Orson Card - Xénocide

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Trois espèces intelligentes se partagent inégalement la planète Lusitania : les Pequeninos qui en sont les indigènes, les humains qui l’ont colonisée récemment et la Reine d’une ruche étrange qui y a été amenée par Ender le Stratège, appelé aussi la Voix des Morts.
Mais il existe sur Lusitania une quatrième espèce, un virus, la descolada, mortelle pour les humains et pour la Reine qui la tiennent difficilement en échec, mais qui est indispensable à la reproduction très particulière des Pequeninos.
La petite colonie humaine de Lusitania pourrait éradiquer le virus. Mais elle risquerait alors de commettre deux fois le crime inexpiable de xénocide, la destruction irrémédiable d’une espèce intelligente. D’abord, en interdisant aux Pequeninos d’entrer dans leur troisième vie et de se reproduire. Ensuite, en éliminant un virus si adaptable que certains le considèrent comme conscient.
Un xénocide : le crime qu’Ender lui-mëme a commis plus de trois mille ans plus tôt dans sa guerre interstellaire contre les Doryphores (
) et qu’il n’a eu de cesse d’expier depuis (
).
Avec l’aide des Lusitaniens de toutes espèces, celle de sa soeur Valentine et celle enfin des sages de la Voie, une planète de culture chinoise traditionnelle, Ender parviendra-t-il à éviter que le Congrès stellaire détruise Lusitania et tous ses habitants avant que la descolada ne se déchaïne à travers toute la galaxie ?

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Une heure avant l’épreuve finale, Ender et ses absurdes compagnons Peter et Val rencontraient Quara et Grego dans la cellule de ce dernier.

— Les pequeninos ont accepté, expliqua Ender à Quara. Ils sont disposés à prendre le risque de tuer la descolada et de la remplacer par la recolada sans qu’elle soit testée sur d’autres sujets que Verre.

— Ça ne m’étonne pas, dit Quara.

— Moi, si, dit Peter. Manifestement, ces piggies sont affligés d’une pulsion de mort collective.

Ender soupira. Bien qu’il ne soit plus le petit garçon craintif de jadis et que Peter ne soit plus ni plus vieux, ni plus grand, ni plus fort que lui, il n’y avait chez Ender aucune tendresse pour ce simulacre de frère qu’il avait on ne sait comment créé Dehors. Il était tout ce qu’Ender avait redouté et détesté dans son enfance, et Ender était furieux et angoissé de l’avoir à nouveau à ses côtés.

— Qu’est-ce que vous voulez dire ? dit Grego. Si les pequeninos n’étaient pas d’accord, la descolada les rendrait trop dangereux pour que l’humanité leur permette de survivre.

— Evidemment, dit Peter en souriant. Notre physicien est expert en stratégie.

— Ce que Peter veut dire, expliqua Ender, c’est que s’il était, lui, à la tête des pequeninos – ce qui sans aucun doute ne lui déplairait pas –, il n’abandonnerait jamais la descolada de son plein gré sans avoir arraché quelque chose à l’humanité en échange.

— À la surprise générale, le jeune prodige vieillissant a conservé une petite étincelle d’intelligence, dit Peter. Pourquoi devraient-ils anéantir la seule arme à leur disposition que l’humanité ait quelque raison de craindre ? La flotte de Lusitania approche, et elle a toujours le Dispositif DM. Pourquoi ne pas obliger notre Andrew à monter sur sa citrouille volante, à aller au-devant de la flotte et à leur faire les sommations de rigueur ?

— Parce que je me ferais abattre comme un chien, dit Ender. Et si les pequeninos agissent ainsi c’est parce que c’est juste, honnête et respectable. Des mots que je définirai plus tard à ton intention.

— Les mots, je les connais, dit Peter. Je sais même ce qu’ils veulent dire.

— Vraiment ? demanda Val.

Sa voix, comme toujours, était surprenante : douce, modeste et pourtant capable de forcer l’attention. Ender se souvint que Valentine avait toujours eu une voix pareille. Une voix qu’il était impossible de ne pas écouter, même si elle ne l’élevait que très rarement.

— Juste, honnête, respectable, dit Peter, dans la bouche de qui ces mots sonnaient ignoblement. Celui qui prononce ces mots soit croit aux concepts qu’ils expriment, soit n’y croit pas. S’il n’y croit pas, ça signifie qu’il a mis quelqu’un dans mon dos avec un couteau à la main. Mais s’il y croit, alors ça signifie que je vais gagner.

— Moi, je vais te dire ce que ça signifie, dit Quara. Ça signifie que nous allons féliciter les pequeninos – et nous congratuler – pour avoir anéanti une espèce intelligente qui n’existe peut-être nulle part ailleurs dans l’univers.

— Te fais pas d’illusions, dit Peter.

— Tout le monde est persuadé que la descolada est un virus artificiel, dit Quara, mais personne n’a envisagé l’hypothèse inverse : qu’une version beaucoup plus primitive, vulnérable, de la descolada se soit développée par évolution et puis se soit changée en sa forme actuelle. C’est peut-être un virus fabriqué, d’accord, mais qui l’a fabriqué ? Et voilà que nous allons le tuer sans tenter de communiquer avec lui.

Peter adressa un large sourire à Quara, puis à Ender.

— Je suis surpris, dit-il, que cette petite moraliste insidieuse ne soit pas un enfant de ton sang. Elle est aussi obsédée par le complexe de culpabilité que toi et Val.

Ignorant cette remarque, Ender tenta de répondre à Quara.

— Nous allons le tuer. Exact. Parce que nous ne pouvons plus attendre. La descolada essaie de nous éliminer, et nous n’avons pas le temps de tergiverser. Nous le ferions, si nous le pouvions.

— Je comprends tout cela, dit Quara. J’ai collaboré, n’est-ce pas ? Seulement, ça me dégoûte de t’entendre parler comme si les pequeninos avaient en quelque sorte le courage de participer à un acte de xénocide afin de sauver leur peau.

— C’est eux ou nous, poupée, dit Peter. Eux ou nous.

— Tu ne peux pas comprendre, dit Ender, à quel point j’ai honte d’entendre mes propres arguments dans sa bouche.

— Andrew fait semblant de me détester, dit Peter en riant. Mais c’est un cachottier, ce gosse. Il m’admire. Il m’adore. Depuis toujours. Tout comme ce petit ange, dit-il en mettant la main sur Val.

Elle ne recula pas, mais fit comme si elle n’avait même pas senti le doigt de Peter s’enfoncer dans son bras, au-dessus du coude.

— Il nous adore tous les deux, reprit-il. Dans son petit esprit tordu, elle est la perfection morale qu’il ne pourra jamais atteindre. Et moi, je suis la puissance et le génie qui sont toujours restés juste hors de sa portée, à ce pauvre petit Andrew. C’était vraiment très modeste de sa part, pas vrai ? Depuis tout ce temps, il balade dans son esprit les versions améliorées de sa personne.

Val tendit le bras et prit la main de Quara.

— Tu ne feras rien de pire dans ta vie, dit-elle, que d’aider les gens que tu aimes à faire une chose dont tu sais en ton âme et conscience qu’elle est profondément injuste.

Quara se mit à pleurer.

Mais ce n’était pas Quara qui inquiétait Ender. Il savait qu’elle était assez forte pour assumer les contradictions morales de ses propres actions tout en restant saine d’esprit. Son attitude ambivalente envers ses propres actions aurait probablement pour effet de l’affaiblir dans sa résolution, de la faire douter à chaque instant un peu plus de la sûreté de son jugement, et de lui faire petit à petit accepter que les gens qui n’étaient pas de son avis puissent ne pas avoir complètement tort. Elle ne pourrait qu’émerger de toute cette affaire plus équilibrée, plus humaine et – mais si ! — plus polie qu’elle ne l’avait été auparavant dans son impétueuse jeunesse. Et peut-être que la douceur de Val plus sa reconnaissance précise de la nature des souffrances de Quara contribueraient encore plus vite à la guérir.

Ce qui inquiétait Ender était le regard admiratif dont Grego couvait Peter. Grego tout le premier aurait dû savoir où pouvaient mener les provocations de Peter. Et pourtant, il était en adoration devant le cauchemar vivant d’Ender. Il faut que je fasse partir Peter d’ici, se dit Ender, sinon il aura encore plus de disciples sur Lusitania que Grego n’en avait eu – et il les manipulera avec beaucoup plus d’efficacité et, à la longue, pour un résultat plus funeste.

Ender n’avait guère d’espoir que Peter finisse par ressembler au véritable Peter, qui s’était révélé être un hégémon résolu et digne de sa charge. Le Peter qu’il avait sous les yeux, après tout, n’était pas un être humain complètement incarné, plein d’ambiguïtés et d’inattendu. Il avait plutôt pris forme dans la caricature perversement attirante qui était restée tapie au plus profond de l’inconscient d’Ender. Il n’y aurait pas de surprises à attendre de lui. Alors même que leur communauté se préparait à sauver Lusitania de la descolada, Ender avait apporté avec lui un nouveau danger, potentiellement tout aussi destructeur.

Mais pas aussi difficile à éliminer.

À nouveau, il refoula cette idée, qui lui était venue une douzaine de fois depuis qu’il avait compris que Peter était assis à sa gauche dans le vaisseau expérimental. Je l’ai créé. Il n’est pas réel, il n’est rien que mon cauchemar personnel. Si je le tuais, ce ne serait pas un assassinat, n’est-ce pas ? Ce serait l’équivalent moral de… ? D’un réveil ? J’ai imposé au monde mon cauchemar, et, si je le tuais, le monde se réveillerait pour constater que le cauchemar a disparu, et rien de plus.

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