Orson Card - Xénocide

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - Xénocide» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1993, ISBN: 1993, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Xénocide: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Xénocide»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Trois espèces intelligentes se partagent inégalement la planète Lusitania : les Pequeninos qui en sont les indigènes, les humains qui l’ont colonisée récemment et la Reine d’une ruche étrange qui y a été amenée par Ender le Stratège, appelé aussi la Voix des Morts.
Mais il existe sur Lusitania une quatrième espèce, un virus, la descolada, mortelle pour les humains et pour la Reine qui la tiennent difficilement en échec, mais qui est indispensable à la reproduction très particulière des Pequeninos.
La petite colonie humaine de Lusitania pourrait éradiquer le virus. Mais elle risquerait alors de commettre deux fois le crime inexpiable de xénocide, la destruction irrémédiable d’une espèce intelligente. D’abord, en interdisant aux Pequeninos d’entrer dans leur troisième vie et de se reproduire. Ensuite, en éliminant un virus si adaptable que certains le considèrent comme conscient.
Un xénocide : le crime qu’Ender lui-mëme a commis plus de trois mille ans plus tôt dans sa guerre interstellaire contre les Doryphores (
) et qu’il n’a eu de cesse d’expier depuis (
).
Avec l’aide des Lusitaniens de toutes espèces, celle de sa soeur Valentine et celle enfin des sages de la Voie, une planète de culture chinoise traditionnelle, Ender parviendra-t-il à éviter que le Congrès stellaire détruise Lusitania et tous ses habitants avant que la descolada ne se déchaïne à travers toute la galaxie ?

Xénocide — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Xénocide», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« En fait, je ne me plains pas. Je voulais que le vaisseau d’Ender soit prêt le premier. C’est celui qui porte un espoir véritable. »

« Pour nous aussi. Nous convenons avec Ender et ses collaborateurs que la descolada ne devrait jamais être tué ici sur Lusitania, à moins qu’on ne puisse d’une manière ou d’une autre fabriquer la recolada. Mais, lorsque nous enverrons de nouvelles reines sur d’autres planètes, nous tuerons la descolada sur le vaisseau qui les transporte, afin de réduire à zéro la probabilité d’une pollution de notre nouvelle demeure. Pour que nous puissions vivre sans crainte d’être anéantis par ce varelse artificiel. »

« Peu nous importe ce que vous faites sur votre propre vaisseau. »

« Avec un peu de chance, rien de cela n’aura d’importance. Leur nouveau vaisseau interstellaire parviendra Dehors, reviendra avec la recolada, vous libérera et nous aussi, puis ce nouveau vaisseau nous évacuera en autant de voyages que nécessaire vers autant de planètes nous voudrons. »

« Ça va marcher pour de bon, la boîte que vous avez construite pour eux ? »

« Nous savons que l’endroit où ils vont existe ; c’est de là que nous faisons venir nos propres personnes. Et le pont que nous avons construit, celui qu’Ender appelle Jane, est une configuration d’un genre que nous n’avons encore jamais rencontré. Si la chose est possible, c’est par elle qu’elle se fera. Nous ne pourrions jamais y arriver par nos propres moyens. »

« Et vous-même, partirez-vous si le nouveau vaisseau fonctionne ? »

« Nous ferons des reines-filles qui emporteront mes souvenirs sur d’autres planètes. Mais nous resterons ici. C’est ici que je suis sortie de mon cocon, j’y suis chez moi, et pour toujours. »

« Alors, vous êtes tout aussi enracinée ici que moi. »

« Les filles sont faites pour ça. Pour aller là où nous n’irons jamais, pour emporter nos souvenirs en des lieux que nous ne verrons jamais. »

« Mais nous les verrons quand même, non ? Vous avez dit que la connexion philotique subsisterait. »

« Nous pensions au voyage dans le temps. Nous vivons longtemps, nous, les essaims, vous, les arbres. Mais nos filles et leurs filles nous survivront. Rien ne peut changer cela. »

Qing-jao les écouta lui présenter les raisons de leur choix.

— Pourquoi devrais-je me soucier de ce que vous allez décider ? dit-elle quand ils eurent terminé. Les dieux se moqueront de vous.

Han Fei-tzu secoua la tête.

— Non, ma fille, ma Glorieusement Brillante. Les dieux ne se soucient pas plus de la Voie que de n’importe quelle autre planète. Les habitants de Lusitania sont sur le point de créer un virus qui nous libérera tous. Plus de rites, plus d’asservissement aux troubles de notre cerveau. Je te repose donc la question : si nous pouvons le faire, devrions-nous le faire ? Cela ne se fera pas sans risques de désordre ici-bas. Wang-mu et moi-même avons réfléchi à la manière de procéder et décidé de rendre notre action publique pour que le peuple la comprenne – afin que les élus aient une chance de ne pas être massacrés, mais de renoncer sans violence à leurs privilèges.

— Les privilèges ne sont rien, dit Qing-jao. C’est toi-même qui me l’as enseigné. Ce ne sont pour le peuple que diverses manières d’exprimer leur respect envers les dieux.

— Hélas, ma fille, il me plairait de savoir que d’autres élus partagent cette humble opinion de notre état. Beaucoup trop estiment qu’ils ont le droit de se montrer rapaces et tyranniques sous prétexte que les dieux s’adressent à eux et pas aux autres.

— Alors les dieux les puniront. Je n’ai pas peur de votre virus.

— Mais si, Qing-jao. Je le vois bien.

— Comment puis-je dire à mon père qu’il ne voit pas ce qu’il prétend voir ? Tout ce que je peux dire, c’est que je dois être aveugle.

— Oui, ma Qing-jao, tu l’es. Intentionnellement aveugle. Aveugle aux émois de ton propre cœur. Parce que en cet instant même tu trembles. Tu n’as jamais été sûre que je me trompe. Depuis le jour où Jane nous a montré la vraie nature de la parole divine, tu ne sais plus où est la vérité.

— Alors je me demande si le soleil se lève. Je me demande si je respire.

— Nous nous demandons tous si nous respirons, et le soleil reste à la même place, de jour comme de nuit, sans jamais monter ni descendre. C’est nous qui montons et descendons.

— Père, je n’ai rien à craindre de ce virus.

— Alors notre décision est prise. Si les Lusitaniens peuvent nous fournir le virus, nous en ferons usage.

Han Fei-tzu se leva pour quitter la chambre de sa fille.

Mais sa voix l’arrêta avant qu’il atteigne la porte :

— Est-ce donc là le déguisement que revêtira la punition qu’exigent les dieux ?

— Quoi ?

— Lorsqu’ils puniront la Voie pour tes injustes manœuvres contre les dieux qui ont donné leur mandat au Congrès, déguiseront-ils leur punition sous l’apparence d’un virus qui les réduira au silence ?

— Je regrette que les chiens ne m’aient pas arraché la langue avant que je t’enseigne à penser ainsi.

— Les chiens me déchirent déjà le cœur, lui répondit Qing-jao. Père, je t’en supplie, ne fais pas cela. Ne laisse pas ton insoumission inciter les dieux à se taire sur toute la face de cette planète.

— Je le ferai, Qing-jao. Afin que nul fils, nulle fille n’ait plus à grandir en esclave comme toi. Quand je te revois, le visage penché sur le parquet, en train de scruter le grain du bois, j’ai envie d’écarteler ceux qui t’ont imposé cette corvée jusqu’à ce que leur sang trace des lignes que je serais, moi, heureux de remonter pour m’assurer qu’ils ont été punis.

— Père, dit-elle en pleurant, je t’en supplie, ne provoque pas les dieux.

— À présent, je suis plus que jamais déterminé à libérer le virus s’il nous parvient.

— Que puis-je faire pour te convaincre ? Si je ne dis rien, tu mettras ta menace à exécution, et si je parle pour te supplier, tu ne le feras que plus sûrement.

— Sais-tu comment tu pourrais m’en empêcher ? Tu pourrais me parler comme si tu savais que la parole des dieux n’est que le produit d’un trouble du cerveau, et ensuite, lorsque je saurai que tu vois le monde clairement, tel qu’il est vraiment, tu pourrais me persuader avec de bons arguments qu’un changement aussi rapide, aussi complet et dévastateur, serait dangereux – ou toute autre raison que tu pourrais invoquer.

— Alors, pour convaincre mon père, il faut que je lui mente ?

— Non, ma Glorieusement Brillante. Pour convaincre ton père, tu dois montrer que tu comprends la vérité.

— Je comprends la vérité, dit Qing-jao. Je comprends que quelque ennemi t’a arraché à moi. Je comprends qu’il ne me reste plus que les dieux, et ma mère qui est parmi eux. Je supplie les dieux de me laisser mourir et la rejoindre, pour que je ne sois pas obligée de subir plus longtemps la douleur que tu me causes, mais ils m’abandonnent ici. Je crois que cela signifie qu’ils veulent encore que je les révère. Peut-être ne suis-je pas encore suffisamment purifiée. Ou peut-être savent-ils que tu vas bientôt te repentir et venir à moi comme avant, pour parler respectueusement des dieux et m’apprendre à bien les servir.

— Cela n’arrivera jamais, dit Han Fei-tzu.

— Une fois, j’ai cru que tu pourrais un jour être le dieu de la Voie. À présent je constate que, loin d’être le protecteur de cette planète, tu es son plus mortel ennemi.

Han Fei-tzu se couvrit le visage et quitta la chambre, pleurant d’avoir perdu sa fille. Il ne pourrait jamais la convaincre tant qu’elle entendrait la voix des dieux. Mais peut-être que s’ils introduisaient le virus, peut-être que si les dieux étaient réduits au silence elle l’écouterait. Peut-être qu’il pourrait la ramener à la raison.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Xénocide»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Xénocide» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Xénocide»

Обсуждение, отзывы о книге «Xénocide» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x