfois un cocon sur le point de s’ouvrir. Ils attendaient craintivement que la créature enfermée dans la coque sorte de son sommeil et apparaisse au jour. Alors, avant que l’insecte n’ait pris des forces et que ses ailes ne se soient affermies, les hommes se jetaient sur lui. Ils arrachaient les ailes délicates et les pattes encore molles. Et, tandis que le papillon gisait, impuissant, devant eux, ils s’enfuyaient pour se régaler de sa chair juteuse.

Les hommes n’osaient pas s’attarder, bien sûr. Ils abandonnaient aussitôt leur proie réduite à l’impuissance, et qui fixait curieusement l’univers autour d’elle de ses yeux aux nombreuses facettes. Puis les nécrophages arrivaient à la curée. Si rien de plus meurtrier n’apparaissait, c’étaient les fourmis qui venaient à coup sûr. Certaines d’entre elles n’avaient que quelques centimètres de long. Mais d’autres étaient de la taille d’un chien. Toutes devaient être évitées par les hommes. Elles emportaient triomphalement la carcasse du papillon dans leurs cités souterraines.

Malheureusement, la plupart des insectes n’étaient ni faibles ni inoffensifs.

Burl connaissait des guêpes presque aussi grandes que lui, dont la piqûre provoquait une mort immédiate. Les guêpes n’étaient pas trop redoutables. Car chacune d’entre elles avait un autre insecte pour proie prédestinée. Les abeilles, elles aussi, se tenaient à distance. D’ailleurs, elles avaient une vie difficile, ces abeilles. Comme il y avait peu de fleurs, elles étaient réduites à des expédients considérés jadis parmi les membres de leur race comme des signes de dégénérescence : levures bouillonnantes et pourritures plus fétides encore, à l’occasion fleurs sans nectar des gros choux à odeur forte. Burl connaissait ces abeilles. Elles bourdonnaient au-dessus de lui, presque aussi grandes que lui, le fixant de leurs yeux protubérants comme elles fixaient toutes choses, avec une préoccupation rêveuse.

Il y avait aussi les grillons, et les hannetons, et les araignées… Burl connaissait bien les araignées. Son grand-père avait été victime d’une tarentule qui avait jailli de son terrier avec une férocité incroyable. Une fosse verticale, d’un mètre de diamètre, s’enfonçait à six mètres sous terre. Au fond de ce repaire, le monstre attendait, guettant le moindre bruit qui l’avertirait de l’approche de sa proie. Le grand-père de Burl avait été imprudent. Le jeune homme entendait encore les terribles hurlements qu’avait poussés ce malheureux lorsqu’il avait été saisi par l’araignée.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La planète oubliée»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La planète oubliée» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Robert Heinlein: Double étoile
Double étoile
Robert Heinlein
Philip Вшсл: Dr Bloodmoney
Dr Bloodmoney
Philip Вшсл
Отзывы о книге «La planète oubliée»

Обсуждение, отзывы о книге «La planète oubliée» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.