John Varley - Sorcière

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Sorcière: краткое содержание, описание и аннотация

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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* * *

Ils avaient parcouru mille pas lorsqu’ils virent le premier oiseau-luire suspendu au plafond. Ce fut alors seulement qu’ils virent que le tunnel s’était élargi. La créature était à vingt mètres au moins au-dessus d’eux, plus peut-être, et sa lumière orange se projetait sur des parois distantes de trente mètres. Chris se retourna pour chercher derrière eux les reflets éventuels de flaques d’humidité mais il ne distingua rien.

Peu de temps après, ils passèrent sous un autre oiseau-luire, puis sous un groupe de cinq. Après ces longues heures d’obscurité, ils leur paraissaient aussi éblouissants que des torches.

« Je me demande bien ce qu’ils trouvent à manger par ici ? remarqua Chris.

— Il doit bien y avoir quelque chose. J’ai l’impression que briller en permanence comme ça exige pas mal d’énergie.

— Gaby disait que c’était une réaction catalytique, rappela Chris. Mais il faut quand même qu’ils se nourrissent. Peut-être qu’on pourrait manger ce qu’ils mangent.

— Il va nous falloir trouver quelque chose tôt ou tard. »

Chris songeait aux provisions restées dans la sacoche de Valiha. Ce qui lui fit penser à Valiha elle-même. Il commençait à s’inquiéter.

À présent, les oiseaux-luire étaient en foule et ils illuminaient un tunnel qui s’étendait loin devant eux. La visibilité s’étendait jusqu’à cinq cents mètres et il n’y avait toujours pas trace de la Titanide.

« Je viens de penser à quelque chose, dit Robin.

— À quoi ?

— Es-tu vraiment certain que ce tunnel se dirige vers l’est ?

— Que veux-tu… ? » Il s’arrêta. « Tu sais aussi bien que moi que…» Que quoi ? L’escalier s’était enroulé en colimaçon durant cinq kilomètres. Au tout début de leur descente, Robin avait fait remarquer qu’ils auraient des problèmes d’orientation en arrivant au fond. En conséquence, ils avaient opéré de laborieux calculs afin de déterminer le rayon de l’escalier en spirale. Une fois connu le nombre de marches nécessaires pour effectuer un tour complet et donc se retrouver orientés dans la même direction, le repérage n’était plus qu’une question de décompte. Ainsi avaient-ils pu déterminer à leur arrivée dans la chambre de Téthys qu’ils y débouchaient par le côté sud et donc que l’ouest devait être à gauche et l’est à droite.

Malgré tout, leurs données restaient entachées d’une certaine incertitude : le fait de se tromper de quelques marches dans leur calcul était sans importance mais pas celui d’ignorer leur point de départ précis. Ils avaient en surface pénétré dans l’édifice par l’ouest. Mais la confusion entourant leur fuite ainsi que la destruction de la structure construite par les lutins leur interdisaient toute estimation correcte du nombre de marches descendues par Valiha avant son arrêt. Et lorsque les choses s’étaient tassées, la partie supérieure de l’escalier était obstruée par les décombres.

« Tu ne crois quand même pas qu’elle aurait parcouru un demi-tour ? finit-elle par demander.

— Je ne pense pas. Mais c’est toujours possible. Et dans ce cas, ce tunnel conduit à Phébé et non à Théa. »

Chris aurait voulu ne pas y penser. Leur situation était si précaire : elle dépendait de tant de facteurs qu’ils ne maîtrisaient pas. Il était possible que même s’ils gagnaient Théa – une région amicale aux dires de Cirocco –, celle-ci ne fût guère disposée à accueillir ces trois intrus dans son domaine.

« Nous examinerons ce problème lorsqu’il se présentera. »

Ce qui fit rire Robin : « À d’autres ! Si c’est Phébé qui est au bout du tunnel, on n’a plus qu’à s’asseoir et attendre de crever de faim.

— Ne sois donc pas si pessimiste : on sera morts de soif bien avant ! »

* * *

Le tunnel s’élargissait maintenant peu à peu, évoquant désormais moins une galerie artificielle qu’une caverne naturelle. Malgré l’accroissement de leur nombre, les oiseaux-luire éclairaient avec moins d’efficacité cet espace plus vaste. Chris aperçut des embranchements vers le nord et vers le sud mais il estima, tout comme Robin, qu’il était plus logique de poursuivre dans leur direction initiale ; l’est. Du moins l’espéraient-ils.

« Valiha devait encore être paniquée en débouchant ici, dit Robin. Je suppose qu’elle aura donc continué tout droit. Si elle s’était remise à réfléchir ; elle serait à mon avis revenue vers nous ou bien elle aurait attendu avant de commencer l’exploration des tunnels latéraux.

— Je suis d’accord. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle aille aussi loin. Et je n’oublie toujours pas que c’est elle qui a tous nos vivres. Moi, je boirais bien un coup. »

Le sol de la caverne était devenu irrégulier. Ils se mirent à escalader et à redescendre des pentes douces qui rappelaient à Chris les dunes de leur traversée de Téthys. Le plafond était à présent si haut que les oiseaux-luire qui s’y suspendaient ressemblaient à des étoiles à l’éclat rougi par le voile atmosphérique. On discernait mal les détails et au niveau du sol, seules les formes générales demeuraient visibles. Lorsqu’ils eurent perçu le bruit de l’eau, ils s’approchèrent avec prudence et découvrirent le torrent, trahi par ses reflets cuivrés. Chris y plongea un doigt, prêt à l’essuyer si jamais le liquide était de l’acide. Ne s’étant pas brûlé, il le porta à ses lèvres. L’eau avait un léger goût carbonaté.

Ils ôtèrent leurs chaussures et s’enfoncèrent dans le courant ; le gué, découvrirent-ils, n’avait que cinquante centimètres de profondeur et pas plus de dix mètres de large.

Sur l’autre rive, le terrain changeait à nouveau de configuration. Ils pouvaient distinguer alentour des aiguilles déchiquetées. À un moment, Chris dévala dans une faille de deux mètres : l’espace d’une interminable seconde, il se demanda s’il ne vivait pas ses derniers instants puis il heurta le sol des mains et des genoux et pesta bruyamment, plus par soulagement que par colère. Il avait quelques bleus à rajouter à ses coupures et autres éraflures mais rien de plus.

Après ces émotions, il redoubla de prudence et ne tarda pas à s’en féliciter : réagissant plus par instinct que par réflexion, il se surprit à tendre la main pour immobiliser Robin. Lorsqu’ils reprirent précautionneusement leur progression, ils virent qu’elle avait frôlé à moins d’un mètre un précipice qui en faisait bien trente ou quarante.

« Merci », dit hâtivement Robin.

Il opina, distrait par une lueur sur sa gauche. Il essayait en vain d’en discerner l’origine lorsqu’il entendit le bruit : quelqu’un chantait.

Ils se dirigèrent vers la lumière. À mesure, des détails émergeaient de cet infini d’ombres grises et noires. Des taches informes devenaient des rochers, des treillis sombres semblables à des toiles d’araignée révélaient des lianes maigres et des arbrisseaux. Et cette lumière semblait vaciller comme une chandelle. Ce n’en était pas une mais la lampe qu’avait dans sa sacoche Valiha lorsqu’elle avait pris la fuite. Un dernier éclair de compréhension lui révéla que l’une des silhouettes près de la lumière n’était autre que Valiha elle-même. Elle était allongée sur le flanc, à vingt mètres du fond du petit canyon, côté opposé.

Il l’appela.

« Chris ? Robin ? leur cria-t-elle. C’est vous ! Je vous ai retrouvés ! »

C’était une curieuse façon d’envisager les choses mais il se garda d’en rien dire. Il descendit la pente avec Robin puis remonta jusqu’à la hauteur de la Titanide. L’endroit semblait plutôt bizarrement choisi pour s’y reposer : vingt mètres plus bas, elle aurait été sur le plat. Il s’était bien douté que quelque chose ne tournait pas rond et maintenant il en avait la certitude. Dans un éclair de frayeur, il eut la vision de Psaltérion mourant, gisant sur le sol imbibé de son sang.

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