Orson Card - Les enfants de l'esprit

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Les enfants de l'esprit: краткое содержание, описание и аннотация

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Les paqueninos, la Reine et les humains de Lusitania sont menacés par l’arrivée de la Flotte Stellaire qui compte utiliser le « Petit Docteur », un désintégrateur moléculaire, pour préserver la race humaine du terrible virus de la descolada.
Seule Jane, l’intelligence artificielle alliée d’Ender, est capable de sauver Lusitania et les espèces qui y vivent. Mais son action est menacée par le Congrès Stellaire, qui s’efforce de déconnecter tous les réseaux informatiques qu’elle utilise.
Quant à Ender, il doit maintenir toute son attention, malgré ses forces déclinantes, pour que les enfants nés de son esprit — Peter et Val — puissent mener à bien leurs quêtes respectives : la recherche sur la planète Pacifica d’un puissant leader d’opinion susceptible d’influer sur la décision du Congrès et l’exploration de planètes colonisables pour préparer l’exode des habitants de Lusitania.     Le compte à rebours va bientôt s’achever...

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Peter et Wang-mu quittèrent leur vaisseau et débarquèrent dans la soute.

Puis Jane fit repartir le vaisseau, laissant Peter, Wang-mu et le Petit Docteur sur place.

Le vaisseau allait réapparaître sur Lusitania. Mais personne n’embarquerait. Ce n’était plus nécessaire. Le Dispositif DM ne se dirigeait plus vers Lusitania. Il se trouvait désormais à bord du vaisseau amiral de la Flotte lusitanienne, voyageant à vitesse relativiste vers une destination inconnue. Les capteurs de proximité du Petit Docteur n’allaient bien évidemment pas se déclencher, puisqu’il ne se trouvait plus dans le voisinage d’une quelconque masse planétaire. Mais la minuterie tournait toujours.

« J’espère qu’ils ne vont pas tarder à remarquer notre présence, dit Wang-mu.

— Ne t’inquiète pas. Il nous reste encore quelques minutes.

— Est-ce que quelqu’un nous a vus ?

— Il y avait ce gars dans la cabine là-bas, dit Peter en indiquant une porte ouverte. Il a vu le vaisseau, puis il nous a vus et a ensuite aperçu le Petit Docteur. Il n’est plus là. Je pense que nous n’allons pas rester seuls très longtemps. »

Une porte s’ouvrit en haut du hangar. Trois hommes s’avancèrent sur la passerelle qui surplombait les trois côtés du hangar.

« Salut, dit Peter.

— Qui diable êtes-vous ? demanda celui qui arborait le plus de galons et de médailles.

— Je suis prêt à parier que vous êtes l’amiral Bobby Lands, dit Peter. Et vous, vous devez être le commandant en second, Causo. Quant à vous, vous êtes sans doute l’officier de cargo, Lung.

— Je vous ai demandé qui vous étiez ! gronda l’amiral Lands.

— Je ne pense pas que vous ayez bien cerné les priorités. Nous aurons tout le temps nécessaire pour les présentations une fois que vous aurez désactivé la minuterie de la bombe dont vous vous êtes si négligemment débarrassé alors que vous étiez dangereusement proche d’une planète habitée.

— Si vous croyez pouvoir… »

Mais l’amiral n’eut pas le temps de finir sa phrase, car le CS avait déjà sauté par-dessus la rampe pour se précipiter sur l’engin et entreprendre de déboulonner le boîtier protégeant la minuterie. « Causo, dit Lands. Ça ne peut pas être le…

— Si. Il s’agit bien du Petit Docteur, dit Causo.

— Mais nous l’avons largué ! hurla l’amiral.

— Ce devait être une erreur, dit Peter. Une négligence de votre part. Étant donné que le Congrès Stellaire vous a refusé l’autorisation de le lancer.

— Qui êtes-vous et comment êtes-vous arrivés jusqu’ici ? »

Causo se releva, les sourcils emperlés de sueur. « Monsieur, je suis heureux de vous annoncer qu’avec deux minutes de marge, j’ai réussi à éviter que ce vaisseau ne soit réduit en un tas de poussières d’étoile.

— Et moi, j’ai le plaisir de constater que vous n’avez pas eu l’idée ridicule d’avoir besoin de deux clés différentes et d’une combinaison secrète pour désactiver cet engin, dit Peter.

— Non, il a été conçu pour se débrancher assez facilement. Il y a des instructions pour ça un peu partout dessus. L’enclencher, en revanche, est beaucoup plus difficile.

— Vous y êtes arrivé pourtant.

— Où est votre vaisseau ? » demanda l’amiral. Il était en train de descendre à leur niveau le long d’une échelle. « Comment êtes-vous arrivés ici ?

— Nous avons voyagé dans une jolie boîte que nous avons renvoyée après usage, dit Peter. Vous n’avez pas encore compris que nous ne sommes pas venus jusqu’ici pour que vous nous posiez des questions ?

— Mettez ces individus aux arrêts », ordonna Lands.

Causo regarda l’amiral comme s’il était subitement devenu fou. Mais l’officier de cargo qui avait suivi l’amiral le long de l’échelle avança de quelques pas vers Peter et Wang-mu pour exécuter son ordre.

Ils disparurent instantanément pour réapparaître sur la passerelle que les officiers venaient de quitter. Il fallut évidemment une minute ou deux aux officiers pour les retrouver. L’officier de cargo était abasourdi. « Monsieur, ils étaient là il y a une seconde à peine. »

Causo, pour sa part, s’était déjà fait à l’idée que quelque chose de peu ordinaire était en train de se passer, quelque chose qui ne pouvait manifestement pas être réglé par les moyens militaires habituels. Il réagit donc différemment. Il fit le signe de croix et murmura une prière.

En revanche, Lands recula de quelques pas, jusqu’à ce qu’il percute le Petit Docteur. Il s’y accrocha, puis retira brusquement les mains avec une expression de dégoût, peut-être aussi de douleur, comme si la surface de l’engin était brûlante. « Mon Dieu, dit-il, je voulais simplement faire ce qu’Ender Wiggin aurait fait à ma place. »

Wang-mu ne put s’empêcher de rire.

« Curieux, dit Peter. C’est exactement ce que j’ai essayé de faire moi aussi.

— Mon Dieu, répéta Lands.

— Amiral Lands, reprit Peter, permettez-moi une suggestion. Au lieu de passer plusieurs mois en temps réel à essayer de faire demi-tour avec ce vaisseau pour lancer une fois de plus cet engin en toute illégalité, et au lieu de mettre en place une quarantaine totalement inutile et démoralisante sur Lusitania, pourquoi ne pas vous diriger vers l’une des Cent Planètes – Trondheim n’est pas très loin d’ici – et profiter du voyage pour rédiger votre rapport au Congrès Stellaire ? J’ai même quelques idées quant à son contenu, si vous voulez bien les entendre. » En guise de réponse, Lands sortit son pistolet laser et le pointa en direction de Peter.

Peter et Wang-mu disparurent immédiatement pour se rematérialiser dans le dos de Lands. Peter tendit la main et désarma prestement l’amiral, en lui brisant, hélas, deux doigts dans le mouvement. « Désolé, s’excusa Peter. Je manque d’entraînement, je n’ai pas eu l’occasion d’exercer mes talents en arts martiaux depuis… oh, disons quelques milliers d’années. »

Lands tomba à genoux en tenant sa main blessée. « Peter, dit Wang-mu, est-ce que Jane ne pourrait pas éviter de nous déplacer comme ça toutes les cinq minutes ? C’est très déroutant. »

Peter lui fit un clin d’œil. « Vous voulez bien entendre ce que j’ai à vous dire au sujet de ce rapport ? » demanda-t-il à l’amiral. Lands acquiesça.

« Moi aussi », dit Causo, qui avait clairement compris qu’il risquait d’avoir à commander ce vaisseau un bon bout de temps.

« Je crois que vous seriez bien inspiré d’utiliser votre ansible pour signaler qu’en raison d’une panne de système, on a pu croire que le Petit Docteur avait été lancé. Mais qu’en réalité, le lancement a pu être annulé à temps, et que pour éviter tout autre incident de ce genre, vous avez transféré le Dispositif DM dans la soute principale où vous l’avez désactivé et désarmé. Vous m’avez bien compris au sujet du désarmement ? » demanda Peter à Causo.

Celui-ci acquiesça. « Je vais immédiatement m’en occuper, monsieur. » Il se tourna vers l’officier de cargo. « Apportez-moi une trousse à outils. »

Pendant que l’officier allait chercher les outils dans un placard de rangement, Peter continua son exposé. « Ensuite, vous signalerez avoir été en contact avec un habitant de Lusitania – moi, en l’occurrence – qui a été en mesure de vous assurer que le virus de la descolada était parfaitement maîtrisé et ne représentait plus le moindre danger envers qui que ce soit.

— Et comment suis-je censé en être convaincu ? demanda Lands.

— Parce que je porte un résidu du virus en moi, et que s’il n’était pas complètement annihilé, vous attraperiez la descolada et mourriez dans les trois jours. Maintenant, après leur avoir assuré que la descolada ne représente plus la moindre menace, votre rapport devra aussi stipuler que la rébellion sur Lusitania n’est rien de plus qu’une erreur d’appréciation, et que loin d’y voir une quelconque ingérence de la part des humains dans leur culture, les pequeninos ont pu exercer leur droit d’espèce intelligente et bénéficier des informations et d’une technologie provenant de visiteurs bienveillants – la colonie humaine de Milagre en l’occurrence. Depuis, bon nombre de pequeninos ont acquis de solides connaissances en science et en technologie humaine, et dans un délai raisonnable, ils enverront des ambassadeurs au Congrès Stellaire en espérant voir le Congrès leur retourner la politesse. Vous me suivez ? »

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