Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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Il serait moins surpris par un environnement plus vaste. Cette fois, se disait-il audacieusement (mais avec une petite crispation d’estomac malgré tout), il serait même capable de réclamer une vue de l’espace.

Serait-ce différent, se demandait-il, des photos du ciel nocturne vu de l’Extérieur ?

Il se souvenait de sa première vision d’un dôme de planétarium (en sécurité dans l’enceinte de la Ville, bien sûr). Il n’avait éprouvé aucune sensation d’Extérieur, pas le moindre malaise.

Et puis il y avait eu les deux fois – non, trois – où il avait été en plein air la nuit, où il avait vu les vraies étoiles de la véritable voûte céleste. C’était infiniment moins impressionnant que le planétarium mais à chaque fois un vent frais soufflait et il avait eu une impression de distance, ce qui rendait le panorama plus effrayant que le dôme artificiel mais moins que dans la journée, car la nuit obscure était comme un mur rassurant autour de lui.

Alors, est-ce que la vue des étoiles par le hublot d’un vaisseau spatial ressemblerait plus au planétarium ou à la nuit de la Terre ? Ou serait-ce une sensation entièrement nouvelle ?

Il se concentra sur ces questions, comme pour éviter de penser à Jessie, à Ben, à la Ville.

Par fanfaronnade, pas autre chose, il refusa la voiture et tint à faire à pied la courte distance entre la porte d’embarquement et le vaisseau. Dans le fond, ce n’était qu’une rue avec un toit.

Le passage bifurquait légèrement et, alors qu’il pouvait encore voir Ben à l’autre extrémité, il se retourna et leva nonchalamment une main, comme s’il prenait simplement la Voie Express pour Trenton. Ben répondit en agitant les deux bras, l’index et le majeur des deux mains écartés pour former l’ancien symbole de la victoire.

La victoire ? Un geste futile, Baley en était certain.

Il passa à d’autres pensées, pour s’occuper. Quel effet cela ferait-il d’embarquer de jour dans un vaisseau spatial, avec le soleil étincelant sur le métal et lui-même, ainsi que les autres passagers, tous exposés à l’Extérieur ?

Quel effet cela lui ferait-il de se trouver dans un petit monde cylindrique, qui se détacherait du monde infiniment plus grand auquel il était temporairement attaché, pour s’élever et se perdre dans un Extérieur infiniment plus immense que n’importe quel Extérieur de la Terre, jusqu’à ce que, après une étendue infinie de Néant, il trouve un autre…

Il se forçait à marcher posément en ne montrant aucun changement d’expression, ou du moins le croyait-il. Le robot qui l’accompagnait l’arrêta cependant.

— Vous vous sentez mal, monsieur ?

(Pas « maître », simplement « monsieur ».)

— Je vais très bien, boy, répliqua Baley d’une voix sourde. Avance.

Il garda les yeux baissés et ne les leva que lorsqu’il fut au pied du vaisseau.

Un engin aurorain !

Il en était sûr. Sous la chaude lumière d’un projecteur, il se dressait, plus grand, plus gracieux et pourtant plus puissant que le solarien qu’il avait pris deux ans plus tôt.

Baley entra et la comparaison demeura favorable à Aurora. Sa cabine était plus grande que celle de l’autre fois, plus luxueuse, plus confortable.

Comme il savait exactement ce qui allait venir, il se déshabilla entièrement, sans hésitation. (Ses vêtements seraient peut-être désintégrés à la torche plasma. Il ne les retrouverait certainement pas en retournant sur Terre… s’il y retournait. On ne les lui avait pas rendus, la première fois.)

Il ne recevrait pas d’autres habits avant d’avoir été entièrement baigné, examiné, désinfecté et avoir reçu une piqûre et une potion. Il en venait presque à accepter cette humiliante procédure qu’on lui imposait. Elle l’aidait à ne pas penser à ce qui se passait. Il eut à peine conscience de l’accélération initiale et il n’eut pour ainsi dire que le temps de penser au moment pendant lequel ils quittaient la Terre et pénétraient dans l’espace.

Quand il fut enfin rhabillé, il s’examina tristement dans la glace. L’étoffe était lisse, brillante et changeait de couleur à chaque mouvement. Les jambes du pantalon étaient serrées aux chevilles et couvertes par les tiges des souliers souples qui se moulaient sur ses pieds. Les manches de la tunique étaient également serrées aux poignets et il portait des gants très fins et transparents. La tunique avait un col montant cachant le cou et un capuchon qui pouvait, s’il le désirait, recouvrir sa tête. Il savait qu’il était ainsi couvert non pour son confort mais pour réduire le danger qu’il représentait pour les Spatiens.

Il pensait, en contemplant sa tenue, qu’il devrait se sentir engoncé, mal à l’aise, moite, qu’il devrait avoir trop chaud. Mais pas du tout. A son grand soulagement, il ne transpirait même pas.

Il fit la déduction normale et demanda au robot qui l’avait accompagné et qui était encore auprès de lui :

— Boy, est-ce que ces vêtements sont climatisés ?

— Certainement, monsieur. C’est une tenue toutes saisons et elle est jugée très désirable. Elle est aussi extrêmement chère. Peu de gens d’Aurora ont les moyens de la porter.

— Vraiment ? Par Jehosaphat !

Baley considéra le robot. C’était apparemment un modèle plutôt primitif, pas très différent de ceux de la Terre. Cependant, il avait une certaine subtilité d’expression qui faisait défaut aux modèles terrestres. Celui-ci pouvait changer d’expression, dans une certaine mesure. Par exemple, il avait légèrement souri en révélant que Baley avait reçu des vêtements que peu d’Aurorains pouvaient s’offrir.

Son corps ressemblait à du métal mais avait pourtant l’aspect de quelque chose de tissé, de légèrement changeant à chaque mouvement, avec des couleurs agréablement contrastées. Autrement dit, à moins de le regarder de près, très attentivement, on avait l’impression que le robot, tout en n’étant nettement pas anthropoïde, portait des vêtements.

— Comment dois-je t’appeler, boy ? demanda Baley.

— Je suis Giskard, monsieur.

— R. Giskard ?

— Si vous voulez, monsieur.

— Y a-t-il une bibliothèque à bord ?

— Oui, monsieur.

— Peux-tu me procurer des films sur Aurora ?

— Quel genre, monsieur ?

— Historiques, de science politique, de géographie, tout ce qui me fera connaître la planète.

— Oui, monsieur.

— Et une visionneuse.

— Bien, monsieur.

Le robot sortit par la porte à double battant et Baley pinça les lèvres en secouant un peu la tête. Lors de son voyage à Solaria, pas un instant l’idée ne lui était venue de passer le temps perdu dans la traversée de l’espace à apprendre quelque chose d’utile. Il avait fait des progrès, depuis deux ans.

Il tenta d’ouvrir la porte par où venait de passer le robot. Elle était fermée à clef et elle ne bougea absolument pas. Le contraire l’aurait profondément surpris.

Il visita sa cabine. Il y avait un écran d’hypervision. Il tourna distraitement des boutons, reçut une bouffée de musique tonitruante et parvint au bout d’un moment à baisser le son. Il écouta avec réprobation. Métallique et discordant. Les instruments de l’orchestre paraissaient vaguement déformés.

Il toucha d’autres boutons et réussit finalement à changer de vue. Il assista alors à une partie de football manifestement disputée dans des conditions de gravité zéro. Le ballon volait en ligne droite et les joueurs (trop nombreux dans chaque camp, avec des ailerons sur le dos, aux coudes et aux genoux qui devaient servir à contrôler les mouvements) s’élevaient et planaient avec grâce. Les mouvements insolites lui donnèrent le vertige. Il se pencha et venait de découvrir le bouton d’arrêt quand il entendit la porte s’ouvrir derrière lui.

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